Alex (Winamax.es) Steven (Winamax.fr)
Mais… que lis-je en haut à droite de mon ordinateur ? Dimanche 9 juin 2019 ! Que peut bien vouloir signifier cette date ? Pas mal de choses en fait : elle démontre déjà qu’on travaille le dimanche, preuve qu’on l’aime ce boulot. Elle veut aussi dire qu’il y a 35 ans déjà, une dame courageuse mettait au monde un beau bébé, futur cagoulé de Las Vegas et d’ailleurs (moi même, coucou !) et pour fêter ça, quel plus beau cadeau d’anniversaire que de débuter la couverture de la 50e édition des WSOP sur Winamax en ce jour. Vous pouvez me prendre pour un fou, mais pour un couvreur de poker passionné, et je le suis, vous ne trouverez pas meilleure destination pour combler vos désirs.
Cela fait déjà presque une semaine que j’ai posé ma valise à Sin City pour la 8e fois de ma vie, avec pour mission, comme tous les ans, de vous faire vivre à notre façon, ces World Series Of Poker de Las Vegas. Le plaisir est intact, qu’on se le dise tout de suite, et ce ne sont pas les semaines de travail acharnées à venir qui viendront me couper les jambes. Au pire, on sera surement un peu amoché avant le début du Main Event, mais tel un Neymar Jr des surfaces, on se roulera sur 20 mètres, on nous passera un coup d’éponge magique sur le front, et ce sera reparti jusqu’à la finale (et non les 8e).
L’occasion était trop belle de ne pas pouvoir profiter de cette ville avant d’envoyer quotidiennement des petits pavés écrits qui, je l’espère, comblerons nombre d’entre vous au petit déjeuner. D’habitude, j’aime bien la pousser un peu pour profiter, après le Main Event, mais cette année, j’ai préféré me concentrer sur l’entrée plutôt que le dessert. Du gambling, un peu de gambling, quelques achats aux outlets, du poker aussi, et parfois, mais alors de façon très passagère, un tout petit peu de gambling. Voilà à quoi on pourrait résumer ma première partie de séjour dans cette ville du vice. Je tiens d’ailleurs à remercier les Dieux de la chatte, qui m’ont épargné cette douloureuse expérience de couvreur (les croupiers sont pas mal aussi) qui consiste à bien se cagouler en casino, avant de commencer à travailler. Et donc travailler pour rembourser, quelle horreur. Non, je n’ai pas fait une Tapis Volant, c’est à dire un braquage dans un casino de la vieille ville, mais disons que je n’ai pas trop perdu non plus, et vu ma consommation de machines à sous, on peut presque parler d’une solide perf’.
Les quelques photos qui arrivent ci-dessous permettront de s’envoler un peu du Rio, avant d’y rester une bonne partie du temps ensuite, la tête parfaitement dans le guidon, jusqu’à trouver un nouveau grand champion du monde mi juillet. Mais attention, je vous préviens, certaines journées de juin, aucun couvreur ne sera au Rio à trainer sa lourde carcasse dans le froid de la climatisation, et les WSOP poursuivront leur bonhomme de chemin tranquillement. Vous montrer également des aspects de cette ville qui méritent d’être vu, c’est également une partie du plan qui vous attend pour cet été. Pour tout ce qui est chipcount et seat draw, l’armée de Pokernews sera là pour faire plaisir à tout le monde. Mais pour tout le reste, le fun, l’insolite, l’inédit, le WTF et les cool stories, bienvenue, vous avez frappé à la bonne porte.
Vegas, à vivre, c’est juste inédit. Vegas, à partager, ce sera notre mission de l’été.
Une des vues de notre villa, soleil couchant
C'était l'un des premiers WTF de mon arrivée. Me suis dis... "mais attends, il n'y avait rien ici l'an dernier ?!" Les Américains ont la folie des grandeurs, personne n'apprend rien, et quand ils sont motivés pour un projet, sportif de surcroit, ce ne sont jamais les derniers pour envoyer du bois. Je vous présente le futur stade des Oakland Raiders, un monstre de technologie, à n'en pas douter. Quand on sait le bijou qui a été construit il y a peu sur le trottoir d'en face, de l'autre côté de l'autoroute I-15, la "T-Mobile Arena", on peut leur faire confiance pour offrir aux fans de foot US une enceinte digne de ce nom. Nom qui serait pour l'instant, "Las Vegas Stadium". En attendant un gros sponsor ?
