Le plus long chip-count de l'année : 3 823 joueurs franchissent le Day 1D

- 7 juillet 2024 - Par Benjo DiMeo

WSOP / Reportage
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Day 1D - 5014 inscriptions / 3823 restants (dont 138 Français) - Chipleader : Christopher Frank (Allemagne) 698 000
Day 1C - 2504 inscriptions / 1907 restants (dont 36 Français) - Chipleader : Mikiya Kudo (Japon) 600 100
Day 1B - ??? inscriptions / 616 restants (dont 23 Français) – Chipleader : George Dolofan (USA) 314 000
Day 1A - 915 inscriptions / 620 restants (dont 17 Français) - Chipleader : Joshua Feiger (USA) 311 900

Le top 10

WSOP / Reportage
Christopher Frank (Allemagne) 698 000
Derek Closta (USA) 600 000
John Mcdonald (USA) 496 000
Scott Stewart (USA) 370 200
David Miller (USA) 332 200
Jeff Beckley (USA) 312 000
Victor Fryda (France) 310 000
Michael Danley (USA) 295 000
Ruslan Nazarenko (UK) 282 800
Jayphong Nguyen (USA) 280 700

138 Français (hé ouais !)

WSOP / Reportage
7. Victor Fryda 310 000
25. Rémy Murcia 241 300
40. Arnaud Antoine 224 500
60. Adel Naoun 208 500
87. Emmanuel Houssais 198 100
89. Louis Leboisselier 197 400
112. Malcolm Franchi 184 800
129. Paul Patouilliart 179 000
165. Nathan Tetart 169 300
181. Eddy Sadoun 164 900

284. Christopher Chaudey 151 000
285. Aziz Benchekroun 151 000
292. Yohan Rascar 150 400
313. Samuel Dray 147 600
332. Clément Lescanff 145 200
343. Romain Morvan 144 100
363. Rayane Bouibeb 141 200
449. Meddi Ferrah 133 500
460. Arnaud Morel 132 600
461. Christopher Marcadet 132 600

487. Pierre Tassin 130 300
492. Hugo Dief 129 900
503. Théo Devidal 129 000
504. Mathieu Philbert (Vainqueur KING5 2020) 129 000
518. Joseph Querleux 127 500
549. Jérôme Bacouel 125 100
560. Paul-François Tedeschi 124 400
613. Cécile Ticherfatine 120 000
626. Hicham Mahmouki 119 200
642. Emilio Ulisse 118 400

664. William Reymond 117 000
684. Quentin Guivarch 116 000
718. Jérôme Finck 113 700
766. Jonathan Therme 110 600
800. Alexis Leneveu 109 300
823. Jean Lhuillier 108 000
875. Olivier Chaume 105 700
886. Florent Leneillon 105 100
949. Paul Amsellem 103 000
952. Antoine Labat 102 600

956. Arthur Coirault 102 500
980. Clément Genon 101 600
996. Lorenzo Lavis 100 900
1013. Pierre Jeffredo 100 200
1017. Damien Robert 100 100
1063. Elie Mosaki 97 900
1088. Laurent Azout 96 700
1094. Sandrine Phan 96 500
1113. Antoine Delorme 95 700
1130. Lionel Lesur 95 200

1165. Frédéric Delval 93 700
1194. Corentin Ropert 92 800
1197. Ludovic Uzan 92 700
1198. Florian Bordet 92 500
1235. Elie Nakache 91 200
1240. Léo Curial (Vainqueur KING5 2024) 90 900
1242. François Pirault 90 900
1272. Jérémy Saderne 90 000
1339. Cédric Danneker 87 600
1410. Adrien Amorella 85 600

1459. Erwann Pecheux 83 700
1477. Antonin Teisseire 83 100
1481. Sébastien Grax 83 000
1485. Thierry Groualle 82 800
1501. Maxime Parys 82 300
1539. Alexandre Servies 81 200
1578. Moundir Zoughari (WIP) 80 000
1677. Bruno Fitoussi 76 600
1681. Arnaud Enselme 76 400
1698. Antoine Saout 75 800

1842. Emilien Pitavy 71 600
1858. Clément Bonnant 71 100
1874. Malo Latinois 70 800
1876. Pierre Canova 70 800
1920. Mohamed Aissani 69 900
1967. Robin Guillaumot 68 200
1980. Xabi Carricart 67 700
2070. Julien Labarriere 64 800
2075. Bertrand Grospellier 64 700
2129. Olivier Noël 63 100

2182. Maxime Chilaud 61 600
2183. Olivier Theze 61 500
2186. Maxence Carbonneaux 61 400
2213. Théo Sastre 61 200
2261. Sonny Franco 60 000
2262. Mohamed Kerkeni 60 000
2273. Fabrice Bigot 59 700
2312. Kevin Clemot 58 600
2335. Jérôme Dumayet 58 200
2344. Giuseppe Zarbo 58 000

