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Alexandre Luneau, alias Alexonmoon

 

Alexandre Luneau, alias Alexonmoon En ligne, il a affronté, et battu les meilleurs joueurs du monde dans toutes les variantes imaginables, pour des enjeux stratosphériques. Au sein du Team Winamax, l’objectif d’Alexandre Luneau est clair : faire la même chose en tournoi live… et s’emparer d’un bracelet de Champion du Monde !

« Je viens m’asseoir à ta table, car c’est en jouant contre les meilleurs qu’on s’améliore ! » À qui Phil Ivey s’adressait-il lorsqu’il lâcha, à l’entame d’une très grosse partie de poker aux blindes 1 000$/2 000$, l’un de ses rares compliments ? Patrik Antonius ? Phil Hellmuth ? Doyle Brunson ? Tom Dwan ? Jennifer Harman ? Perdu. L’Américain envoyait des fleurs à un joueur beaucoup plus discret, mais tout aussi talentueux : Alexandre Luneau, jeune Français de 27 ans aujourd’hui considéré comme l’un des patrons incontestables des sphères exclusives du poker high-stakes sur Internet.

Des années avant de s’assoir quotidiennement aux mêmes tables que les joueurs les plus craints et respectés du poker moderne, le natif de Nogent-sur-Marne ne voyait pourtant le poker que comme un pur jeu de hasard. « J’avais 19 ans et un pote m’a expliqué les règles. J’ai créé un compte dans le seul but de lui prouver qu’il était impossible de gagner à ce jeu ! » À l’époque, Alex est en école d’ingénieur à Compiègne. Son modeste investissement initial de cinq dollars était tout ce dont il allait avoir besoin pour se constituer en quelques années un capital à huit chiffres : il ne le sait pas encore, mais il vient d’effectuer son premier, et dernier dépôt !

Le poker, un jeu de hasard ? Dès sa première semaine en ligne, Alex engrange 350 dollars. Ce premier succès n’est qu’un avant-goût. Sa curiosité est piquée au vif : avide de connaissances, Alex se plonge dans toutes les sources d’information qui lui tombent sous la main : livres, forums, sites web. Au fil des mois, il grimpe les échelons à rythme régulier, se spécialisant rapidement dans le cash-game, qu’il apprécie particulièrement dans sa version la plus pure : le duel, mano a mano. Une décision cruciale n’allait pas tarder à suivre. « Les études que j’avais entamées ne me plaisaient pas des masses. Je savais que je devais faire autre chose. Du coup, j’ai arrêté, en sachant que j’allais soit continuer à progresser au poker, ou tout simplement m’inscrire ailleurs. »

On vous laisse deviner le chemin qu’Alex a emprunté : trois ans à peine après avoir joué ses premières mains de poker, il prenait un abonnement aux plus grosses tables de cash-game d’Internet, les fameuses nosebleed - appelées ainsi car les sommes qui y sont engagées ont de quoi faire saigner du nez ! Il ne tardera pas à croiser des cadors nommés Gus Hansen, Viktor Blom ou encore Tom Dwan, enchaînant les joutes épiques sans flancher malgré des fluctuations quotidiennes pouvant atteindre les six chiffres, pour le plus grand plaisir d’une légion de fans toujours plus nombreux, rivés à leurs écrans à toute heure du jour et de la nuit. Et lorsqu’il verra finalement Phil Ivey prendre place en face de lui, Alexandre lâchera ce bon mot resté célèbre : « J’ai eu l’impression d’avoir atteint le boss de fin. »

Alexandre Luneau n’a pas attendu de rejoindre le Team Winamax pour la jouer collectif. Deux grandes rencontres ont marqué son parcours, deux rencontres sans lesquelles il n’occuperait peut-être pas la place qu’il occupe aujourd’hui dans le poker mondial. Au sein de la communauté francophone des Limpers, intégrée en 2009, il trouvera un cocon parfait pour progresser, échanger et faire mûrir un talent encore brut, au contact de quelques-uns des meilleurs joueurs de cash-game français de la génération online, avec lesquels il partagera son temps entre l’Europe et la Thaïlande : Cyril « Don Limit » André, Renaud Desferet, Nicolas « Arctarus » Ragot, Rui « Gohanounet » Cao… Autrement dit un véritable who’s who des joueurs « de l’ombre », ceux dont la réputation s’est faite sur Internet, underground, loin des paillettes des tables télévisées des tournois live, et avec qui il dispensera son savoir à travers une série de vidéos pédagogiques dont l’influence sera considérable sur de nombreux joueurs.

