Winamax

Level 1 : la Brasilia aussi fait le plein

- 4 juillet 2019 - Par Flegmatic

Level 1 : 100 / 200 BB ante 200
Main Event 10 000 $ (Day 1B)

Negreanu - Effel

"Me voici aujourd'hui en compagnie d'un joueur que nous ne présentons plus," a entamé le vice-président des World Series et Big Boss de ce tournoi Jack Effel avant de... présenter l'homme se tenant à sa droite, égrenant son impressionnant palmarès. Une fois cette fastidieuse et impressionnante liste déroulée, Jacky a donc tendu le micro à un Daniel Negreanu surexcité - que NOUS ne ferons pas l'affront de vous présenter dans ces colonnes - qui s'est empressé de lâcher les mots magiques "Shuffle up & deal!" avant de pointer du doigt la salle en lancer un conseil/ordre à l'intention des joueurs que je n'ai absolument pas compris. Mais, de toute façon, qui a franchement besoin de tips de la part d'un Canadien fantasque déguisé en Jamy de C'est pas Sorcier ?

Il y a du (beau) monde en Brasilia

Comme hier, l'Amazon Room fait le plein, avec huit tables de plus actives au shuffle up que lors du Day 1A. Histoire d'être complet et détaillé (ce qui est traditionnellement plutôt notre genre, vous en conviendrez), voici ce que cela donne : 

Amazon Purple : 42 tables
Amazon Orange : 45
Amazon Tan : 24
Amazon Gold : 9

Brasilia Room

La nouveauté du jour vient donc du côté de la Brasilia Room, elle aussi pleine comme un oeuf pour accueillir un field que l'on attend au moins deux fois plus importants que la veille. De ce que l'on a pu observer, la répartition se fait comme suit :

Brasilia Bronze : 20
Brasilia Red : 28

Brasilia Blue : 19
Brasilia Silver 21
Brasilia Stage : 5

Car oui, cela a bien failli nous échapper, mais même l'estrade surplombant la Brasilia a été réquisitionnée pour accueillir son lot de joueurs du Main Event, placés à l'écart de la foule, au calme, et avec une vue plongeante sur leurs centaines d'adversaires directs. De quoi nous donner un total provisoire de 208 tables, soit potentiellement 1 872 joueurs même si, évidemment, tous les sièges n'étaient pas encore occupés lors de cette première visite, loin de là. En revanche, pour tous ceux qui étaient inscrits à l'avance mais non présents dès le coup d'envoi, leur stack était déjà en place et commençant donc à tourner. Joueurs du Day 1C, si vous ne voulez pas perdre quelques blindes bêtement, vous êtes prévenus : arrivez à l'heure ! Et quant à la présentation de certaines têtes connues repérées autour des tables, on vous fait ça dès le prochain article. En revanche, ne vous attendez pas à y découvrir un quelconque membre du Team Winamax, nos W rouges étant bien trop occupés aujourd'hui à suivre Pierre Calamusa et João Vieira en finale du "5K 6-Max".

La structure du Day 1

Vous vous en doutez, le structure ne change pas d'un iota par rapport au Day 1A, et on peut toujours terminer avec 100 blindes devant soi en se contentant de se maintenir au niveau du tapis de départ. Vous ne nous croyez pas ? Vous voulez un énième rappel chiffré sur pourquoi ce tournoi reste bel et bien le plus beau du monde ? Vous voilà servis.

Level Blindes BB Ante
1 100/200 200
2 200/300 300
3 200/400 400
4 300/500 500
5 300/600 600

Main Event 2019 : le programme

Deuxième journée de départ sur trois. Les 2 378 entrées de l'an dernier seront-elles battues aujourd'hui ? Au vu des quelques 40% d'augmentation de l'affluence enregistrés sur le Day 1A, on serait tentés de le penser. D'autant que l'enregistrement tardif reste ouvert jusqu'à la toute fin du Day.