2355. Samy Boujmala 57 500
2373. Mesbah Guerfi 57 100
2414. Clément Cure 56 200
2416. Ivan Deyra 56 100
2464. Silma Macalou 55 000
2499. Rabah Aitabdelmaler 54 000
2572. François Robert (Qualifié Winamax) 52 000
2605. Jonathan Fhima 51 000
2640. Youcef Benzerfa 50 000
2650. Benoît Grobocopatel 49 800

2655. Romain Putz 49 700
2656. Mounim Kaddouri 49 700
2687. Reda Bouaboula (Qualifié Winamax) 48 900
2784. Roger Taieb 46 100
2851. Jenny Israël 44 000
2855. Julien Sitbon (Team Winamax) 43 900
2890. Bruno Mandagaran 42 800
2956. Sacha Rymland 40 600
2974. Matthieu Saulieres (Qualifié Winamax) 40 200
3004. Julien Duveau 39 400

3037. Fabrice Casano 38 700
3062. Hadrien "Chance44" Gallois (WIP) 38 100
3091. Nicolas Vayssieres 37 200
3129. Baptiste Carteau 36 200
3142. Patrick Sacrispeyre 36 000
3143. Romain Bremond 36 000
3225. Alexsis Mtalssi 33 000
3308. Vladimir Nex 30 500
3347. Edouard Sacrispeyre 29 400
3371. Clément Meunier 28 800

3414. Nicolas Clément 27 200
3441. Lucien Jouanneau 25 700
3492. Emmanuel Rapinier 23 700
3499. Juventin Arnoux (Vainqueur KING5 2024) 23 400
3503. Hedi Bousseta 23 100
3508. Kalidou Sow 23 000
3509. Angelo Besnainou 23 000
3609. Antoine Berruel 18 900
3617. Simon Prudhomme 18 500
3647. Alexane Najchaus (Team Winamax) 17 000

3663. Alexandre Amiel 16 200
3715. Serge Chechin 13 600
3772. Cyril Andre 9 200
3776. Laurent Cessy (Qualifié Winamax) 9 000
3783. Kevin Abecassis 8 100
3784. Jacques Mayer 8 100
3790. Selim Oulmekki 6 900
3802. Anthony Cierco 4 200

Le reste du field (sélection giga partielle)

WSOP / Reportage
16. Brian Hastings (USA) 252 100
112. Bart Lybaert (Belgique) 185 000
162. Jorge Veiga Muozo (Espagne, Qualifié Winamax) 169 600
200. Phil Ivey (USA) 162 500
289. Espen Jorstad (Norvège) 150 800
480. Brian Rast (USA) 130 500
533. Stephen Chidwick (UK) 126 000
584. Kristen Foxen (Canada) 122 200
597. Joe McKeehen (USA) 121 300
654. Martin Jacobson (Suède) 117 800
742. Joao Vieira (Portugal, Team Winamax) 112 000
917. Scotty Nguyen (USA) 104 200
1104. John Juanda (USA) 96 000
1480. Alex Foxen (USA) 83 000
1522. Davidi Kitai (Belgique, Team Winamax) 81 600
1526. Ryan Riess (USA) 81 500
1723. Leo Margets (Espagne, Team Winamax) 75 100
1743. Maria Konnivoka (USA) 74 400
1744. Phil Laak (USA) 74 400
2237. Alejandro Lococo (Argentine) 60 300
3242. Joe Cada (USA) 32 800

Blindes au départ du Day 2 : 400 / 800 BB ante 800

WSOP / Reportage

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Le Main Event tremble mais ne coule pas

- 7 juillet 2024 - Par Benjo DiMeo

Forts d'une organisation exceptionnelle, les WSOP ont su contenir le raz-de-marée de joueurs du dernier Day 1
Main Event 10 000 $ (Fin du Day 1D)

Day 1D
Le raz de marée. La déferlante. L'inondation. Le débordement. Des fuites de partout, le bateau qui prend l'eau, les rats qui quittent le navire. Vous pourrez utiliser toutes les métaphores aquatiques possibles pour décrire un Day 1 record sur le Main Event, vous aurez de toute façon tort : faisant face à une vague de joueurs sans précédent pour la dernière journée de départ, les organisateurs des WSOP ont, tel le barrage Hoover qui contient le fleuve du Colorado à cinquante bornes d'ici, admirablement joué leur rôle pour endiguer un flux de 5 000 joueurs. Un record historique pour un tournoi qui en a pourtant vu d'autres, et qui pourrait bien permettre de dépasser les 10 000 inscrits, comme l'année dernière - on le saura une fois comptabilisées les ultimes inscriptions de dernière minute, sur les deux Day 2 à venir dimanche et lundi.