Et puis il y a eu Sébastien Sabic, grand spécialiste du poker joué en Limit, dont la rencontre a permis à Alex de s’ouvrir de nouveaux horizons. « C’est grâce à Seb que j’ai développé une approche mathématique du poker, et progressé dans toutes les variantes. Avant, je jouais surtout au feeling ! C’est sans doute avec Seb que j’ai le plus travaillé et amélioré mon jeu. » À ce stade, Alex est fermement installé au plus haut niveau, avec une moyenne de 200 000 coups de poker joués chaque année aux plus hautes limites : il ne peut plus se permettre de laisser la moindre place au hasard ou à l’approximation dans sa stratégie. L’objectif est clair : maîtriser le fameux « GTO » (« Game Theory Optimal ») recherché par tous les grands joueurs. Autrement dit : le style de jeu ultime, optimal, équilibré en toutes circonstances, et inexploitable par ses adversaires.

Comme nombre de ses pairs, Alexandre est longtemps resté un joueur discret, laissant ses exploits en ligne construire sa légende pour lui, n’accordant que peu d’interviews pour les médias spécialisés, et s’épanchant encore moins en bad beat stories sur Facebook. Ce n’est que très récemment que la communauté a pu véritablement découvrir le personnage au travers de Nosebleed, documentaire au retentissement international où la caméra de Victor Saumont l’a suivi dans l’intimité, à la table et en dehors, accompagné du fidèle Sabic. Les fans qui suivaient Alex en ligne depuis des années ont pu découvrir un jeune homme avec la tête sur les épaules, un bosseur formé « à la dure », conscient de sa valeur mais résolument les pieds sur terre, vivant sainement aux côtés de sa fiancée, passant son temps libre à se défouler sur un ring de boxe ou un mur d’escalade.

Aujourd’hui, Alexandre Luneau n’a qu’un seul conseil à donner à ceux qui souhaitent faire progresser leur poker : du travail, du travail et encore du travail ! « Il faut étudier les mains qu’on a jouées, se remettre en question constamment, discuter avec d’autres joueurs… Plus les années passent et plus mon approche est mathématique. Le poker high-stakes est de plus en plus difficile, on cherche constamment à s’améliorer pour se maintenir au niveau. » L’atout maître de la nouvelle recrue du Team ? Sa connaissance de toutes les variantes du poker, même les plus obscures : Stud, Razz, ou encore le Deuce to Seven Triple Draw, qu’il cite comme son format de jeu favori.

Fort de cette réputation de joueur « tout-terrain », Alexandre Luneau a rejoint le Team Winamax en novembre 2015 avec un objectif simple : répliquer sur les tournois live ses exploits accomplis en cash-game online, et décrocher un titre aux World Series of Poker. Il débarquera à Las Vegas l’été prochain avec un programme très chargé, comprenant les plus grosses épreuves du festival, y compris le fameux Poker Players Championship à 50 000 dollars l’entrée, que beaucoup considèrent comme l’un des tournois les plus difficiles du monde du poker, avec pas moins de dix formats à devoir maîtriser pour espérer triompher.

En attendant, vous pouvez retrouver Alex sur Winamax, où il joue sous le pseudonyme de « Alexonmoon ».


Winamax sur Twitter @Alex_Luneau

 

  •      Accomplissements majeurs en tournoi live

    06/2016 World Series of Poker 2-7 Draw Lowball Championship 10 000$ - Las Vegas 7e (34 522$)
    06/2016 World Series of Poker NLHE Heads-up Championship 10 000$ - Las Vegas 3e (123 929$)
    06/2014 WSOP Omaha High-Low 1 500$ - Las Vegas 5e (58 769$)
    05/2014 WSOP 2-7 Triple Draw 10 000$ - Las Vegas 8e (38 961$)

     

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