Winamax

Les choses sérieuses commencent

- 16 juin 2009 - Par Benjo DiMeo

Midi - Event #32 : No-Limit Hold'em 2,000$ (Day 1)

Nous approchons de la fin de la journée, il reste 283 joueurs et il semble que Antoine Amourette, Yann Brosolo, Rui Cao et Alexandre Viard sont toujours vivants.

Un point demain sur les survivants de cette nouvelle donkfest.

17h – Event #33 : World Championship Limit Hold'em 10,000$ (Day 1)

Un line-up de malade comme pour chaque épreuve autre que du No Limit Holdem pour un buy in de 10,000$ ou plus.

Voici un aperçu des joueurs que j’ai reconnu en passant dans les travées de la salle Brazilia :
D.Brunson, D.Pham, C.Brown, A.Timochenko, P.Hellmuth, A.Kravchenko, E.Lindgren, D.Alaiei, M.Pescatori, M.Telscher, R.Hollink, M.Caro, C.Mortensen, B.Chen, D.Heimiller, M.Matusow, B.Parker, D.Negreanu, M.Golser, J.Hennigan, S.Zolotow, D.Reem, L.Veldhuis, E.Elezra, B.Greenstein, T.Brunson, C.Ferguson, J.Harman, N.Boeken, D.Minieri, Gavin Smith, S.Nguyen, H.Habib, E.Seidel…

Parmi cette constellation de stars, trois français ont pris part à cette joute. Il s’agit de Bruno « The King » Fitoussi, Patrick « Kinder » Bueno et Otto « 2kewl4school » Richard.

Ce dernier partage la table avec Liz Lieu, Phil Ivey et Annie Duke.

Vous avez dit relevé ?


Coverage par Winamax
Otto Richard s’en sortira-t-il ?

14h – Event #31 : HORSE 1,500$ (Day 2)

Il reste 45 joueurs sur les 770 ayant payé le droit d’inscription. Fabrice Soulier et Sébastien Sabic font toujours partie du peloton de tête avec respectivement 180,000 et 120,000.

Parmi les concurrents connus que j’ai repéré, on trouve la toujours régulière Vanessa Rousso (46k), Andy Black (87k) Shanon Shorr (180k), James Van Alstyne (140k).

yuestud

Le Joyau de la Couronne

- 16 juin 2009 - Par Benjo DiMeo

Roland de Wolfe remporte la « Triple Crown » du poker

Chose promise, chomdu, comme disait mon oncle Isidore qui travaillait pour l'antenne ANPE de Clermont-Ferrand : voici l'interview qu'a accordé Roland de Wolfe a un parterre de journalistes (dont votre serviteur) quelques minutes après sa victoire dimanche dans l'épreuve de Pot-Limit Omaha High-Low à 5,000 dollars.

C'est un moment d'histoire, un de plus, qui s'est produit dans l'Amazon Room. Avant lui, seul Gavin Griffin avait réussi à remporter un tournoi dans chacun des trois circuits majeurs que sont l'European Poker Tour, le World Poker Tour et les World Series of Poker.

Et surtout, c'est un grand plaisir que de voir gagner un type sympa comme tout, à l'humour et à la modestie légendaire, comme en témoignent les quelques réponses qu'il nous a données - sauf mention contraire, c'est moi qui pose les questions, enjoy !

Coverage par Winamax

Tout à l'heure, ton bon ami Neil Channing me confiait que tu n'avais joué que trois fois dans ta vie en Pot-Limit Omaha High-Low.

Roland de Wolfe : Honnêtement, avant de commencer ce tournoi, j'ai du jouer durant toute ma vie une heure au total, grand max [rires]. C'est tout. Sérieux.

Mais comment tu as fait pour gagner le tournoi, alors ? C'est quoi, un bon joueur de PLO8 ? Tu as trouvé la réponse au cours des trois derniers jours ?

