Winamax

Mercredi 27 juin : demandez le programme !

- 27 juin 2018 - Par Flegmatic

table tv

Après une journée riche en émotions, vécue aux côtés de Guillaume Diaz lors de son épopée sur le Monster Stack, n'allez pas croire qu'on va laisser retomber la tension. Quatre de nos Team Pros ont rendez-vous à quatorze heures pour disputer le Day 2 du 3 000 $ Big Blind Ante, tandis que le Monster Stack, le 1 500 $ Bounty et le Limit Hold'em Championship connaîtront leur dénouement. Préparez le popcorn.

11h (20h en France) - Event #55 : NLHE Tag Team 1 000 $ (Day 1)

Le grand retour de l'épreuve par équipes ! Pour rappel, sur ce tournoi, le poker se joue à plusieurs, en constituant des teams de deux à quatre joueurs. Autant dire qu'il s'agit potentiellement du bracelet le plus abordable de tout le festival (250 $ par personne si l'on joue à quatre). Petit changement de règlement cette année : chaque membre de l'équipe doit jouer au minimum un niveau d'une heure, sous peine de disqualification. Il faut dire que les abus étaient nombreux les années précédentes, où il suffisait de jouer une main pour être un partenaire valide, avant de laisser le champ libre au joueur le plus expérimenté de l'équipe. Pas de ça donc en 2018, mais on imagine que la bonne humeur et le brouhaha ambiant qui règnent d'habitude sur ce tournoi seront bien au rendez-vous.

11h : Event #48 - NLHE Monster Stack 1 500 $ (Day 4 et Finale)

Après la belle épopée de Guillaume Diaz, qui l'a mené jusqu'en 58e place sur 6 260 joueurs, nous avons un peu perdu de vue ce tournoi, qui offrira tout de même plus d'un million de dollars à l'un des 29 petits veinards à avoir franchi le Day 3. Un Brésilien répondant au nom de Vitor Rangel est pour l'heure le mieux placé, devançant un field où nous n'avons reconnu que l'Américain Steve Billirakis, tranquillement installé au coeur du peloton, et qui tentera d'accrocher un troisième bracelet à son poignet. Petite pensée pour l'Espagnol David Cabrera Polop, lanterne rouge, et qui a empaqueté 20 000 jetons mardi soir soit... deux antes.
NLHE Monster Stack : le chipcount complet du Day 4

Midi - Event #53 : Pot Limit Omaha Hi Lo 1 500 $ (Day 2)

Vous risquez d'entendre parler d'une des variantes préférées de Michel Abecassis, car il reste du beau monde sur l'Event 53 Pot-Limit Omaha High-Low. 191 joueurs sont encore en course pour s'emparer des 244 370 $ et du bracelet promis au futur vainqueur du tournoi et on devrait vite passer la bulle, puisque 141 d'entre eux ne repartiront pas les mains vides. Antoine Labat mène les troupes françaises avec le onzième tapis à la reprise (76 000), suivi de près par Jean-Paul Pasqualini (74 200) et Bruno Fitoussi (70 200). Sloane Martin ferme la marche et devra un peu plus batailler avec 21 300 jetons et le 132e tapis pour ce Day 2. Le gratin est en place, avec notamment Eli Elezra, Daniel Negreanu et Mike Matusow dans le Top 10 du tournoi. Tout ce beau monde reprendra au niveau 600 / 1 200 à partir de midi.
Pot Limit Omaha Hi-Lo 1 500 $ : le chipcount complet du Day 2

Midi : Event #51 - NLHE Bounty 1 500 $ (Day 3 et Finale)

C'est terminé pour les français après l'élimination de Lorenzo Lavis en 46e position (4 765 $). Les 29 rescapés du tournoi repartiront à la cueillette aux bounties et tenteront d'attraper les 272 765 $ de la victoire à partir de midi. L'érythréen Ranno Sootla reviendra avec la casquette de chipleader et 1 500 000 jetons aux blindes 5 000 / 10 000 ante 1 000. Il faudra surveiller l'insatiable Jay Farber, troisième en jetons avec 901 000, ou encore Javier Gomez, dans le ventre mou avec 370 000. Tout le monde est assuré de remporte 6 952 $ en plus de ses bounties, mais c'est évidemment le bracelet qui nous intéresse.
NLHE  Bounty 1 500 $ : le chipcount complet du Day 3