Mercredi 3 juillet Day 1A
Jeudi 4 juillet Day 1B
Vendredi 5 juillet Day 1C
Samedi 6 juillet Day 2A / 2B
Dimanche 7 juillet Day 2C
Lundi 8 juillet Day 3
Mardi 9 juillet Day 4
Mercredi 10 juillet Day 5
Jeudi 11 juillet Day 6
Vendredi 12 juillet Day 7 (jusque 9 joueurs)
Samedi 13 juillet pause
Dimanche 14 juillet Finale (jusque 6 joueurs)
Lundi 15 juillet Finale (jusque 3 joueurs)
Mardi 16 juillet Dernier jour

Le retour du héros

Tripodi

Joueur de cash-game à la base, Clément Tripodi avait connu le One Time d’une vie sur le Main Event en 2013, l’année où Sylvain Loosli avait terminé 4e. Peu habitué aux tournois, Clément avait terminé à une magnifique 23e place pour un gain de 285 408 $. Marié depuis peu, Clément voulait faire découvrir Las Vegas à sa femme et profite du fait que quelques potes sont venus cette année pour revenir sur le tournoi de ses exploits passés. " Je voulais pas revenir parce que j’avais de trop bons souvenis de 2013, mais en fait, je suis bien content d’être là. Je suis arrivé il y a quelques jours et c’est seulement mon troisième tournoi de l’été. "

Et si on perfait pour gagner son ticket ?

Guerrero

Disputant son 4e Main Event, Antonio Guerrero, serial qualifyer sur Winamax sous le pseudo « Karma007 », n’a pas réussi à prendre son ticket cette année. Pas bien grave, il a trouvé sa méthode pour ne pas rater le plus beau tournoi du monde. " Je me suis dit que je si je montais 10 000 $ en cash ou en faisant une perf’ sur un autre tournoi des Series, je ferai le Main ". Mission accomplie puisque Antonio a terminé 9e de l’Event #68, une épreuve online à 1 000 $ sur laquelle il a pris 22 444 $. Malgré plusieurs tentatives, Antonio n’a jamais réussi à se hisser dans les places payées. Et si c’était pour maintenant ?

Anecdotes, statistiques et citations à la con

Deux randoms français se dirigeant vers la table télévisée du 5K 6-Max. "Vas-y, on va voir la table finale du 5K 6-Max, y a João Vieira dessus." "Ah merde, je croyais que c’était Yoh_Viral !"

Pavilion Room

545 : le buy-in du Mega Satellite pour le Main Event qui occupait une majeure partie de la section White de la Pavilion Room. Alors que le tournoi a démarré à 10 heures, ils étaient lors de notre passage encore plus de 400 à se battre pour le précieux ticket pour le Big One.

John Hesp

4 juillet et donc Independence Day oblige, nous allons partir aujourd'hui à la recherche du plus beau patriote, celui ou celle qui s'est donné à fond pour faire honneur au pays de l'Oncle Donald et de sa précieuse bannière étoilée. Pour l'heure, le grand vainqueur est... Britannique, assis sur l'une des tables secondaires du vaisseau ESPN, est une véritable star ici depuis sa quatrième place remarquée sur le Big One en 2017, vous l'avez bien sûr reconnu, il s'agit de l'éminemment sympathique John Hesp ! Good luck John!

Level 1 : on a déjà croisé plein de copains

- 4 juillet 2019 - Par Flegmatic

Level 1 : 100 / 200 BB ante 200
Main Event 10 000 $ (Day 1B)

Seiver - Fleur - Pingray

Oubliez Daniel Negreanu, qui a bien entendu immédiatement rejoint la table télévisée principale après avoir donné le shuffle up ; oubliez l'excentrique John Hesp, son habituel patchwork de chemises, son chapeau et son drapeau ; oubliez même le Champion du Monde 2005 Joe Hachem, assis de l'autre côté du Thunderdome. Notre table TV à nous, que l'on adorerait voir sous les feux des projecteurs, se trouve à l'emplacement 79, du côté de la section Red de la Brasilia, où sont assis côte à côte Scott Seiver, Alexis Fleur et Hugo Pingray. Pour le folklore, on a même envie d'ajouter le joueur en siège 6, que l'on avait déjà remarqué l'an passé grâce à sa belle collection de tee-shirts, à raison de un différent pour chaque nouvelle journée de tournoi.