Roland de Wolfe : Ben, j'ai joué énormément de Omaha High-Low en Limit, et énormément de Omaha en Pot-Limit. J'ai essayé de mélanger les deux ! [cette réponse ne fait aucun sens, mais tout le monde se marre bien] Ma stratégie ? Je sais pas... Il y avait de très, très bons joueurs en finale. Les deux derniers, Scott Clements et Brett Richey étaient juste énormes. Ils ont beaucoup joué au PLO8, c'est clair. J'ai essayé de les observer, regardaient ce qu'ils faisaient, les mains qu'ils jouaient, et apprendre au fur et à mesure, en insufflant mon style à moi. Je suis vraiment content.

Ton style est très agressif, on t'a vu gambler à de nombreuses reprises. Tu penses que ton succès est du à cela ?

Roland de Wolfe : Je savais qu'à trois joueurs restants, j'avais beaucoup moins d'expérience que les deux autres. Je savais que si la moindre occasion se présentait, il fallait foncer, et mettre les jetons au milieu le plus tôt possible dans le coup. En PLO et No-Limit Hold'em, à l'inverse, je ne jouerai pas comme ça, je préférerais plutôt gratter mes adversaires petit à petit en jouant des petits pots, en attendant un gros pot que je pourrai gagner à coup sur. Là, ce soir, je ne pouvais pas faire ça : il fallait s'engouffrer dans la brèche le plus vite possible. Parce que j'étais le moins bon joueur de la table une fois qu'on est tombés à trois.

Coverage par Winamax

Bon, tu es certainement au courant que tu es devenu ce soir le second joueur de l'histoire à remporter un titre dans chacun des trois circuits majeurs du poker : EPT, WPT et WSOP.

Roland de Wolfe : Ouais, je sais. Enfoiré de Gavin Griffin ! Je voulais être le premier ! [rires] Non, c'est génial. Depuis que j'ai gagné l'EPT de Dublin [en 2006, après avoir remporté le WPT de Paris en 2005], le bracelet des WSOP était devenu mon chaînon manquant. J'ai joué une finale chacune des trois dernières années, sans jamais réussir à conclure l'affaire. Ce soir, j'ai finalement bénéficié d'assez de réussite pour aller au bout. Je sais l'importance qu'ont ces titres dans le poker, et je suis très heureux d'y être enfin parvenu.

Si l'on en juge par ta tenue, tu es assez fier de représenter le Royaume-Uni.

Roland de Wolfe : C'est vrai. Je viens de Birmingham, en Grande-Bretagne. J'ai un accent différent, comme on me le fait souvent remarquer. Je me suis dit que c'était une tenue appropriée à porter. J'ai hâte de pouvoir chanter mon hymne national demain ! [sourire] I'm an Englishman in Las Vegas !

Neil Channing, encore lui, disait que quelques minutes après avoir sauté en demi-finales lors de l'épreuve de Deuce to Seven, tu étais déjà en train de jouer au poker chinois, pour un enjeu supérieur au prix que tu venais de collecter. Info ou intox ?

Roland de Wolfe : Complètement faux ! En réalité, la première chose que j'ai faite après avoir sauté, c'est de m'inscrire pour ce tournoi de PLO8, et de foncer vers ma table dans la Brasilia Room. Bon, OK, j'ai peut-être joué une demi-heure de poker chinois entre les deux... Au final, ça fait beaucoup de poker, mais de toute façon, je ne vais faire que ça jusqu'à la mi-juillet : jouer au poker !

Pas de pause ?

Roland de Wolfe : Non, je recommence dès demain ! Plus que six bracelets, et j'aurai rattrappé Ivey ! [rires]

D'autres journalistes commencent à poser leurs questions...

Quand on gagne un WPT, puis un EPT, est-ce que cela devient plus facile après ? Où à l'inverse, il y a plus de pression ?

Roland de Wolfe : Tant que tu sais t'ajuster à la façon dont les gens te perçoivent, ça va. Parce qu'en tant que gagnant connu et reconnu, tu as une grosse cible peinte dans le dos. Ce qui rend la tâche plus facile, c'est surtout l'expérience. Mes deux premiers titres m'ont appris à « sceller le deal », finir le tournoi, une situation que beaucoup de joueurs n'ont jamais connue.