14h : Event #52 - Limit Holdem Championship 10 000 $ (Day 3 et Finale)

Après une interminable bulle, João Vieira a été le premier joueur à rendre les armes (18e,  14 615 $). Ils ne seront que 14 à revenir pour la dernière journée de ce prestigieux tournoi estampillé Championship. 296 222 $ attendent le vainqueur, et le favori pour les empocher se nomme Daniel Zack, avec un colossal tapis de 1 217 000, plus du double de son premier poursuivant Matt Szymaszek (561 000). Nick Schulman (499 000), Anthony Zinno (493 000), Scott Seiver (467 000), Matt Glantz (267 000) et Maria Ho (224 000) sont également encore en lice et reprendront au niveau 6 000 / 12 000 / 24 000.
Limit Holdem Championship 10 000 $ : le chipcount complet du Day 3

14h : Event #54 - NLHE Big Blind Antes 3 000 $ (Day 2)

On s'attend à vibrer sur ce Day 2 aux côtés Adrien Delmas (77 800), Sylvain Loosli (61 000), Romain Lewis (52 400) et Guillaume Diaz (47 800). Nos quatre mousquetaires auront fort à faire au sein des 252 rescapés (sur 1 020 inscrits) aux blindes 600 / 1 200 / 1 200. On peut d'ores et déjà se réjouir du succès de cette nouveauté au programme, le tournoi a marché du tonnerre et ce seront 522 715 $ qui iront dans les poches du futur vainqueur. On en est encore loin, il faudra déjà se glisser dans les 153 places payées. Le bulgare Fahredin Mustafov est chipleader avec 205 000 pions au compteur, et il reste de jolis noms dont Kristen Bicknell (132 900), Max Silver (112 500), Ben Yu (104 100), Pierre Neuville (102 000), Connor Drinan (100 000), Scotty Nguyen (75 500), le français Meddi Ferrah (73 400), Bertrand "Elky" Grospellier (68 100), Mathieu Rabalison (53 900), Julien "TwelthMonKey" Polge (48 200), Clément Genon (47 700), les belges Micheal Gathy (45 000) et Jonathan Abdellatif (41 000), Guy Pariente (26 000) et enfin Julien Sitbon (25 500) en queue de peloton. Reprise à 14 heures, heure locale, n'arrivez pas en retard.
NLHE Big Blind Antes 3 000 $ : le chipcount complet du Day 2

15h : Event #56 - Razz Championship 10 000 $ (Day 1)

Alerte : field "petit mais costaud" en prévision. L'année dernière, ils étaient un peu moins de 100 à avoir dépensé 10 000 $ pour tenter de réaliser les pires mains possibles. L'Australien James Obst en avait profité pour rafler le bracelet et les 265 138 $ à la gagne, après une finale où l'on retrouvait notamment David "ODB" BakerAnthony Zinno et Brandon Shack-Harris. Surprise : aucun Français n'avait atteint les places payées.

Mini WSOP : le plus gros tournoi de Razz de l'année

Mini WSOPAmis cliqueurs online qui rongez votre frein toute l'année en attendant des grosses games de Razz, cette soirée est la vôtre. Contre un billet de 100 €, vous pourrez participer à un Championship tout ce qu'il y a de plus alléchant. C'est le moment de sortir vos plus belles poubelles. Mais si votre truc à vous, c'est plutôt le Hold'em, vous allez pouvoir vous en donner à coeur joie, avec un tournoi 6-max en format Knockout à 10 €. Que demande le peuple ?

Mini WSOP : le programme complet

Tag, you're it!

- 27 juin 2018 - Par Flegmatic

Le tournoi par équipes se lance en Brasilia dans la joie et la bonne humeur
Event #55 : NLHE Tag Team 1 000 $ (Day 1)

Brasilia Room

Alerte embouteillages à l'entrée de la Brasilia Room ! Mais que peut bien causer un tel attroupement ? Une séance de dédicaces surprise de Phil Ivey ? Une distribution gratuite de card guards à l'effigie de Phil Hellmuth ? Une course de scooters entre Mike Matusow et Doyle Brunson ? Que nenni mes amis : ce mercredi 27 juin marque tout simplement le coup d'envoi du tournoi le plus convivial de ces WSOP, le tournoi par équipes à 1 000 $, autrement appelé Tag Team Tournament.