Alors Alexis, table facile ? "M'en parle pas, souffle le runner-up du SISMIX 2016. Sur mes deux derniers Main Events, j'étais avec des Ricains qui comprenaient rien, cette année ce n'est pas vraiment la même. Je m'en étais pas mal sorti d'ailleurs : sur 50 000 de starting, j'avais monté 110 000 et 180 000. D'ailleurs c'est étrange ce nouveau tapis de départ de 60 000 avec un gros jetons de 25 000. Ça casse un peu le délire. Ils avaient peur de manquer de jetons ?" Alors que certains observateurs parlent de franchir la barre des 10 000 joueurs pour cette 50e édition, un début de réponse peut effectivement peut-être se trouver ici...

Ils vont deux par deux

Cette table n'est cependant pas la seule à accueillir deux de nos compatriotes, puisque non loin de là en Brasilia, Alexandre Reard a vite été rejoint par Philippe Narboni. Deux joueurs arrivés à Sin City dès le début des festivités et qui ne vivent pour l'instant pas un grand été. Gageons que ce Big One saura leur sourire.

Peu avant, c'est en Amazon, juste à côté de la table finale du "5K 6-Max" que nous avions rencontré un certain Matslide. Après avoir fait l'impasse sur Vegas l'an dernier, ce régulier de nos tables online comme de nos festivals live s'est laissé de nouveau tenter par les lumières du Strip, où il a d'ailleurs passé une majeure partie de son temps jusque là. "Je suis ici depuis un mois, précise l'intéressé, à jouer principalement du cash. Les tournois, j'ai fini par en avoir un peu marre. Ça ne se passe pas très bien pour l'instant mais je suis quand même là !" Preuve que le Main Event reste un incontournable même pour un quasi retraité des MTT, Mat' est arrivé "une heure et demie en avance ce matin," pour être sûr d'avoir sa place et de pouvoir commencer à l'heure. La journée risque d'être longue, mais aussi animée, le Français étant le premier à se lever pour se précipiter dans le rail de la finale juste à côté, à chaque coup à tapis. Et quand on connaît le pedigree de quelques-uns des supporters de nos pros Pierre Calamusa et João Vieira, il ne risque pas de s'ennuyer.

Thomas Cazayous

Alors que j'étais en train de m'éloigner pour partir à la découverte du reste de la salle, j'entends Matslide glisser à son voisin de droite un petit "Oh et au fait, félicitations !" Et pour cause, ce voisin n'est autre que Thomas Cazayous, vainqueur du "3K 6-Max" trois semaines plus tôt. "Et encore, Jérémy [Saderne] a fait mieux que moi. Et en moins de temps !" Ne sois pas modeste Thomas : 415 000 $ dans la poche en trois jours de tournoi, on en connaît beaucoup qui en rêvent, au Rio comme en dehors.

Un tournoi de cartes comme un autre

Guichard

Quand je croise Paul Guichard sur le Main Event, il me dit en plaisantant qu'il s'agit juste d'un "tournoi de cartes comme un autre." Plutôt que de me parler des coups qui lui ont fait perdre 15% de son stack sur le premier niveau, le nouveau Pro Dream PMU préfère me raconter la frayeur qu’il a eu ce matin. Explication, un tremblement de terre de magnitude 6,4 sur l'échelle de Richter a frappé la Californie tôt ce matin et beaucoup de joueurs français en ont ressenti les secousses.

"Les lits ont craqué, les fenêtres tremblaient. Je me suis dit 'Putain, je vais pas mourir avant le Main Event, quand même !' Les gens ont même couru vers les issues de secours. J’étais à poil, j’ai du mettre un caleçon et sortir aussi. On s’est tous retrouvé vers les issues de secours, tous ensemble, mais on savait pas quoi faire. Du coup, on est revenu dans nos chambres !"

On espère que sur le Main Event, Paul va réussir à faire trembler ses adversaires et nous rappeler aux bons souvenis de son EPT Deauville 2012.