L'année dernière, j'étais à la même table finale qu'Erick Lindgren. A ce moment là, il en était à zéro bracelets, et on sentait bien que c'était lui qui avait le plus de pression, malgré qu'il soit un joueur très très brillant. Il voulait vraiment son premier bracelet, il était tout près. J'ai ressenti la même pression quand on était en tête à tête, alors que j'avais quatre fois de jetons que mon adversaire. Alors que d'habitude, je ne suis pas nerveux. Je n'étais pas nerveux à Paris, et je n'étais pas nerveux à Dublin non plus. Mais là, je manquais d'expérience, et je me demandais comment terminer le tournoi.

Tu disais que tu avais appris beaucoup sur le tas en observant Clements et les autres bons joueurs de la table tout au long de la journée. Qu'à tu appris en particulier ?

Roland de Wolfe : En regardant Clements, j'ai appris la valeur de l'agression, et de jouer des tas de mains différentes. Il ne jouait pas que les mains max, c'est sur. Après, j'ai beaucoup observé les différents types de flops, et la manière dont il les jouait. Et aussi, j'avais demandé quelques tuyaux à mes amis anglais peu avant la finale. Sur les 200 joueurs au départ, je faisais définitivement partie de la moitié la plus faible.

Mais au final, je reste un joueur de cartes, peu importe le jeu, j'arriverai toujours à me débrouiller un minimum.

Je pose les deux dernières questions...

Quel sera ton prochain objectif, maintenant que tu as remporté les trois titres majeurs ?

Roland de Wolfe : Ouh là, je sais pas... Ca faisait tellement longtemps que je voulais décrocher le bracelet, j'avais pas pensé à la suite. En arrivant à Vegas, cette année, je m'étais juste dit : « joues de ton mieux chaque tournament auquel tu participes. » Je suis un joueur très différent du gamin qui avait remporté le Grand Prix de Paris il y a quatre ans... J'ai beaucoup progressé, et maintenant je... Ah, voilà, attends, je sais quel est mon prochain objectif : remporter le Main Event des WSOP ! Bon, OK, comme tout le monde, je sais. Ca va être dur quand même. Allez, un truc plus raisonnable : je veux être le premier joueur à remporter un deuxième EPT !

Tu étais journaliste dans le monde du poker avant de passer pro. Comment tu as fait la transition ?

Roland de Wolfe : Oh, je n'ai jamais été un très bon reporter. J'étais moyen, sans plus, et je préférais largement jouer aux cartes que bosser.

C'est pas drôle de bosser...

Roland de Wolfe : J'aimais bien écrire, ceci dit. Mais avoir un patron, aller au bureau, respecter les délais, tout ça... Bof. Mais je suis convaincu qu'au poker, si on est prêt à se faire sa propre éducation, on peut y arriver éventuellement. Le faire d'écrire sur le poker m'a beaucoup aidé pour devenir un pro au poker, en fait. J'étais immergé dans le jeu. Une des plus grandes inspirations fut Andy Glazer [décédé en 2004, note de Benjo], qui a magnifiquement mélangé le fait d'écrire, de suivre les tournois, et puis de les jouer lui-même. Ce fut un mentor pour moi.

Coverage par Winamax

Le lendemain, Roland chante fièrement l'air de « Good Save the Queen » devant l'Amazon Room tout entière debout.

Deeper and deeper

- 16 juin 2009 - Par Benjo DiMeo

Midi - Event #32 : No-Limit Hold'em 2,000$ (Day 1)

Le donkament à 2000$ est un peu compliqué à suivre à cause de son nombre important d’entrants et donc de tables occupées. A chaque tournée effectuée dans la zone de ce tournoi j’aperçois de nouvelles têtes et, qui plus est, de nouvelles têtes françaises.

J’ai par exemple pu retrouver noyé dans cette foule Alexandre Viard, joueur de Cash Game hautes limites à l’Aviation Club de France. L’intéressé me raconte comment il en est arrivé à 17,000 jetons :
« J’avais 4,000 à la pause diner, on a raté la reprise alors que j’étais de blindes, ca m’a foutu la rage donc j’ai shove la main suivante, puis encore la suivante. A la troisième main, je reçois KK et je fais de même et je suis suivi deux fois, par 88 et AQ et ça tient ».