Le principe est simple : deux à quatre joueurs/joueuses peuvent se mettre ensemble, chaque membre de l'équipe devant jouer au minimum une orbite - et non pas un niveau entier comme annoncé dans un Demandez le Programme ! où je m'étais un peu enflammé - pour valider sa participation. On tient donc le bracelet le plus abordable du festival, puisqu'en formant une équipe de quatre, il est possible de devenir Champion WSOP pour seulement 250 $. Pour le reste, chaque team est libre de procéder comme elle le souhaite, oouvant passer d'un joueur à l'autre à tout moment, entre chaque main. Et enfin, détail amusant qui a son importance, cette épreuve se joue sans aucune pause d'une quelconque sorte, et se finira donc tôt, aux alentours de 21 heures.

Gaelle Baumann - Harper

En ce qui concerne le binôme Harper / Gaëlle Baumann (O RLY étant la seule membre du Team inscrite à l'heure actuelle, en attendant un possible duo ibérique Leo Margets / João Vieira), cela se jouera visiblement au feeling. "On n'a pas de plan pré-établi, explique l'Alsacienne. On va changer comme ça, de temps en temps, en fonction de comment on se sent. En tout cas, il est magnifique ce tournoi. Notre table est fabuleuse." Pour votre culture pokeristique, quand un joueur pro vous dit ça, il faut comprendre : "Il n'y a quasiment que des joueurs récréatifs, c'est génial !" On fait tout de même entièrement confiance à notre Gazelle nationale pour ne pas tomber dans l'excès de confiance.

James Woods - Gaëlle Baumann

Parce que l'on vous sait friands d'anecdotes, Gaëlle a démarré son tournoi avec une petite histoire sympa. "Je suis à peine assise à table qu'un de mes voisins me lance un "Hi, Gaëlle, how are you?" Je me fais tout de suite la réflexion : "Mais je le connais lui, c'est un réalisateur ou quelque chose ?"" Pas loin, puisqu'il s'agit ni plus ni moins que de James Woods - "Ah, mais oui, bien sûr !" -, inoubliable Max dans le chef d'oeuvre Il était une fois en Amérique et grand habitué des World Series, qu'il joue chaque été.

Les hostilités démarrent tranquillement pour notre joyeux couple, qui va devoir batailler pendant trois jours pour devenir les nouveaux Liv Boeree / Igor Kurganov, titrés l'an dernier sur le Tag Team à 10 000 $. "On était montés à 13 000, et on vient de redescendre à 9 000," me précise Harper. Car l'autre aspect qui fait de ce tournoi le rendez-vous idéal des joueurs récréatifs, est son tapis de départ de 10 000, contre seulement 5 000 pour les habituelles boucheries à 1 000 $. De quoi se faire plaisir entre potes un peu plus longtemps. Quoi qu'il en soit, quel que soit le parcours de Gaëlle et Harper, vous aurez le droit à un petit condensé vidéo ce week-end, lors des émissions quotidiennes en direct de Vegas diffusées sur Winamax TV

Gaelle Baumann 72

Comme disait le slogan d'une célèbre et fabuleuse room de poker, l'important, ce n'est pas les cartes, c'est ce que vous en faites. Et hop, un joli pot pour Gaëlle Baumann avec un 7-2 off transformé en brelan sur le flop ! Sauf qu'en fait non. J'étais tellement concentré sur le jeu de notre Pro que je n'ai pas vu que son adversaire a fait quinte avec 6-4, après avoir payé une mise de la taille du pot au turn. Oups.

Gérôme - 3Boudix - Paul Patouilliart

De l'autre côté de la Brasilia, un sympathique trio savoure ce tournoi par équipes, celui composé de Paul "La Patouille" Patouilliart (au centre), qui officie désormais sur nos tables online sous le pseudo R.SigurdssonRémy alias TROISBOUDIX (à droite), habitué de nos festivals live, et leur pote Gérôme (avec un "G", il y tient). "On s'est rencontrés en 2015, alors que Paul et moi venions faire notre premier Vegas," raconte Rémy. "Pour moi, c'est la 14e fois ici cette année," ajoute un Gérôme plus qu'habitué des lieux.