Le Main Event pour seulement 6 €

Hutte

Croisé dans l’Amazon Room, Henry Hutte est un qualifié Winamax pas comme les autres. Qualifié via un Expresso il y a plus d’un an, il n’avait pas encore l’âge légal pour rejoindre les rangs du Main Event. Il a demandé aux équipes de Winamax s’il pouvait repousser son voyage pour venir sur cette édition 2019.

Disputant des Expresso à 6 € par paquets de 5 ou 6 pour gratter des Miles, il a eu la surprise de tomber sur l’Expresso qualificatif pour le Main Event, avec un package à 11 000 € à la clef. "J’ai tout de suite compris ce qu’il se passait, j’ai fermé toutes mes autres tables et j’ai focus. Je me souviens que j’avais touché full avec Q9 sur Q99 sur la dernière main et mon adversaire en heads-up a envoyé son tapis pour 5 fois le pot ! J’ai complètement vibré sur le moment et j’ai bossé mon jeu pendant un an en pensant à ce Main Event, pour être prêt."

Croupier de métier à Lille, Henry s’était déjà qualifié pour la finale du Winamax Poker Tour en 2017, il avait alors fini 57e pour 1 400 €, sa meilleur perf’ à ce jour. Autant dire qu’il devrait bien kiffer cette expérience sur le plus beau tournoi du monde.

Balls on the table

Stropoli

Pour son premier Main Event, Julien Stropoli se fait déjà malmené par ses adversaires. Je le vois 3-bet à 2 100 au bouton après un open à 700 du cut-off. Les deux joueurs voient le flop T9T sur lequel Julien envoie une mise de continuation à 1 600. Sur la turn 9, Julien poursuit son agression en plaçant 5 500 devant lui, mais se fait check/raise à 16 000. Il folde sagement pour se faire montrer un bien curieux AK. Pas très heureux de voir sa table féliciter son adversaire pour avoir mis (en anglais dans le texte) " ses couilles sur la table ", Julien Stropoli remet sa musique et essaie d’oublier le mauvais coup qu’il vient de subir, avec un stack encore décent de 55 000 jetons.

Anecdotes, statistiques et citations à la con

Jean Montury - Frederik Brink

 2 : le nombre de Champions EPT sur cette photo, avec Jean Montury, titré à Malte en 2015 et Frederik Brink (anciennement Jensen), vainqueur à Madrid en 2012. "Et le petit juste à ma gauche, il ne te dit pas quelque chose ? Je n'arrive pas à retrouver son nom..." Après un rapide tour de la question en salle de presse, non, désolé, personne ne voit. En revanche, ce que l'on peut faire, c'est prévenir Jean que le grand barbu danois connaît le chemin sur ce Main Event, pour s'être hissé jusqu'en 12e place l'an passé.

"Je voulais venir jouer le Main Event grâce au KING5, mais j’avais une équipe de merde." Signé : un joueur qui était dans l’équipe de Tapis_Volant.

 1 700. Le nombre, a minima, de joueurs d'ores et déjà inscrits sur ce Day 1B, après un niveau de deux heures. Allez, on fait grimper tout ça !

Level 2 : où l'on travaille nos sosies

- 5 juillet 2019 - Par Tapis_Volant

Level 2 : 200 / 300 BB ante 300
Main Event 10 000 $ (Day 1B)

Le clone de John Cynn

Monfort_Cynn

Débarquant à la table de Ronan 'Roroflush' Monfort, qui dispute cette année son 3e Main Event, après avoir deep run sur l’édition 2016 et 2017, je suis interpellé par l’un de ses voisins de table, qui ressemble étrangement au John Cynn de l’an dernier. Ayant aperçu le tenant du titre hier lors du shuffle up and deal du Day 1A, j'ai bien conscience que ce n’est pas lui, mais on dirait vraiment son frère jumeau. Je me dis que ça va pas passer si je raconte ça, qu'on va me dire "c'est raciste, ça, c'est parce que c'est un Asiat', c'est ça ?", mais Ronan me confirme mon impression. "Tout le monde lui dit apparemment, l’an dernier, ses parents l’ont même félicité pour avoir gagné le Main en voyant les photos du vainqueur !" Dans le rail, une dame d’un certain âge m’interpelle : "Is he John Cynn ?", en me montrant une photo du vainqueur 2018 sur son téléphone. Je lui raconte l’histoire. "Amazing, he looks like his clone !"