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Alexandre Viard, des faux airs d’Anthony…Delon


Occasion m’a été donnée de voir également Rui Cao (connu online sous le pseudo de Gohanounet). Il m’explique le début de son tournoi « j’ai très bien joué et je me suis retrouvé à un moment avec 60,000 quand tous les autres à ma table ne dépassait pas les 5,000. J’ai ensuite perdu un gros pot où nous sommes trois à être à tapis. J’ai la troisième paire et un tirage couleur quand mes adversaires ont hauteur As et tirage quinte par le ventre… »

Rui émargeait à 21,000 à la pause mais j’ai perdu sa trace par la suite. Peut-être est il out.

Il resterait donc Antoine Amourette (Solody) qui a un bon stack au dessus de la moyenne mais qui a fort à faire avec Jeff Williams, le vainqueur de l’EPT Monte Carlo 2006. Quant à Yann Brosolo (LastChance11), il se débat avec un petit tapis (à la vue de son stack, il a du shove un bon nombre de fois car il a quasiment tous les jetons de 25 qui matérialisent les antes).

Au rayon des éliminées de la journée, nous déplorons la sortie d’Almira Skripchenco, qui était la dernière représentante du Team Pro Winamax dans ce tournoi. Elle se lèvera de table après avoir squeeze à tapis avec TT et avoir été call par le relanceur initial qui détenait JJ en main.

Coverage par Winamax
Almira a quand même gagné son « Last Longer » contre Remi Biechel.


14h – Event #30 : Pot-Limit Omaha 2,500$ (Day 2)

Pendant la pause diner, j’ai également perdu la trace de Jean-Philippe Leandri. Nous sommes actuellement à 17 joueurs restants, ce qui confirmerait que le directeur du Cercle Gaillon soit sorti. Son tapis le préservait toutefois d’une place à la bulle, on peut donc légitimement en conclure qu’il a réussi un parcours honorable parmi ce field très relevé.

Parmi les restants, et faisant office d’épouvantails, JC Tran et John Juanda. Ivey ne figurant également plus dans les gens assis, ce n’est donc pas sur ce tournoi qu’il gagnera son troisième bracelet de l’année.

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JC Tran, concentré dans la quête de son second bracelet

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John Juanda, en route pour sa troisième table finale de ces WSOP


14h – Event #31 : HORSE 1,500$ (Day 2)

Sébastien Sabic et Fabrice Soulier sont officiellement entrés dans l’argent. Il s’agit donc du premier cash-in de la carrière live du jeune Sébastien et du cinquième (!!!) de Fabsoul lors de ces championnats du monde. Sachant que nous n’en sommes qu’à la moitié, l’exilé français tient un rythme de folie et une cadence qui pourrait l’amener à exploser les records français de cash-in sur un même WSOP. Jusqu’à aujourd’hui le record était partagé entre quatre joueurs :

Nadim Shabou, Remi Biechel et David Benyamine en 2008, Pascal Perrault en 2005 en avait glané quatre. C’est dire la performance réalisée par celui qui fut l’un des précurseurs chez les joueurs français ayant du succès dans les tournois internationaux.

Coverage par Winamax
Sébastien Sabic, premier cashin lors d’un WSOP

Coverage par Winamax
Fabrice Soulier, cinquième cashin lors de ces WSOP

Multitabling

- 16 juin 2009 - Par Benjo DiMeo

La talentueuse et plantureuse Shannon Elisabeth est une fille épatante. Elle est belle, riche et célèbre mais ce n’est pas tout. Bon nombre d’entre vous savent qu’elle est également joueuse de poker. Non insensible à son charme, je l’avais suivi lors d’une épreuve de Limit Holdem il y a quelques jours et j’avais même engagé la discussion avec son agent Eric Brewstein. Aujourd’hui, me baladant entre les tables du tournoi de HORSE à 1500$, je repère une nouvelle fois son agent concentré à côté d’une table. J’en déduis donc que la belle ne sera pas loin. Shannon ne joue donc pas seulement au Texas Hold’em. Elle semble pouvoir en découdre dans l’un des jeux les plus complets que propose le poker moderne. En ce day2, elle est certes shortstack (la moitié de la moyenne) mais elle a le mérite d’être là.