Arrivés il y a un peu plus d'une semaine, Paul et Rémy ont pris le temps de faire un peu de tourisme avant de s'attaquer à ce tournoi. "On a commencé par deux jours à jouer entre ici et le Wynn et puis on est partis faire un road trip dans l'ouest américain. Le Grand Canyon, Monument Valley, Brice Canyon, Antelope Canyon, c'était vraiment magnifique," poursuit Rémy en me montrant une photo du grandiose Horseshoe Canyon (oui, encore un). "Bon, maintenant on cherche des créneaux pour dormir !," conclut celui qui est aussi un grand fan de foot, prêt à se lever aux aurores pour ne rien rater de la Coupe du Monde. Bonne chance les gars !

Jonathan Therme

Tiens, une team 100% PMU par ici. "Je joue avec Erwann (Pécheux) et Sarah (Herzali), précise Jonathan Therme. Erwann est venu jouer une demi-heure avant de partir jouer son Day 2 au Planet Hollywood et Sarah va arriver dans deux heures pour prendre le relai." Tout semble sous contrôle.

Paul Guichard

Et hop, un visage que je n'avais pas encore vu au Rio, celui de Paul Guichard. "Pourtant, ça doit faire cinq ou six jours que je suis là !, rectifie l'intéressé. Fichtre, la boulette. Je suis avec Florian Ribouchon, mais là il joue le 400 $ du Planet Hollywood (lui aussi !), donc il me laisse faire le taff."

Brewenn

Déjà présent il y a deux ans pour le tout premier tournoi WSOP de ce type, Brewenn, le big boss du poker chez PMU, a remis le couvert cette année, accompagné par un collègue.

Team Bart Lybaert
Petite photo souvenir pour la Team Bart Lybaert, qui sera à surveiller de près.

Virage féminin 1
On croise beaucoup plus de joueuses sur ce Tag Team que sur les autres tournois des World Series, comme le prouve ce virage 100% féminin.

Virage féminin 2
Allez, pour le plaisir, en voici un deuxième.

Ludovic Geilich
Grand adepte de ces tournois à 1 000 balles, avec notamment une victoire en avril à Barcelone et une deuxième place en décembre dernier à Prague, Ludovic Geilich sera de nouveau un sérieux client. Surtout en étant associé au runner-up du PSC Prague Jason Wheeler.

Alexandru Papazian
Autre professionnel reconnu au milieu des amateurs, le vainqueur du tournoi Crazy Eights de l'an passé - celui sur lequel Guillaume Diaz a terminé huitième - le Roumain Alexandru Papazian.

Robert Mizrachi
Petite forme pour Robert Mizrachi, qui semblait à deux doigts de s'endormir à table. Est-ce qu'il ne serait pas temps de passer le relai Bob ?

Tag Team Rail
Organisation beaucoup plus détendue sur ce tournoi qu'ailleurs, les équipiers qui ne sont pas en jeu pouvant rester surveiller leur pote à quelques pas des tables.

Un premier bracelet pour l'Estonie ?

- 28 juin 2018 - Par Veunstyle72

Plus que 15 joueurs et un jeune Estonien domine largement les débats
Event #51 - NLHE Bounty 1 500 $ (Day 3 et Finale)

bounty

On aurait préféré suivre avec un engouement certain, la fin de ce tournoi grâce à la présence de quelques jeunes grinders Français trop peu connus du grand public, mais finalement nos regards vont devoir se porter ailleurs. Et pourquoi pas sur la tête d'un jeune blondinet ?

Fut un temps pas si lointain, dans le milieu du poker, il se disait qu'avoir deux ou trois joueurs "blonds" à sa table était souvent perçu comme un mauvais signe. Souvent, les jeunes diables venaient des froids et lointains pays que sont la Norvège, le Danemark ou la Suède. Et souvent, ils tenaient bien les cartes, en plus d'être considérés comme complètement fous et totalement aggros. Et puis cette tendance s'est légèrement effritée, la faute peut-être à la domination naissante d'une autre nation au poker, les Allemands ! L'euphorie "Isildur" qui s'essoufle, la nouvelle vague "Fedor Holz&co" qui prend le relai, et voilà les Européens du Nord quelque peu délaissés des yeux du reste du monde.

ranno_sootla
 

Alors aujourd'hui, apercevoir la bouille souriante, la tête bien blonde, le petit doigt pointé vers l'objectif lorsqu'on le shoote, et bien évidemment, le tapis fichtrement bien garni de ce jeune... Estonien, ça ravive quelques bons souvenirs. Oui, car bien que tout petit pays, l'Estonie n'en reste pas moins une nation de poker également. Les stars sont justes complètement absentes. A nous de les découvrir. Et le casting du jour nous met en avant un certain Ranno Sootla, enchanté jeune homme. 325 000$ de gains en tournois live, 8e de la all time money list de son pays, vainqueur d'un side EPT à Prague fin 2015, mais également d'un side WPT en juin 2017, en France, à Cannes, Ranno Sootla a bien évidemment la dégaine, le culot et probablement le talent pour aller écrire l'histoire de son pays.