Un rêve de gosse

Paul Patouillard

Paul Patouillart, plus connu sous le pseudo 'Lapatouille' participe à son premier Main Event. "Un rêve de gosse, clairement, je kiffe vraiment. En plus, j’ai Maria Ho à ma table !". Il m’explique qu’il avait prévu de le jouer de toute façon, en se disant qu’il allait le buy-in si son Vegas se passait bien et en se faisant staker si ça se passait moins bien. Vu qu’il n’a pas eu beaucoup de résultats pendant son mois passé à Sin City, il a décidé de vendre 50% de son action. Je ne vous dirais pas qui lui a acheté une grosse partie de ses parts, mais sachez qu’il s’agit d’un joueur très connu qui m’avait dit au début de Vegas "Paul, je le stake sur n’importe quel tournoi, tellement il est fort. Il me dit ce qu'il veut jouer, et je le stake", un compliment qui fait plaisir venant de ce joueur en question.

On est pas bien, en 9-max ?

Yves Rolland

104e du Monster Stack pour 6 593 $ et 61e du Crazy Eights pour 11 701 $, Yves Rolland s’est chauffé pour prendre part à ce Day 1B du Main Event, son premier également, en ayant tout de même vendu quelques parts. Bien déçu de l’élimination prématurée de ses deux potes Jonathan Therme et Florian Ribouchon hier sur le 1A, Yves me confiait qu’il aurait préféré une structure plus rapide sur ce premier jour. "Deux heures, c’est vraiment trop long. Le 888 $ avec 30 minutes pour le Day 1 et une heure pour le Day 2, c’était parfait. Ils devraient faire une heure, ou 90 minutes à la limite." Yves Rolland m'expliquait qu’il était bien content de jouer aujourd’hui, en 9-handed. "Demain, ils vont jouer en 10-handed, ça a été annoncé, c’est quand même bien mieux, en 9-max !"

Dyer another day

Michael Dyer

"On ne va pas se mentir, il ne sera pas le finaliste de Main Event WSOP le plus évident à retrouver les prochaines années au sein d'un field de plusieurs milliers de joueurs." Ainsi écrivions-nous il y a près d'un an, au sein de l'article relatant l'élimination en troisième place du Main Event 2018 de Michael Dyer. Il faut croire que nous avons à l'époque largement sous-estimé notre propre capacité d'observation puisque nous venons bel et bien de mettre la main sur le Texan, confortablement installé dans la partie Orange de l'Amazon Room, sans faire de bruit, comme il en avait l'habitude l'an passé. Large chipleader à cinq joueurs restants, avec plus de 40% des jetons en circulation, Michael avait ensuite perdu plusieurs coup d'affilée contre Tony Miles, ne revenant que short stack pour la toute dernière journée du tournoi.

Peu après cette énorme gain à 3,75 millions de dollars, celui qui n'avait jusque là que des lignes à Vegas a été pris du virus de la bougeotte et avec réussite, remportant notamment un Side Event à 5 300 $ de la dernière PCA pour 336 000 $. Vu ensuite à Melbourne pour les Aussie Millions, à Barcelone pour le World Poker Tour, à San Jose et à Seminole, Dyer a retrouvé le chemin de Sin City cet été, signant deux min cashes sur deux autres tournois aux fields stratosphériques, le Big 50 et le Millionaire Maker. De retour dans son jardin, peut-il de nouveau signer un deep run sur le Big One ? Quoi qu'il en soit, il aura donc du mal à passer inaperçu.

Anecdotes, statistiques et citations à la con

MOts croises

Un joueur qui s'ennuie tellement sur ce Day 1B qu'il a besoin de se faire les Mots croisés du New York Time pour passer le temps.