Poursuivant mon parcours à l’intérieur du Rio, je décide de m’attarder ensuite sur le 2000$ NLHE où Almira Skripchenko a réussi un départ intéressant. Lorsque j’approche la table de notre championne d’échecs, cette dernière se lève et me dit de but en blanc « il faut absolument que tu prennes en photo la fille à ma table ». Je jette un coup d’œil et quelle n’est pas ma surprise quand je vois la belle Shannon assise, comme si de rien n’était derrière un tapis qui semble s’être étiolé par le passage régulier et incessant des blindes. Nous somme alors dans la 6ème heure du tournoi de NLHE et je lui demande directement : « Shannon ! Are you multitabling ? » et elle me réponds très naturellement « Well, I’m short stack right there and I wanted to play some NLHE ». L’embêtant c’est qu’elle est immédiatement envoyée, comme ses camarades de table, en pause dîner à la fin de la main qu’elle jouera. « Are you gonna have dinner ? » « No, my dinner break will be at the HORSE table ».

Pour la peine, voici deux photos prises à 10 minutes d’intervalles:

Coverage par Winamax

Shannon Elisabeth short stack sur le HORSE

Coverage par Winamax

Shannon Elisabeth, short stack sur le NLHE

Premier point sur la journée

- 16 juin 2009 - Par Benjo DiMeo

Premier point de la journée dans l’Amazon Room :


Midi - Event #32 : No-Limit Hold'em 2,000$ (Day 1)

J’ai été me balader dans les nombreuses salles à la recherche des frenchies au départ. Il semble que le nombre augmente au fur et à mesure que nous nous rapprochons du Main Event. Voici un tour d’horizon des français aperçus aux tables :

Almira Skripchenko: 11,500 (Team Winamax)
Antoine "Solody" Amourette: 16,500
Yann « lastchance11 » Brosolo : 13,000 (notre photo)
Slim Mamèche: 9,000
François Bianchi : 7,500
Jacques Zaicik: 4,500
Eric Mazza : 2,200
Remi Biechel: Out
Bertrand Grospellier: Out

Nous sommes au cinquième niveau et, fidèle à la tradition des WSOP, environ un tiers des joueurs s’est déjà levé définitivement. Sur les 1500 au départ, il n’en reste donc environ que 1000 (voire même 900, le temps que je termine ces quelques lignes). Si vous êtes bon en calcul, vous trouverez seuls la valeur du stack moyen : 8,000.

Coverage par Winamax
Yann Brosolo, ami du Team Winamax et ancien joueur de Counter Strike, tout comme Ludovic Lacay et Ryad Abour, des amis à lui. Il a déjà signé une bonne performance en finissant 3ème d'un deepstack au Venetian


14h – Event #30 : Pot-Limit Omaha 2,500$ (Day 2)

A l’approche de la bulle (il restait 48 joueurs pour 45 places payées), JC Tran caracolait toujours en tête avec 170,000 jetons. Un temps chip-leader, le seul français restant dans cette épreuve, pointait à 80,000. Il s’agit de Jean-Philippe Leandri (photo), directeur du cercle Gaillon à Paris. Après une performance d’Orianne Teysseire dans l’épreuve de Stud il y a deux ans, le Gaillon prouve que les gens qui s’occupe du jeu dans cet établissement savent de quoi ils parlent.

Au rang des monstres encore présent, j’ai aperçu Phil Ivey (70,000) et John Juanda (110,000)

Coverage par Winamax
Jean-Philippe Leandri, après avoir été chip-leader, est encore en course pour un très beau résultat.

14h – Event #31 : HORSE 1,500$ (Day 2)

Honte à moi, je n’ai pas encore pris le temps d’aller m’enquérir d’informations concernant notre français qui faisait figure de chip-leader au début de la journée. Il s’avère que Sébastien Sabic (Seb86) n’est pas un inconnu complet dans le milieu du poker online français (quand on sait qu’il s’agit de Seb86 car son nom ne nous évoquait rien à Benjo et moi-même). Il s’agit d’un joueur de High Limit en « variantes » (source Maxtamines) et sera supporté sur place par ses amis Laurent Lefrancq, Régis Burlot et Vojislav Petrov.

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