Une telle affluence aurait pu faire dérailler de bien des manières le plus beau tournoi du monde. Des files d'attentes interminables au guichet. Des croupiers qui manquent à l'appel. L'obligation de jouer à dix par table (sacrilège !) afin de pouvoir contenter tout le monde. Et même, worst case scenario, une partie à guichets fermés. Absolument rien de tout ça ne s'est produit. Et c'est ainsi que, avant de féliciter les joueurs les plus performants de ce Day 1D, on va d'abord applaudir tout le staff des World Series of Poker, qui ont accompli aujourd'hui une tâche difficile avec aplomb, professionnalisme et sérénité. Bravo ! - Benjo

À quoi sert un Day 1 ?

Alors que le floor annonçait les dernières mains du jour, Fabrice Bigot compte son tapis accumulé après une longue journée de grind : 60 000. Le même nombre de jetons qu’on lui accordait dix heures plus tôt à son arrivée. L’occasion de se demander légitimement : mais au fait, ça sert à quoi, un Day 1 ?

Fabrice Bigot
"Évidemment, t’en as qui montent des jetons, t’en as qui bust… Mais un Day 1 de Main Event, ça sert surtout à prendre la température, pose Fabrice, qui met en avant différentes spécificités du Main Event des WSOP. Tout d’abord, prendre la température, c’est évaluer les “ranges”, souvent modifiées par la frilosité, la peur de certains joueurs de sauter de ce tournoi unique à 10 000 $ d’entrée. "Il faut prendre aussi en compte le pourcentage de field left, reprend Fabrice, soulignant la faible proportion de joueurs à être éliminé chaque jour (entre 26 et 31 % selon les Day 1). C’est très spécifique au Main Event : il y a une forme d’EV-future à ne pas “battle” tous les coups. Il ne faut pas prendre tous les spots EV+. C’est une gymnastique, un puzzle, où il faut mettre les bonnes pièces ensemble, à savoir prendre les spots EV+, doser la prise de risque et choisir les bons exploits".

La notion de survie, si essentielle dans un tournoi de poker, prend encore plus de sens avec une structure si exceptionnelle. "Dans un tournoi, tu fais continuellement l’ascenseur. Mais dans celui-ci, tu peux perdre la moitié de ton stack et encore avoir 75 blindes effectives" rappelle Bigot, affirmant que certains joueurs sont davantage affectés par la perte des jetons et ne relativisent pas assez le tapis confortable qu’il leur reste.

À quoi donc sert un Day 1 ? Prendre la température, doser la prise de risque, chérir ses jetons, poinçonner son ticket, pour potentiellement profiter d’un dernier élément que Bigot met en avant : "les mecs qui craquent", et qui se font de plus en plus nombreux à mesure que ce tournoi si long avance, éprouvant les corps et les cerveaux. Reste à savoir maintenant : à quoi ça sert un Day 2 ? - Fausto

Chip-leader à cause d'Elie Nakache

 Rémy Murcia
Alors qu'il n'avait pas prévu de venir disputer le Main Event, Rémy Murcia s'est chauffé au dernier moment, pour la simple et bonne raison qu'il détenait 8% du (gros) Vegas d'Élie Nakache, vainqueur du deuxième bracelet français de l'été. Comme un fou chez lui à Nice pendant la table finale de son pote sur le 10 000 $ PLO Championship, qu'il suivait en live en vibrant comme jamais le jour de son anniversaire, il n'a pas résisté à l'idée de rejoindre son pote pour participer au Main Event. Et tout ça grâce à cette somme gagnée sur du staking qui représente plus que sa meilleure performance sur le circuit live (une 6e place pour 61 000 € sur le FPS Monte-Carlo) : un "one time" à 104 000 € remporté à distance. "Je savais qu'Élie voulait jouer cher, et même si le PLO n'était pas son format, je me suis dit que j'étais un peu obligé de le suivre et de mettre une petite croquette sur son 10K... ça a plutôt bien fonctionné !

Débarqué il y a deux jours à Sin City, Rémy termine en tête du contingent tricolore avec un stack massif de 241 300 jetons, quatre fois la cave initiale. "J'ai joué énormément de mains aujourd'hui, j'avais une table très soft, rembobine Rémy, le coup-pivot se passe sur l'avant-dernier niveau de la journée. J'avais déjà 100K et il y avait une grosse dynamique de 3-bet/4-bet à ma table. J'ouvre à 1 200 au bouton avec 5. Un joueur ricain qui n'avait pas l'air de savoir que le Day 2 n'était pas demain mais lundi, et nous disait qu'il devait reprendre le taf absolument, me 3-bet à 3 300 de SB. Je paye parce que c'est pas cher. Flop 1052, il fait 2 500, soit 1/3 pot, je paye. Turn 4, il check, je fais 11 000 et il me check/raise à 28 000. Je paye. River 10, j'ai la vie dure ! Et là, il pose une pilasse de 60 000 devant lui, je pense qu'il est à tapis et je paye. Il lui restait un jeton de 5k et il avait une paire de 4 en main."