Mon Estonien étant quelque peu limité, tout autant que son Anglais, nous apprendrons certainement à faire connaissance plus tard, peut-être dans une autre vie. En attendant, ce qui nous intéresse aujourd'hui avec lui, c'est de communiquer avec des cartes et des jetons. Le poker est une langue internationale, et peu importe d'où vous venez, on arrivera toujours à vous comprendre. Chipleader à la reprise avec 1,5 million de jetons, Ranno Sootla en a profité depuis la reprise ce midi, pour ajouter un million supplémentaire à son tapis. Il a notamment éliminé un Australien, Robert Damelian, AK vs AQ, puis il a remporté un coup avec brelan contre top paire chez un Espagnol, Juan Vecino. Rien d'extraordinaire dans le texte, mais l'Estonien est discret et très efficace, et c'est la recette gagnante pour le moment.

De là à dire que le bracelet lui tend les bras, c'est un discours un peu précipité, mais je suis certain que Jack Effel serait parfaitement heureux de découvrir un nouvel hymne résonner dans les travées du Rio.

jay farber
Jay Farber est l'un des seuls visages parfaitement reconnaissables à deux tables restantes dans ce tournoi. Seul problème, le runner up du Main Event 2013 est plutôt shortstack

quyen hoang
Quyen Hoang, c'est un nom et un visage qui ne dira rien à personne, sauf à trois personnes Françaises sur cette terre : Ivan Deyra, Lorenzo Lavis et Anthony Kazgandjian. Leur point commun ? Ils étaient tous les trois à sa table hier... et aujourd'hui, il n'y a plus qu'elle encore debout dans ce tournoi

alex winamax
Dans les parages de ce tournoi, nous retrouvons notre collègue Alex, reporter chez Winamax, mais qui officie pour l'Espagne, comme vous le saviez peut-être déjà. Présent depuis le 15 juin et jusqu'à la fin du One Drop à 1 millions $, le 18 juillet, Alex ne manque pas une miette des exploits de ses poulains ibériques. Que ce soit au Rio, au Venetian ou dans n'importe quel casino qui pourrait se mettre à faire des churros, Alex est là pour reporter tout ça. Si vous avez envie de lire un peu de poker dans la langue de Penelope Cruz, je vous conseille d'aller faire un petit tour sur son blog.

javier gomez
Javier Gomez, l'homme qui intéresse notre collègue Espagnol aujourd'hui

Vainqueur : 272 504 $ 
Runner up : 168 329 $
3e - 121 329 $
4e - 89 079 $
5e - 65 799 $
6e - 49 107 $
7e - 37 034 $ 
8e - 28 225 $
9e - 21 741 $
10e - 12e : 16 928 $
13e - 15e : 13 325 $ 

Le souffle de la bulle

- 28 juin 2018 - Par Flegmatic

Guillaume, Sylvain, Romain et Adrien sont tout proches des places payées
Event #54 - NLHE Big Blind Antes 3 000 $ (Day 2)

Un peu plus de trois heures de jeu a filé aujourd'hui sur ce tournoi à 3 000 $ nouveau format, et l'entrée dans les 153 places payées est imminente. Alors que le min-cash de 4 513 $ est à portée de main, nos quatre mousquetaires du Team Winamax sont toujours vaillants, même si tous n'ont pas débuté leur journée de la même façon.

Guillaume Diaz

Attaquons si vous le voulez bien par les bonnes nouvelles, qui nous viennent à nouveau d'un Guillaume Diaz en pleine confiance depuis le début de ces WSOP. Au lendemain de sa 58e place sur le Monster Stack, Volatile a connu le départ rêvé, passant de de 41 000 à 108 000 jetons dès les trois premières mains. "J'ai commencé par gagner les deux premières, explique le Grenoblois, et ensuite j'ai eu le droit à un gros spew des familles."

