Jour 5 : crash and burn
Je rentre la voiture au garage après avoir parcouru les routes de la NL50 !
Je ne suis pas fier de l’avouer, mais je considère ma performance sur ce défi comme un semi-échec. Après un départ tonitruant, je viens d’enchainer trois journées perdantes de suite en petites limites. Mon ego en a pris un coup.
La session du jour: - 8 caves… (graphique en BB)
Pas le meilleur run évidemment, mais j’ai connu bien pire et je ne pense pas que l’explication soit dans la variance. Globalement, j’ai eu l’impression que quelque chose ne tournait pas rond. Je soupçonne que mes adversaires ont mieux reussi à me lire que je n’ai pu le faire moi-même. Ils ont fait de bons folds, ne se sont pas laissés facilement emmener à "value town" et ont bluffé dans des spots bien construits. Je me suis aussi pris quelques value bets très fins qui m’ont surpris pour ces limites. Surtout, j’ai eu l’impression de devoir infliger un gros setup pour pouvoir prendre une cave à quelqu’un, alors que l’inverse n’était pas toujours vrai... Je vais tenter de faire un petit bilan de ce qui m’a manqué pour éviter le crash.
La différence de jeu entre les micro-limites est flagrante à partir de la NL10. J’ai trouvé que cela jouait vraiment pas mal et que le niveau avait beaucoup augmenté. Il faut relativiser un peu car beaucoup de joueurs confirmés sont descendus pour participer au challenge et j’ai croisé des réguliers de mes limites habituelles à plusieurs reprises (kroktachon, fritzlm et consorts, si vous me lisez !), donc le niveau réel des tables doit être un peu plus faible, mais néanmoins, pas comme en NL5 et en-dessous.
Je n’ai pas réussi à m’adapter correctement à cette difference de niveau : avec le recul, j’aurais dû mettre un degré d’agressivité... Lire la suite