Ami de longue date d'Élie, qu'il a rencontré sur le forum Poker-Académie, Rémy était déjà venu faire un petit Vegas avec lui en 2022, sans grand succès. Cette année, alors qu'il a rejoint la villa de son pote pour la durée du Main Event, la belle histoire pourrait continuer de s'écrire pendant de longues journées à venir. - Tapis_Volant

La crème Saulières

Matthieu Saulières
En cette fin de Day 1D du Main Event des WSOP 2024, il ne fallait pas forcément avoir un énorme stack pour terminer la journée avec un grand sourire. Parmi eux, on retrouve notre qualifié Expresso Matthieu Saulières, dont le tapis avoisine les 40 000. Un stack inférieur au tapis de départ, mais, qui n'enlèvera pas au Rochelais les incroyables sensations qu'il a eues tout au long de la journée. "J'ai quelque peu découvert le live aujourd'hui, et je dois dire que c'était un moment magique. J'en ai encore des frissons. Certes, j'ai passé deux premières heures un peu compliquées où j'étais un peu tendu, mais, je me suis senti de mieux en mieux au fil des heures. Lorsque je me suis installé à la table ce midi, je m'étais fixé l'objectif de passer le Day 1. Objectif atteint ! Sincèrement, j'ai passé une journée de dingue. J'ai juste une seule chose à dire : merci Winamax, merci pour tout !" conclut-il, le sourire aux lèvres. Heureux, nous le sommes pour toi ! - VictorP

Clan français : tournée de chip-counts en vrac

Rémy Murcia (241 300), Adel Naoun (208 500), Malcolm Franchi (180 000), Nathan Tétart (170 000), Rayane Bouibet (141 200), Antoine Labat (140 000), Jérome Bacouel (125 000), Christopher Marcadet (124 000), Hicham Mahmouki (120 000) Paul-François Tedeschi (112 000), Cécile Ticherfatine (111 000), Lorenzo Lavis (100 000), Moundir (95 000), Paul Amsellem (93 000), Leo Curial (91 000), Jérémy Saderne (87 000), Jérome Finck (88 600), Adrien Amorella (85 000), Maxime Parys (85 000), Elie Nakache (80 000), Sonny Franco (63 000), Reda Bouaboula (60 000), Adrien Zychowsky (59 000), François "Starbob" Robert (52 000), Vincent Meli (52 000), Malo Latinois (45 000), Matthieu Saulieres (40 000), Benoît Grobocopatel (39 000), Hadrien Gallois (38 100), Juventin du KING5 2024 (22 000), Alexandre Amiel (18 000)...

... et on aurait pu aussi évoquer les stacks d'Antoine Saout, Bruno Fitoussi, Antonin Teisseire, Erwann Pecheux, François Pirault, Nicolas Vayssieres, Gilbert Diaz, Sandrine Phan, Corentin Ropert, Victor Fryda... si seulement on les avait retrouvés au milieu de la foule. Mais pas de panique : on fera bien entendu un point complet sur les Français ayant survécu au Day 1D, une fois que l'on pourra consulter le classement officiel. Ils étaient une centaine (au moins !) au départ de cette journée tentaculaire : combien seront au Day 2D lundi ? - Benjo

Et le Team Pro dans tout ça ?

Julien Sitbon
Seulement deux éliminés sur l'ensemble des Day 1 : l'écurie W est bien entrée dans son match. "Je ne sais pas comment j'ai fait, mais j'ai bag 43 900" : du Day 1D, on retiendra un incroyable fold de Julien Sitbon en fin de journée, avec deux Rois sur un flop 10-5-4 avec deux trèfles, après un tank d'un quart d'heure. Son adversaire avait relancé à tapis en overbet avec... brelan de 10 ! Les positions du Team en fin de Day 1D sont les suivantes...

Joao Vieira 112 000
Leo Margets 76 000
Davidi Kitai 81 600
Julien Sitbon 43 900
Alexane Najchaus 17 500
Pierre Calamusa OUT

Ces qualifications s'ajoutent à celles de Gaëlle Baumann (Day 1A), Kool Shen et Romain Lewis (1B), et enfin Adrian Mateos et Mustapha Kanit (Day 1C).

Les dernières photos du Day 1D

WSOP / Reportage
Une expression que nous n'avons jamais vue sur le visage des organisateurs aujourd'hui, au cours d'une journée exempte de tout couac.

WSOP / Reportage
Phil Ivey s'est pointé très tard... et a quand même eu le temps de monter 150 000 jetons.

Antoine Labat
Finaliste archi-malheureux de l'édition 2018, Antoine Labat a, lui aussi, opté pour le late-reg. Quelques heures de jeu pour terminer avec un tapis plus que doublé : bonne opération !

Samy Dubonnet
Chou blanc pour Samy Dubonnet aujourd'hui. Mais que La Dubonne se rassure, il est en bonne compagnie parmi les bustos : on y recense Sergio Aido, Jeff Madsen, Chance Kornuth, Anton Wigg, Viktor Blom, Vanessa Kade, Grégoire, l'un des vainqueurs du KING5 2024, Jonathan Pastore, Pierre Calamusa...