Sur 600 / 1 200, Volatar ouvre à 2 500 au bouton avec As-10 off et voit le joueur en grosse blinde placer un énorme 3-bet à hauteur de 11 000. Ce dernier poursuit avec une mise à 10 000 sur un généreux flop As-10-7 avec un flush draw. Shove chez Guillaume, snap call de son adversaire. "Et là, il montre un bon vieux As-Roi," tente de deviner un Adrien Delmas alléché par l'odeur d'une hand history. "As-8 off mec !, lui répond son collègue. Turn 9 histoire de trembler un peu, mais ça a tenu." Avec 120 000 pions aux blindes 1 200 / 2 400, au moment d'attaquer la bulle, on peut dire sans trop le noircir que Guillaume est bien placé pour signer une quatrième place payée sur ces WSOP 2018.

Adrien Delmas

C'est en revanche tout l'inverse qui s'est produit pour Adrien, qui a perdu un pot de 120 000 à tapis préflop avec une paire de Dames contre As-Valet. "Il a squeeze puis call mon shove, ce génie," a sobrement commenté le Top Shark. Tombé à 18 000, soit 15 blindes, il parvient à se refaire dans la foulée, en doublant in extremis avec une autre paire de Dames, contre une paire de 2, sur un board As-8-2-8-8.

Assis à la table du November Nine James Akenhead et du chipleader du Day 1 Fahredin Mustafov, Ragnarok235 est également le nouveau héros des futurs épisodes de Dans la Tête d'un Pro. Autant dire qu'un ITM aurait donc une double douce saveur pour le benjamin du Team.

Scotty Nguyen - Max Silver - Romain Lewis

Pendant ce temps, et sans surprise, on se marre bien à la table de Romain Lewis (premier plan, avec le casque), en bonne partie grâce à un Scotty Nguyen en pleine forme, visiblement remis de son élimination en troisième place du 25K$ PLO, lui qu'on avait vu quelque peu bougon au moment de quitter la table finale. "C'est incroyable, c'est un one-man-show," me glisse rLewis, qui a eu l'occasion de se frotter à Scotty aujourd'hui.

Sur un flop 567, le vainqueur du Main Event 1998 a envoyé un gros overbet, avant de supplier Romain de ne pas fold. Notre Pro a fini par abandonner, montrant face up A7, pour se voir montrer 43. Pour l'instant, tout est loin d'être over, baby pour le Bordelais, assis devant une petite vingtaine de blindes à la bulle. Même topo pour le dernier W rouge en piste Sylvain Loosli, qui s'est notamment refait la cerise en éliminant un short stack avec As-Roi contre As-Valet.

Steve Warburton - Julien Polge

Du côté des autres Français, j'avais notamment repéré un Julien Polge en souffrance... avant qu'il ne parvienne à doubler son stack. "J'ai resteal plusieurs fois sans être payé, détaille TwelthMonKey et j'ai éliminé un joueur qui avait un tout petit peu moins que moi, cut-off contre grosse blinde, avec une paire de 9 contre une paire de 3." Si le Nancéen a récupéré le runner-up de l'EPT Barcelone 2015 Steve Warburton à sa table, il a aussi vu partir un compatriote, Clément Genon-Catalot, sorti sur un flip paire de 7 contre As-Roi. Par ailleurs, sont encore là mais avec moins de la moyenne, Joe Teanotoga (65 000) et Ludovic "Mikedou" Riehl (50 000). Aucune trace en revanche de Meddi FerrahMathieu RabalisonJulien Sitbon et Guy Pariente, visiblement passés à la trappe avant les places payées.

 

ElkY - Kristen Bicknell

Le concours de "celui qui restera le plus de temps sur son téléphone" est lancé entre ElkY et Kristen Bicknell. Niveau poker, le Français mène d'une courte tête, 70 000 jetons à 60 000.

La bulle en direct sur Facebook Live

Veunstyle s'est promené entre les tables au moment du main par main, pour recueillir les impressions des membres du Team Winamax, d'un petit Mikedou qui passait par là et même de Scotty Nguyen, pendu au bras de Angie, l'une des cadreuses de Dans la Tête d'un Pro. Neuf minutes de détente, jusqu'à ce que la bulle éclate, à retrouver sans plus tarder en cliquant sur ce lien.

Scotty - Angie

Angie baby !

