Les 257 joueurs du Day 2B du Main Event ont tous le même objectif : tenir jusqu'aux petites heures du matin, ce qui signifierait une qualification pour le Day 2, elle-même synonyme d'entrée dans les places payées, ou presque. Pour plus de cinquante joueurs, cet objectif a déjà été rangé aux oubliettes, deux heures après le coup d'envoi. Citons Jimmy Guerrero, Jessy Marillaud, Gilbert Diaz, Sébastien Boyard, et le joueur au nom le plus court du field, Yi Li.
Ivan Deyra a lui aussi pris la direction de la sortie, mentionnant une confrontation full contre full avant de nous faire exactement la même déclaration que sur chacune de ses éliminations ces douze derniers mois : "Je me plains pas !"
David Tavernier n'est pas un homme d'émotions : cette photo a été prise pile au moment où l'anesthésiste parisien remportait un crucial coin-flip (deux Dames qui tiennent face à As-Roi) pour doubler à 40,000 (20BB).
La quantité de vieux briscards du poker parisien en lice dans ce Main Event me donne parfois l'impression de déambuler au milieu des tables de feu l'Aviation Club de France. Stéphane Benadiba est loin d'être vieux, mais comme l'expression "jeune briscard" n'est que très peu usitée, je n'avais pas trop le choix.
Dans la famille des jeunes pousses, je demande Romain Lewis, installé à la même table que son ami et colloc Saber Harrazi.
Un vainqueur World Poker Tour se cache sur cette photo. Cherchez bien et vous reconnaîtrez Grégory Benac, vainqueur de l'étape WPT National Series en mars 2012.
Toujours dans la catégorie des grands habitués, voici Vivian Anseline. Les milliers d'adversaires qu'il a croisé en cash-game dans les salons de la capitale ces quinze dernières années sont unanimes : il est l'un des meilleurs joueurs de Paris.
Pour remplir le quota de champions EPT, on peut compter sur Jean Montury.