ElkY
L'an passé, ElkY s'était inscrit au Day 2. Il est arrivé cette fois un peu plus tôt... et on le retrouvera tout de même au Day 2 avec 64 600. En vrai, il aurait pu se passer de Day 1, diront les esprits result oriented (dont nous ne faisons pas partie mais c'est dur parfois).

Scotty Nguyen
Scotty is in the bag, baby !

Juventin
La qualification short-stack de Juventin permet à l'équipe gagnante du KING5 2024 d'aligner les 4/5èmes de ses membres au Day 2.

Wouf
Wouf

Dimanche : place au premier Day 2

WSOP / Reportage
Des salles combles, des salles combles, et encore des salles combles : dimanche va ressembler à samedi, avec le premier Day 2 rassemblant les survivants des Day 1A, 1B et 1C. Ils seront au nombre de 3 143, et seront rejoints par tous les ultra-retardataires optant pour une inscription au Day 2 avec 75 blindes. Nous aurons au moins 76 joueurs français à suivre. En parallèle, on gardera aussi un œil sur le Day 2 de la sympathique boucherie à 1 000 $ ayant débuté aujourd'hui en guise de consolation pour les joueurs éliminés trop tôt. Enfin, ceux qui n'ont aucun "bag" pourront tenter un 8-game Mix à 1 500 $ à midi, ou un Ultra Stack à 600 $ à 14 heures. À très vite !

Benjo, VictorP, Tapis_Volant, Fausto & Caroline Darcourt

WSOP 2024 : tous nos articles

Level 5 : pour quelques HH de plus

- 7 juillet 2024 - Par Fausto

Level 5 : Blindes 300 / 600 BB ante 600
Main Event 10 000 $ (Day 1D)

Originale Cécile sur une mission

Cécile Ticherfatine
On l’avait quittée sur une table finale de Ladies Championship, le premier de “ses deux objectifs de Vegas”. Ce premier but atteint, Cécile Ticherfatine a fait suivre l'effort par le réconfort : repos, sport, shopping, puis la grindeuse attaque désormais la deuxième commission : le Main Event. Après quatre niveaux, Cecile a parfaitement coché les premiers pré-requis, avec près d’un double stack devant elle.

"J’ai eu un seul gros coup, couleur contre couleur. J’avais just flat A6 au bouton, j’avais déjà beaucoup 3-bet donc au bout d’un moment il faut se calmer. On est quatre dans le pot et ça vient 237. Il c-bet tout petit, je paie, fold-fold. Turn 8, il check, je check rapidement. River J, il check encore, mais je sens un gros tell de force, je fais 150%, il snap-call KQ".

À force de patience et de discipline, la joueuse grattera quelques petits pots ici et là pour bonifier son stack. « Je suis en mission. J’ai vraiment envie de faire quelque chose dans ce tournoi » confirme Cécile. Nous aussi, on veut te voir faire quelque chose. - Fausto

Les vacances MTT

Les cash-gamers sont nombreux à tenter leur chance sur le Main Event. Le démarrage 300 BB deep, la structure lente, mais surtout la possibilité de gagner 12 millions de dollars en une seule partie attirent aisément cette famille de joueurs, la réconciliant le temps d’un tournoi avec celle des joueurs MTT.

Hicham Mahmouki
Hicham Mahmouki, n’a pas eu à se forcer pour s’aligner sur son deuxième Main Event. Pur joueur de CG, il est venu spécialement à Vegas pour s’offrir une parenthèse MTT, et casser sa routine annuelle. « Je suis juste venu pour me faire kiffer. Quand je viens à Vegas, c’est seulement pour les tournois. Pour l’adrénaline, pour les gros gains… C’est un peu ma récompense après une bonne année en cash » explique Mahmouki. Attention Hicham, ne serais-tu pas en train de virer "grinder" ?

"Pas du tout. Je me rends compte à quel point ceux qui vont en cash-game vont "print'. Alors que les tournois, c’est beaucoup moins intéressant d’un point de vue de la rentabilité. Si tu regardes bien, combien de joueurs font plus de 200K par an en tournois, sur plusieurs années consécutives ?"

Au contraire, ces vacances MTT lui rappellent à quel point Hicham aime son format de prédilection. "J’ai choisi le cash-game pour l’argent, mais pas seulement. Intellectuellement, c’est plus stimulant. Tu as un panel d’options bien plus large, surtout quand tu joues tout le temps contre les mêmes joueurs. C’est là que le cash-game est exceptionnel" déclare Mahmouki, avec un sourire extatique.