3 questions à... Régis, Paco et Junior, réalisateurs de Dans la Tête d'un Pro

- 28 juin 2018 - Par Flegmatic

DLTDP

Tapis_Volant les a suivis en plein tournage sur le Monster Stack, pour vous livrer un making-of aussi détaillé que riche en déconne. Aujourd'hui, c'est à notre tour de passer sur le grill les trois têtes pensantes de Dans la Tête d'un ProRégis, Paco et Junior (en bas, de gauche à droite sur la photo).

Parce que bien souvent dans pareil cas, tout est dans le travail d'équipe, remettons un peu les choses en contexte. "Avec Paco, on a commencé à travailler pour Winamax en 2007, rembobine Régis. De cette époque, il ne reste grosso modo plus que Michel (Abécassis), Guignol et les Boss bien sûr. On tournait des vidéos pendant les breaks et en fin de journée, pour égayer les reportages. C'est justement en filmant Nicolas Levi en train de jouer un coup que je me dis que ce serait top de pouvoir avoir sa réflexion, d'être dans sa tête." En partant de ce simple postulat, Paco réalise ensuite seul le pilote de la série. C'était en 2010, à Monaco et MIK.22 fut le premier à passer devant la caméra. Un épisode dont vous ne trouverez aucune trace sur le net, puisqu'il n'est tout simplement jamais sorti.

"Après ça, on s'est mis à faire des formats longs, voire très longs, poursuit Régis, et ce n'était pas toujours terrible." Devant la montagne de travail à abattre pour suivre un joueur tout au long d'une journée, les deux compères décident d'intégrer un troisième larron, qu'ils connaissent via le milieu du skateboard, dans lequel ils ont longtemps gravité : Junior. "On avait beaucoup de références de films en commun, ça a vite collé." Un doux euphémisme. "C'est Junior en premier qui a eu l’idée de faire des épisodes. Ça a vraiment apporté ce truc en plus qui a fait la différence," conclut Paco. La machine DLTDP était lancée, avec le succès que l'on connaît. À l'occasion de leurs cinquièmes WSOP, le trio magique se souvient et rouvre les portes de notre rubrique "3 questions à..." entamée à l'occasion du dernier SISMIX.

Commençons à faire travailler la machine à remonter dans le temps avec ce qui serait votre anecdote préférée autour d'un tournage de Dans la Tête d'un Pro.

Paco : Au début, on était trois sur les tournages. Deux qui filmaient l’action et un autre qui s’occupait de réaliser des plans, des ambiances, etc. Je me retrouve donc avec Junior à filmer, on faisait tout : l’arrivée dans le tournoi, le moment où le joueur s’installe à table etc. C’était Anthony Lellouche à l’époque. On part de sa chambre d’hôtel, jusqu’à son arrivée au casino et on est super focus sur notre boulot. On filme un ou deux coups et, avec Junior, après avoir autant enchainé, on décide d’aller fumer une petite clope. On sort, on fume, on discute des plans qu’on veut faire dans la journée, etc. On revient… et là Anthony n'avait plus que 15% de son tapis ! On s’est regardé et on s’est dit : "Ah merde, on a loupé un truc ! Comment on va faire ?!" Pour s’en sortir, on a du faire une parabole et ça ne s’est presque pas vu. Mais ouais, c’était chaud ce jour là !

Régis : C'était au moment de faire enregistrer les voix à Patrick Bruel, après l'avoir filmé à Vegas. On se retrouve dans sa maison de campagne dans le sud de la France, on prépare tout le matos, les micros, etc. À 19h30, Patrick demande à regarder les trois épisodes qu'on avait montés, et à la fin il nous dit quelque chose du genre : "C'est top ce que vous avez les gars. On va les faire ces voix ! Mais quand ?" Nous bien sûr, on était prêt là tout de suite, maintenant. On était venus de loin exprès. "Ah mais ce soir, je ne peux pas, c'est l'anniversaire de mon frère !" Après plusieurs minutes à essayer de trouver une solution, Patrick décide finalement de nous faire venir le lendemain dans la chambre d'hôte d'une connaissance. On a enregistré les voix dans l'après-midi, et le soir on a dîné avec son frère et sa maman et il nous a invité à dormir.