 1. Le nombre de joueurs français notés par l'organisation sur la liste des "notable players" du jour (merci à notre confrère FloFlo pour la remarque), et il s'agit de Hugo Pingray, déjà cité dans ces colonnes. Si l'on est bien sûr contents pour Hugo, on a quand même envie d'aller leur demander : "Do you know Antoine Saout?"

Sosie de merde Mikedou

Combien pour ce sosie de merde de profil vieux (oui bon d'accord ça fait beaucoup de conditions) de notre Mikedou national ?

Croupière Patriote
Et le prix de la croupière patriote du jour est attribué à...

Level 2 : on continue les présentations

- 5 juillet 2019 - Par Flegmatic

Level 2 : 200 / 300 BB ante 300
Main Event 10 000 $ (Day 1B)

Est-ce l'effet 4 juillet ? Toujours est-il que, sur Twitter, l'organisation ne communique toujours pas au-dessus des 1 800 joueurs préalablement annoncés sur ce Day 1B. Même si l'on peut désormais s'enregistrer jusqu'à la toute fin de cette journée, les 2 378 entrées de l'an passé seront vraisemblablement difficiles à atteindre, et le total des deux premières journées devrait être sensiblement équivalent entre 2018 et 2019. Beaucoup de bruit pour rien donc ? Attendons demain pour être fixés. Et en attendant, the show must go on!

Allain et les anciens

Adrien Allain

"Table difficile, il va falloir s'accrocher." Ainsi me glisse Adrien Allain au moment de venir le saluer, avec un petit sourire narquois qui en dit long. Et pour cause, le Breton n'a, en tout cas au premier regard, pas tiré le pire seat draw de ce Day 1B, avec des voisins de table dont la moyenne d'âge approche sans peine les soixante printemps. A priori de bon augure pour Zlatan35, qui n'a atteint qu'une seule fois les places payées du Big One à Vegas... il y a neuf ans, même s'il a entre temps terminé 13e du Main Event des WSOP-Europe en 2013, année du duel final Adrián Mateos - Fabrice Soulier.

Neil Blumenfield

On conseille tout de même à Adrien de garder un oeil sur ce joueur, Neil Blumenfield, troisième du Main Event en 2015, derrière Joe McKeehen. Si l'homme au chapeau n'a pas chamboulé ses habitudes de jeu depuis, s'inscrivant majoritairement sur des tournois à trois chiffres de buy-in, il connaît mieux que beaucoup de personnes la structure de ce tournoi.

A Lhote of luck

Joffrey_Lhote

Du côté des Français qui ont connu un beau début de journée, Joffrey Lhote, l’homme qui a rejoint les rangs de PMU en gagnant trois tournois le même soir sur une promotion que Erwann Pecheux qualifiait de "impossible à gagner". Joffrey dispute son premier Main Event cette année et a connu un départ en fanfare.

D’abord, il trouve la quinte max avec 6-4 suité sur un tableau A-5-2-T-3 quand son voisin avait un 4 pour une quinte inférieure. Ensuite, il déstacke un short-stack avec K-J suité sur K-J-4, son adversaire dépité retournera les As après avoir payé le check/raise à tapis de Joffrey sur le flop.

Grâce à ces deux coups, Joffrey Lhote pointe à 105k à la fin du deuxième niveau de la journée.

"One bluff per day ?"

Valentin_Messina

15e du Main Event en 2017 pour 450 000 $ après avoir été chipleader une bonne partie du Day 7, Valentin Messina est conscient que ce sera dur de faire mieux. "Mais bon, j’y crois quand même. Regarde Antoine Saout, il a bien fait deux TF !" Arrivé le 22 juin à Vegas, Valentin n’a joué que 4 tournois, en a deep run un et fait deux bulles sur des gros bad beats. Quand je suis arrivé pour immortaliser le moment, il était en train de se faire bluffer par un papy, qui a payé son 3-bet et donk 3-barrels avec Roi-Dame sur un tableau 76754 quand Valentin avait As-Dame.

Un peu contrarié de voir son adversaire lui claquer sa main après le coup, Valentin se tourne vers lui en lui demandant : "One bluff per day ?" Rien de dramatique pour le moment pour Valentin qui dispose encore de 45 000 jetons pour combattre, même s’il se souvient qu’il y a quelques minutes, il avait 80 000.