Secret de polichinelle désormais, et je ne remercie pas Tapis Volant, Harper, Greg Ceran Maillard et les autres d'avoir dévoilé notre couverture, mais oui, nous sommes bien pour la plupart des mini cagoulés de ce jeu. J'ai tenté ma chance sur un 150$ du Golden Nuggets, sur lequel je n'ai malheureusement pas écrit l'histoire, mais je voulais surtout montrer le petit détail qui tue sur la photo : Je suis le 600e entrant à ce moment précis, et le 200e sur liste d'attente ! Fût un temps pas si lointain, je connais des casinos ou des rooms de poker qui auraient sauté au plafond en découvrant un field aussi imposant. En France, les tournois d'Apo à faible buy in également, ont montré des signes de forces qu'il est difficile de remettre en question. Le poker amateur tourne à plein régime, et cette affluence sur ce random 150$ du Golden Nuggets n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Entre les tournois WSOP à low buy in, et les multiples offres de tournois dans tous les casinos de Vegas, j'ai comme l'impression que cette année s'annonce particulièrement juteuse à beaucoup de niveaux.
Quand tu reçois AA et qu'un papy Américain t'envoie 60 blindes avant le flop. Avec As-Roi. "DJi DJi sir"
Certains deviennent fous devant ces machines, et jure qu'elles ne font que perdre les clients. D'autres ressemblent à des zombies qui ont la particularité de faire pousser des dollars toute la journée dans les poches, crédit illimité. Quand ils perdent ? No reaction. Quand il gagne ? No reaction. Quelques petits malins déposent un billet de 20$ en attendant que la serveuse passe, et lance le fameux "cocktail anyone ?". Un privilège réservé aux clients qui dépensent leurs dollars. Mais eux ne cliquent jamais, et patientent simplement qu'elle revienne les mains pleines, juste histoire d'avoir un verre à 1$, le tips. Et il y a la dernière partie, celle dont je vais faire partie, les énervés qui cliquent beaucoup et qui souvent déroulent. La quoi ? La variance ? Connais pas. La frontière entre la brokerie et le megabonus est tellement proche que je comprendrais presque qu'il est très facile de se perdre.
Ça c'est... un taxi... au milieu du Nevada (parking du Rio ici)... en 2019. Tabou en France, le Cannabis est un sujet totalement ouvert dans le Nevada, et de plus en plus d'Etats dans le pays globalement. Pas impossible que je tente d'en savoir plus sur cette herbe magique. Quelques joueurs ont investi des billes dans ce nouvel or vert. Oseront-ils m'en dire plus ? Eh, ce sera l'année de pas mal de défis.
Petit passage obligatoire du côté des outlets. Il y en a dans le Nord, il y en a dans le Sud. C'est quoi des outlets ? Une zone commerciale géante, avec des magasins dans tous les sens, et pas mal de grandes marques représentées. J'ai acheté une paire de Nike à 30$ dans l'une de leur boutique, elle est à 60€ chez nous. J'ai trouvé des Jean's Levis à 30$, je crois qu'il faut presque doubler le prix aussi chez nous. Bref, j'ai toujours préconisé de partir léger de France pour faire le plein ici, et bien sachez que les choses n'ont pas changé, et que ça vaut toujours autant le coup.
Pas la photo de l'année, mais le dingue de NBA que je suis, ne pouvait pas manquer les Finals. Cette année, Toronto fait sa loi, et dans les allées de Vegas, l'ambiance est différente. Les fanboys de Lebron James ont laissé leur place à ceux de Toronto. Des Américains, des blancs, des noirs, des jeunes, des vieux, des Asiat' en pagaille... c'est aussi ça la différence avec Toronto cette année. La NBA a ça de magique, elle fait ressortir les villes de son pays, pour les mettre le plus en avant possible sur la mapmonde, le temps de quelques semaines. Et en l'occurence, croyez moi, tous les parieurs de Vegas savent en ce moment où situer Golden State et Toronto sur cette carte. La folie de ce sport est toujours intacte aux Etats-Unis, vive la NBA !
Enfin, en arrivant dans la salle Media, petite larme à l'oeil, puisqu'on n'a même pas pu dire au revoir à ce fameux tableau blanc, que l'on consultait tous les matins comme si on était encore à l'école, pour savoir dans quelle salle allait se dérouler tel tournoi à telle heure. Le numérique les amis, le numérique. Hop, ça dégage le tableau blanc, cette année, on est sur les WSOP 2019 !