Pour ce qui est de son tournoi du jour, Hicham surf sur "un long fleuve tranquille". Le joueur a monté 105 000 jetons sans jouer de gros coups et se voit continuer la croisière bien plus loin. “J’entends beaucoup de joueurs qui me disent “je n'ai pas fait un ITM en 5 ou 6 participations. Du coup, pour compenser, je me suis fait un challenge : je veux faire 5 fois ITM d’affilée”. Il n'y a qu'un joueur de cash-game pour échafauder des plans pareils .- Fausto

Le roi des sats

Laurent Cessy
Investir 10 000 $ pour jouer le Main Event des WSOP, il faut pouvoir se le permettre. Alors, lorsque l’on n’a pas la bankroll pour, on cherche des voies alternatives. Laurent Cessy a lui trouvé le sien pour se rendre, dix ans après, à Las Vegas pour la deuxième fois de sa vie. Pour ce faire, celui qui sillonne le plus souvent le circuit européen s’en est allé remporter sur Winamax, comme en 2014, le satellite du dimanche à 250 € garantissant un package pour prendre part au Big One. Et ce, dès sa première tentative.

“Quand j’ai vu ce sat’ le dimanche soir, je me suis dit que ce pourrait être une bonne façon de revenir à Las Vegas. Et finalement, j’ai fini par le remporter devant près de 140 joueurs”. Une bien belle histoire pour cet entrepreneur spécialisé dans l’immobilier et la restauration qui est donc de retour à Vegas pour disputer son deuxième Main Event. “La première fois, ça s’était plûtot bien passé sur le Day 1. Mais, c’est lors du Day 2 que le rêve a pris fin lorsque j’ai bust avec les As contre la paire de Rois de Kenny Tran.

Revanchard, Laurent compte bien profiter de sa deuxième chance pour aller le plus loin possible sur ce tournoi pas comme les autres. “Jouer le Main, c’est un rêve pour moi. Mais, si j’ai bien appris une chose lors de ma première venue, c’est qu’il ne faut surtout pas penser que le tournoi s’arrête à la fin du Day 1. Il vaut mieux prendre les jours les uns après les autres et savoir être patient"

Prendre son temps et ne pas s’emballer, cet habitant de Malaga n’a d’ailleurs pas manqué de le faire sur ce Day 1D. Et c’est certainement en grande partie pour cela qu’il est encore présent sur ce tournoi. “J’ai fait les montagnes russes. Je t’explique, j’ai perdu 100 % des gros coups que j’ai joués. Je suis descendu jusqu’à dix blindes en trouvant de très bons folds. J’ai attendu les meilleurs spots, et j’ai fini par remonter, notamment grâce à un beau carré d’As, pour me retrouver à l’heure actuelle avec un tapis de 30 000 jetons”. Un bien beau retour aux affaires pour ce joueur dont la plus belle perf’ en MTT reste, pour l’heure, une retentissante 14e place obtenue sur le Main Event de l’EPT Prague en 2022 (52 000 €). Plus qu’à te souhaiter de faire encore mieux sur celui des WSOP ! - VictorP

Méli-Malo

 Malo Latinois
16ᵉ du Main Event de l'EPT Paris en 2023, un tournoi qu'il avait buy-in pour le kiff suite à sa victoire retentissante sur la Million Week pour plus de 120 000 €, Malo Latinois est un habitué des festivals Winamax, avec quelques belles perfs à son actif à Bratislava et au Sismix. Repéré par la Team ATM, il dispute aujourd'hui son premier Main Event et partage une villa avec quelques-uns des joueurs de l'équipe, dont Samy Dubonnet et Adrien Delmas, son coach MTT.

Venu ici pour son premier Vegas avec l'intention de jouer tous les tournois entre 800 et 1 500 €, Malo a évité le zéro pointé en allant chercher un improbable min-cash sur... un 200 € du Golden Nugget. "J'avais triple-bust un tournoi bien plus cher et je me suis chauffé à aller jouer le 200 € de 16 h au Golden Nugget", me raconte-t-il, presque honteux.

Content de son jeu et de son attitude malgré cette désillusion sur les tournois, Malo garde le sourire au moment de reprendre son grind sur le Main Event. "Je suis monté à 80 000, mais là, c'est un peu plus dur, j'ai 60 000 à la fin du quatrième niveau." Cent blindes pour aborder le dernier level de la journée, on a vu pire. - Tapis_volant

Le nouveau Moundir

Moundir
Coaché depuis cinq mois par Flavien Guenan, Moundir réussit déjà l'un de ses meilleurs Vegas ever. Dès sa descente de l'avion, il fonce dans l'Event #68 à 1 500 $ et termine le tournoi en 46ᵉ position pour plus de 14 000 $ de gains. Il enchaîne avec un beau deep run sur le Colossus où il rentre à nouveau dans les places payées, avant de prendre son ticket pour le Main Event via un satellite joué dans un format que les joueurs de Wina (comme lui) connaissent bien : le Hit'n'Run.

