Marius Conan, étudiant de 19 ans et frère d'Arthur, remporte le WSOP Circuit Paris 2017
Ce n'est probablement pas son papa, témoin attentif du parcours de son fils tout au long de l'épreuve en compagnie du grand frère, qui nous dira le contraire... Même si c'est bien lui qui a appris à ses deux fils les règles du Texas Hold'em.
Impressionnant de solidité tout au long de la finale (et avant !), Marius a donné le crédit qui était du à Arthur au terme de la finale : "Il m'a pas mal coaché." Mais, en l'observant prendre le contrôle de la finale d'entrée de jeu, asphyxiant rapidement ses adversaires à coups de relances et 3-bets alors qu'il faisait face à un dangereux adversaire roumain au tapis énorme, on ne pouvait s'empêcher de penser que le jeune Marius était déjà affranchi du tutelage de son grand frère, déployant sous les feux des projecteurs des réflexes dignes d'un vétéran.
Après avoir dominé la finale de bout en bout, Marius a attaqué le dernier duel d'un tournoi long de trois jours en position dominante, mais sa tâche était loin d'être terminée : face à lui se dressait un des grinders les plus célébrés sur le circuit français ces dernières années. Il faudra à Marius presque trois heures pour venir à bout d'un Pierre Merlin tout aussi affûté et alerte que lors de notre première rencontre, il y a trois ans, déjà au CCM, lors de la finale du Winamax Poker Tour qu'il avait brillamment remportée face à une certaine Gaëlle Baumann.
Après avoir séché quelques journées, le temps de remporter 200 000 euros, Marius Conan devrait bientôt retrouver ses chères études. Mais l'impression qu'il nous laisse au soir de cette brillante victoire ne s'effacera pas de sitôt
Un duel dont on se souviendra longtemps
Le rail est resté attentif et joyeux malgré l'heure tardive
Même topo à la table : les deux joueurs n'ont cessé de se vanner, comme s'il n'y avait pas en jeu une somme à six chiffres
Passage à la postérité : la première interview post-victoire avec Veunstyle pour le ClubPoker
En compagnie de Thomas Gimie, arbitre en chef, et M. Richard, big boss du cercle Clichy-Montmartre