Anecdotes, statistiques et citations à la con

Sarah_Herzali

"J’ai sorti les loupes", signé Sarah Herzali qui éprouve quelques difficultés à discerner les cartes sur ce Main Event. "T’imagines si j’annonce couleur et qu’en fait, j’ai un trèfle et un pique en main ?"

Sosie Dave Grohl

On connaissait Joe 'Frank Zappa' Elpayaa, il faudra désormais composer avec ce joueur anonyme, qui nous a furieusement fait penser à Dave Grohl, ancien batteur de Nirvana, leader des Foo Fighters et multi-instrumentiste de génie. Encore quelques membres à trouver et on tient un supergroupe de légende.

Patriote

Patriote 2
Le dress code pour participer à ce Main Event était visiblement strict du côté de BestBet.

Diable
On a rencontré le diable, ce joueur qui s'habille chaque année du même costume, apporte ses deux cymbales et les fait résonner un grand coup dans le Rio pour célébrer le shuffle up and deal. Jusqu'à cette année ? Non seulement n'avons-nous rien entendu de suspect mais en plus nous n'avons trouvé trace d'aucun instrument à ses pieds. Si même les traditions les plus étranges du Big One se perdent...

Level 3 : il n'y a plus personne en Miranda

- 5 juillet 2019 - Par Flegmatic

Level 3 : 200 / 400 BB ante 400
Main Event 10 000 $ (Day 1B)

Alors que le guide officiel nous annonçait deux "joueurs notables" assis au coup d'envoi dans la aussi fameuse que mal-aimée Miranda Room, la salle attenante à la Poker Kitchen - pardon, le WSOP Café - était désespérement vide. Alors, fake news ? Plutôt un bon vieil équilibrage en bonne et due forme, qui a contraint les rares âmes un temps présentes là-bas à s'envoler vers d'autres cieux. Mais rassurez-vous, la moisson d'infos fut bien meilleure dans les autres pièces du Rio.

Montois prend l'eau

Julien Montois

Petite forme pour Julien Montois dans la partie Purple de l'Amazon, dont le tapis a déjà fondu de plus de moitié. "J'ai dans les 22 000, précise-t-il, quelque peu penaud. J'ai perdu tous les coups !", ajoute-t-il, histoire de simplifier l'histoire. "Tu veux une HH ? Au deuxième level, UTG ouvre à 800, je paie au bouton avec une paire de 8 et la BB défend. Flop 4-5-Roi rainbow, tout le monde checke. Turn 8, miam miam. La BB lead un tiers du pot, UTG fold et je call. Turn Valet, il refait un tiers et je relance à 6x. Il snap call avec 6-7. Et sinon j'ai aussi fait brelan d'As contre une flush rentrée river."

Qualifié pour ce Main Event sur Winamax.fr à partir d'un billet de 100 € ("J'ai fait le sat à 100 pour le ticket à 500 et ensuite le vrai sat'. Sur la même soirée j'ai même gagné un 10 € 6-Max pour presque 5 000 €"), Julien vit pour l'instant un premier Vegas compliqué. "Je suis arrivé il y a quinze jours, mais sans rien faire de probant. Les huit premiers jours je n'ai même fait que jouer. J'avais prévu de rester jusqu'au 18, mais je vais sûrement écourter, je suis fatigué physiquement et mentalement comme jamais. Je suis en train de me faire détruire sur ce tournoi et je le sens, les coups perdus m'affectent vraiment." Ne comptez pourtant pas sur lui pour baisser les bras. "C'est intéressant, je me retrouve dans une position que je ne connaissais pas. Et puis je continue d'y croire, je vais me battre jusqu'au bout !" On ne cesse de le dire, encore plus à ceux qui le jouent pour la première fois : plus que n'importe quel autre, ce tournoi n'est jamais terminé.