"J'ai toujours les mêmes frissons quand je débute ce tournoi, confesse-t-il, c'est vraiment le plus beau tournoi du monde, à chaque fois, je redécouvre cette atmosphère incroyable. Quand t'es un joueur amateur, c'est l'endroit où tu as envie d'être une fois dans l'année."

En 2018, Moundir avait deep run le Big One, finissant 472ᵉ pour 29 625 $, un souvenir gravé à vie pour celui qui estimait alors avoir encore beaucoup à apprendre. Pris sous son aile par Flavien, qui lui enseigne beaucoup de concepts sur les ranges, la manière d'aborder certains boards, l'agressivité, Moundir tient au courant son coach actuel de l'avancée de son tournoi. Et pour l'instant, à part un démarrage poussif où il a perdu pas mal de jetons sur des tirages manqués pour chuter rapidement à 25K, tout se passe pour le mieux puisqu'il pointe à 100 000 à l'entame du dernier level de la journée, grâce notamment à deux gros pots, un où il 3-barrel avec les Rois contre les Valets et un autre où il trouve un flop As-3-3 magnifique dans un pot 3-bet avec As-3 en main, prenant près de 20 000 dans l'adversaire, sans parvenir à se faire payer sur la rivière. - Tapis_volant

WSOP 2024 : tous nos articles

Level 5, dernière chance de vider le stock de photos

- 7 juillet 2024 - Par Benjo DiMeo

Level 5 : Blindes 300 / 600 BB ante 600
Main Event 10 000 $ (Day 1D)

Vous venez de scroller l'intégralité des articles consacrés à ce Day 1D monumental... et vous vous dites : hé bé, ils ont parlé de beaucoup de monde aujourd'hui. Ce n'est pas faux. Mais si on vous disait qu'on ne vous a même pas causé du quart des joueurs et joueuses qu'on a croisé aujourd'hui ? Avec un field supérieur à celui des trois journées précédentes (combinées !), on n'a définitivement pas manqué de matière.

Les vingt-et-une photos qui suivent (signées Caroline Darcourt, comme toujours) sont la preuve de cet état de fait... et, à deux heures de la fin de la journée, elles sont aussi notre dernière chance d'évoquer, ne serait-ce qu'avec une seule image, la tonne de joueurs bien connus de nos services qui n'ont pas eu droit à un récit de HH, un chip-count ou une anecdote aujourd'hui. On espère bien sûr les revoir au Day 2 !
 

Antonin Teisseire
Antonin Teisseire

Antoine Saout
Antoine Saout

Maxime Chilaud
Maxime Chilaud

Alexandre Amiel
Alexandre Amiel

Leo Margets
Leo Margets

Maxime Parys
Maxime Parys

Stephen Chidwick
Stephen Chidwick

Fabrice Bigot
Fabrice Bigot

Un mec avec une grosse casquette
Un mec avec une grosse casquette

Paul Amsellem
Paul Amsellem

Julian Milliard-Feral
Julian Milliard-Feral

Alexandra Botez
Alexandra Botez

Nicolas Vayssieres
Nicolas Vayssieres

Frédéric Delval
Frédéric Delval

Jonathan Pastore
Jonathan Pastore

François Pirault
François Pirault

Kristen Foxen
Kristen Foxen

Gilbert Diaz
Gilbert Diaz

Serge Chechin
Serge Chechin

Mehdi Chaoui
Mehdi Chaoui

Joao Vieira
Joao Vieira

WSOP 2024 : tous nos articles

Level 4, vous n'avez encore rien vu

- 7 juillet 2024 - Par Benjo DiMeo

Level 4 : Blindes 250 / 500 BB ante 500
Main Event 10 000 $ (Day 1D)

Fryda calor

 Victor Fryda
140 00 après trois niveaux : Victor Fryda est bien rentré dans son match. « J’ai gagné tous les gros pots dans lesquels je suis rentré, résume le récent finaliste du WPO Bratislava (3e). J’ai un bluff, une value et un bluff-catch » poursuit le joueur, comme un épicier me montrant ce qu'il a en rayon. Va pour le bluff-catch.

« Le joueur asiatique à ma droite open bouton 900, je 3-bet AJ 3 200, il 4-bet 9 000, je paie. Flop A65, il c-bet 4 900, je clique à 10 000… Et il re-clique à 16 000, je paie. Turn K, check/check. Là, je sais qu’il n’a jamais rien. River 8, je check, il envoie 9 000, je call, et il jette ses cartes dans le muck. »

Comment dérégler un adversaire en quelques clics, par Victor Fryda. Il trouve les bons moves, monte des jetons, mais ne s’affole absolument pas de ce bon départ. "Je ne vais pas forcer. Si je peux avoir le même stack fin de journée, je signe tout de suite" assure le joueur, qui espère franchir l’obstacle du Day 1, qu’il n’avait pas réussi à franchir l’année dernière. - Fausto

“Un combat contre soi-même”

Arnaud Enselme
10 000 jetons. C’est le stack qu’a laissé Arnaud Enselme avant de partir en dinner break. "Je me suis fait bluffer dans un pot 4-bet, puis j’ai perdu 1 000 jetons par-ci, 2 000 jetons par là" résume le Team Pro Unibet. Le flegme caractéristique d’Arnaud n’empêche pas une remarquable positivité. Ce Main Event ne débute pas de la meilleure des manières, un constat qu’Arnaud observe avec beaucoup de lucidité, sans perdre espoir, et sans oublier toute la préparation qui a précédé son coup d’envoi.