DLTDP Patrick Bruel

Patrick Bruel durant les WSOP 2014

Junior : Pour moi c'était aussi avec Patrick mais avant, au moment du tournage. On lui explique le concept de l'émission, qu'il doit faire comme si nous n'étions pas la, comme si on ne se connaissait pas. Et dès sa première main, il fonce vers la caméra et nous montre ses cartes. Sur le moment, ça nous fait même presque un peu peur, on se dit que ça ne ve pas plaire aux autres. Et c'est tout le contraire qui se passe ! D'autres joueurs à la table de Patrick sont venus nous montrer leurs cartes, tout contents.

À l'inverse, est-ce que vous vous rappelez d'une bonne grosse galère ?

Régis : Après avoir filmé Ludovic Lacay à Deauville, on se rend compte que l'un de nous a formaté la carte mémoire sur laquelle se trouve le plan où on le voit se faire éliminer. On délibère, on se met d'accord sur la carte en question et on l'envoie à Panasonic, en Angleterre, pour tenter de récupérer les données. Un mois plus tard, on la reçoit... et ce n'était pas la bonne. Bon, avec les autres plans qu'on avait et la voix de Ludo, on a réussi à faire en sorte que ça ne se voit pas trop.

Jugez par vous-même !

Paco : J'ai plus ou moins la même, la carte de filming qui saute. On s’est retrouvés au montage avec la caméra angle fixe sur le joueur, sans rien d'autre pendant deux heures ! Apparemment, personne ne l’a remarqué au montage, c’est donc qu’on a réussi à se débrouiller. Quand c’est la caméra B ou C qui plante, ce n’est pas trop grave, mais quand c’est la cam' qui est fixée sur le joueur, c’est plus compliqué.

Junior : Avant le happy end raconté par Régis plus haut, je me souviens que ça avait été vraiment dur de s'organiser avec Patrick et son emploi du temps de ministre, pour enregistrer les voix.

Et enfin, est-ce que vous avez un quelconque regret autour d'un moment de la série ?

Régis : C'est un regret en même temps qu'un bon souvenir. En 2015, on filme Davidi sur le 6-max Championship, et on le suit de la première à la dernière main. Alors il finit deuxième, c'est génial, et on aurait signé tout de suite pour ça ! Mais quand même, j'aurais bien aimé avoir les célébrations à la fin.

Davidi Kitai 10K 6max

Paco : Dans ce moments-là, j’imagine qu’on est comme les joueurs : si près de la victoire, et pourtant, non ! À une place du bonheur, de l’histoire magique d’un mec qui joue son premier tournoi de l’été à Vegas… ouais ça c’est un bon regret. Maintenant, le truc, même si le joueur ne rentre pas dans les places payées, mais qu’il nous apporte quelques jolis coups de poker, que ce soit au Day 1 ou en table finale, alors ce n’est pas grave. Ce sont surtout les coups de poker qui sont importants et qui nous intérèssent. Mais quand tu suis le mec depuis le tout début du tournoi, t’as forcément un petit goût d’inachevé. On a déjà suivi Kool Shen qui a gagné au SISMIX, mais gagner ici, c’est quand même autre chose ! Y’a le bracelet, le prestige…  ce serait un coup énorme à faire.

Junior : J'aurais aimé retourner avec Vikash Dhorasoo et Ludo Lacay. Vikash parce que j'aimais beaucoup le personnage, c'était vraiment sympa. Ludo parce que c'est avec lui qu'on a inauguré la formule actuelle de la série, découpée en épisodes. J'aurais aimé les voir les deux dans le cadre qu'on a maintenant, où on est six à filmer, et encore mieux, aux WSOP.

Paco : J'ai un souhait aussi, et ça aurait presque pu arriver à Barcelone récemment, c’est d’arriver à faire des coups croisés entre deux joueurs du Team. Pour ça, il nous faut deux joueurs Winamax à la même table. On suit un coup normal dans la tête d’un joueur, comme d’habitude, et tout de suite après, on fait un petit retour en arrière et on laisse l’autre joueur donner son avis en se refaisant tout le coup. On a falli avoir ça sur le partypoker MILLIONS, mais finalement les coups n’étaient pas très intéressants. Par exemple, c’est Davidi qui a sorti Mustapha Kanit, mais c’était un simple flip. Un vrai coup passionnant, parfaitement détaillé et raconté par les deux joueurs, c’est vraiment ce qu’on cherchait à avoir. Le problème c’est que ça ne dépend pas de nous, tout est lié au hasard du tirage de table.

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