Le qualifié mystère

J'aurais aimé vous parler d'un autre qualifié, Olivier de son prénom, passé lui par l'un de nos Expresso Qualifiers à 6 €, mais j'ai été victime de ce que l'on est en droit d'appeler un "bad beat de couvreur". Après moins d'un niveau disputé, la table d'Olivier a cassé pour laisser place au "bureau" des enregistrements tardifs. Problème, si j'avais bien pris soin de noter son seat draw, je n'ai pas pu imprimer son faciès puisqu'il n'était tout simplement pas encore à table au moment du shuffle up & deal. Mais ses potes Mathias et Ludo, si.

"Olivier, il est no stress !, soufflait ainsi le premier. Il aime prendre son temps. À l'heure qu'il est il est sûrement en train de prendre son café, tranquille." "Et puis surtout, on est arrivés il y a deux jours, poursuit le second. On n'est pas encore complètement réglés niveau décalage horaire. En tout cas, on est tous des joueurs réguliers de Winamax. On est là pour deux semaines, moi je vais principalement joué en cash et j'espère pouvoir faire le Little One Drop." Merci messieurs pour ces précisions. Maintenant, si vous ou Olivier lisez ces colonnes, n'hésitez surtout pas à vous manifester, ce serait un plaisir de pouvoir mettre un visage sur le prénom et même prendre un petit cliché souvenir.

Vers un Day 1C à guichets fermés ?

C'est ce que semble en tout cas signifier ce tweet signé WSOP. En clair, tous ceux qui veulent jouer le Day 1C sont fortement encouragés à s'inscrire en amont, au guichet ou en ligne. La raison est très simple : il semblerait que la capacité maximale de 519 tables s'apprête à être atteinte. Oui, vous avez bien lu. Sachant que le Day 1C se joue traditionnellement à dix joueurs par table, pour pouvoir caser le plus de monde possible, cela vous donne une petite idée de l'affluence attendue demain au Rio (5 190 joueurs au bas mot pour ceux qui auraient arrêté les maths en primaire). Effrayant et excitant à la fois. Pour ceux qui ne verraient pas ce message et se feraient recaler vendredi, un dernier recours subsiste : s'inscrire avant les départs des Day 2AB et 2C, pour démarrer le tournoi dès la deuxième journée, avec un tapis de départ tout ce qu'il y a de plus correct de 75 blindes.

Anecdotes, statistiques et citations à la con

Moundir

Casquette WSOP avec drapeau apparent, hoodie floqué USA : Moundir a tout donné pour essayer de se faire passer pour un Yankee pur souche en ce 4 juillet mais ça ne prend pas avec nous, désolé.

 7 : le nombre de joueurs en fauteuil roulant repérés dans l'Amazon Room. Preuve supplémentaire, si besoin était, que le Big One représente le rêve de tout joueur de poker et reste accessible à tout le monde, même aux personnes en situation de handicaps parfois lourds.

Rémi Castaignon

152 900. En dollars, la somme remportée pendant ce temps par Rémi Castaignon sur le Main Event du Planet Hollywood, un tournoi à 1 600 $ qui a rassemblé 744 entrées. Grâce à notre collègue de Winamax.es Álex, on sait que le vainqueur de l'EPT Deauville 2013 a signé un deal à trois avec le Britannique Ben Farrell - sacré deux semaines plus tôt sur le WPT 500 de l'Aria - et l'Espagnol Ignacio Molina. GG Rémi et à très vite sur le Main !

 145 000. Le tapis de Matslide, au dernier recensement. On a notamment vu le Français prendre un gros pot en misant quelque chose comme 21 000 sur la rivière d'un board 77599, se faire payer et montrer A9 pour une main qui était plutôt sympa au flop, pas mal turn et franchement cool river.

C'est terminé pour le sympathique John Hesp. Après avoir tout mis au flop avec un flush draw max, le finaliste 2017 a vu son adversaire rentrer river son tirage quinte par les deux bouts. C'est également terminé pour l'homme aux douze bagues WSOP-Circuit Valentin Vornicu et Dhesikan Ananchaperumal. Non, nous non plus on ne sait pas qui est ce dernier mais il faut bien rentabiliser la fonction copier/coller.