"Je n’ai presque pas joué depuis mon deep run sur le Monster Stack (24ᵉ sur 8 703 joueurs). Je voulais être frais pour le Main. Je n’ai jamais rien fait sur ce tournoi et je voulais me donner toutes les chances de perfer" explique Arnaud qui ne possède effectivement pas le meilleur historique sur le “Big One” : six participations, pour seulement deux Day 2, bustés au bout d’une heure.

"Tu n’as pas un joueur qui est réellement bon à table, mais tu ne gagnes pas un coup. Il faut rester propre et patient, alors que t’en vois certains qui font n’importe quoi, et ça donne envie de faire n’importe quoi avec eux. C’est un vrai combat contre soi-même", confesse Enselme, qui ne lâche pas l'affaire, donne tout ce qu'il peut dans la bataille, et ce, jusqu’au dernier jeton. - Fausto

Salut, c'est encore moi

Reda Bouaboula
Nous l’avions spotté pour la première fois en 2022 lorsqu’il prenait part à son tout premier Main Event. Deux ans plus tard, c’est une fois de plus sur le plus beau tournoi du monde que l’on a retrouvé Reda Bouaboula dans la salle principale du Horseshoe. Pour se rendre jusqu’ici et laisser de côté sa blouse de médecin hospitalier le temps de quelques jours, le Lyonnais a réalisé une perf’ dont peu de joueurs peuvent se vanter. En effet, il s’en est allé remporter, comme il y a deux ans, un Expresso Nitro à 25 € lui garantissant son ticket d’entrée sur le Main Event. “J’étais en vacances, sur mon téléphone. Je n’arrivais pas à dormir, alors j’ai lancé quelques Expresso, puis, il s’est passé ce qu’il s’est passé”. 

Un bien beau cadeau dont il espère cette fois-ci profiter un peu plus qu’il y a deux ans. “J’avais bust en fin de Day 1 sur un bad beat. Pour autant, cette année, je ne me fixe pas d’objectif en particulier. Je vais prendre les mains une à une et tenter de toutes les jouer correctement”. Mais, pour l’heure, celui qui joue également les WSOP Online quand il en a le temps, n’en a pas vraiment eu la possibilité sur ce Day 1D. “J’ai passé ma journée à fold. Mais bon, on a le temps. Ne surtout pas se précipiter”. Après un échauffement non concluant sur le Colossus et un Daily à 250 $, on espère pour lui qu’il saura réitérer sa récente perf’ à 5 000 $ obtenue sur les WSOP Online. - VictorP

Le poker en famille

Benoit Grobocopatel

Avec le mot "Robocop" epelé à la lettre près dans son nom, on pourrait croire que Benoît Grobocopatel est paré à toutes les éventualités. Et pourtant, il n'avait sans doute pas prévu que son voisin allait se pointer avec son gros chien sur ce Day 1D. "C'est fou, j'ai payé 10 000 $ et je ne peux pas étendre mes jambes", plaisante-t-il, mais à moitié seulement.

Gros habitué du circuit parisien, Benoît dispute seulement pour sa deuxième fois le Main Event. Il avait tellement peur de venir qu'il a emmené ses parents avec lui. "Je suis là depuis une semaine, mes potes sont venus entre eux, moi, j'ai emmené mes parents. Ils profitent du moment, ils vont aux outlets [grands centres commerciaux où l'on peut faire son shopping à prix réduit, NDLR], à la piscine. On loge au Wynn, mon père fait même un peu de cash-game en PLO 1$/2$ et ma mère joue aux machines à sous. Ça permet de passer du temps avec eux, et de les faire kiffer."

Le Main Event, il en garde un souvenir un peu amer, puisque la dernière fois il avait bust son tapis de 30 blindes en fin de Day 2 avec deux As contre As-6 sur un flop 2-3-4, son adversaire trouvant un 5 pour l'éliminer.

Très performant depuis plusieurs années sur les tournois de la capitale, et sur quelques lives à Marrakech ou Namur, Benoît se frotte à la faune locale sur ce Day 1D. Pour rigoler, je lui ai demandé s'il avait repéré quelqu'un de connu à sa table. "Le siège 5, non, ça a l'air d'être le meilleur de la table". Bingo, face à lui se dresse Joseph McKeehen, vainqueur du Main Event en 2015. "Vraiment ? Tu vois, je l'ai senti un peu qu'il était bon, lui !" - Tapis_Volant

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