Je faisais état tout à l'heure de la frustration inhérente aux tournois de poker... Où un long et épuisant travail est parfois – souvent – bien mal récompensé. Dernier exemple en date : Thomas Bichon, dont le beau parcours dans l'Event #45 s'est brutalement arrêté en onzième place, aux portes de la table finale d'un tournoi qui comptait plus de 3,000 joueurs au départ.
Un coup classique, vu et revu que m'a raconté mon confrère Ronan du blog Partouche. Il n'y a que six joueurs par table au moment où Thomas reçoit A


Thomas retourne son As-Roi. Il fait face à Q


Le croupier retourne un flop 8



Turn 6

Rivière 3

C'est terminé. Thomas remporte 41,725 dollars pour sa onzième place. Pas de regrets quand au déroulement du coup : « on est seulement six à table, la finale approche, les joueurs mettent la pression. En faisant tapis avec As-Roi, j'ai de la fold equity, et j'ai très souvent j'ai la meilleure main. » Par contre, c'est une vraie déception que de ne pas atteindre la table finale après deux jours et demie de combat acharné : « Cela aurait été ma première... » Après avoir encaissé ses gains, Thomas va prendre deux jours de repos (« on va regarder le foot ! ») puis disputer l'un des tournois les plus chers et les plus attendus de l'année : le Short-Handed à 25,000 dollars, où l'on retrouvera de nombreux français comme Anthony Roux et Ludovic Lacay.
Dans l'Event qui nous préoccupe aujourd'hui, ils ne sont donc plus que dix, et je ne reconnais plus personne depuis que Dutch Boyd a sauté. Fin de tournoi « random » en perspective...
Benjo