Vous savez ce que j’ai fait cette semaine ? J’ai rencontré le SISMIX. Pour la première fois. Je ne le connaissais pas. La faute à quoi ? Je ne sais pas, sans doute des rendez-vous ratés ou de la timidité. Cette semaine, j’ai pris mon courage à deux mains et je me suis lancé.
On ne sait jamais ce qui nous fait tomber amoureux. C’est de la chimie, ça ne s’explique pas. Peut-être le sourire d’un joueur, la gentillesse d’une équipe, le besoin de construire, de créer une famille, l’envie de tout connaître et de tout découvrir, quitte à y laisser son énergie, ô saine fatigue. Un mix de soleil, de bonne humeur, de fiesta et de cartes. Pourquoi on n’y avait pas pensé plus tôt ? La rencontre du désert et des cartes, ça ne pouvait pas louper. Le désert a toujours attiré les joueurs, comme l’oasis où ils pourront assouvir leur passion.Alors vous me direz que tomber amoureux du SISMIX, c’est facile, il y a le soleil, la piscine, la musique et la fête. Des conditions de paradis qui nous aveuglent, comme un mirage. Sauf qu’en creusant un peu sous la couche de rêve, on tombe sur un trésor. En quelques mots, c’est la plus belle histoire qui puisse arriver à un joueur de poker. Une parenthèse enchantée qui nous laisse des souvenirs pour la vie, une semaine pour voir la vie en rose. C’est un paradis où la générosité prime, qui rappelle combien le poker peut être beau quand on le partage entre amoureux du jeu. C’est une fusion grâce à notre passion. Un amateur qualifié devient le voisin de transat de son idole. Un grinder se venge au beer-pong contre son pire ennemi online. On fait la paix autour d’une tournée de shooters avec le bourreau qui nous a éliminé quelques heures plus tôt et on peut discuter jusqu’au petit matin d’une main avec un joueur rencontré le soir-même. Le plus difficile, c’est évidemment le premier pas. Ce saut dans l’inconnu, l’appréhension logique qui précède une déclaration. D’ailleurs, quand j’ai appris que j’allais faire partie de l’aventure SISMIX 2017, j’ai eu des doutes. Et si j’arrivais trop tard ? Et si je ne trouvais pas ma place ? Et si je n’étais pas assez bien pour le SISMIX ? Sauf que je n’imaginais pas faire la connaissance d’une grande famille, et, à peine la tong posée autour de la piscine de l’hôtel Es Saadi, j’étais adopté. C’est impossible de décrire en quelques paragraphes ce qu’on ressent ou ce qu’on retient de son premier SISMIX. J’écris ces lignes en direct de la somptueuse Cour des Lions, théâtre du sacre du champion du festival. Le cerveau est encore embrumé par le mélange des vapeurs de la piscine et des basses un peu trop fortes du TheatrO, avec en panorama les toits illuminés de Marrakech. Tandis que l’excitation de la victoire d’Hugo Larachiche retombe, je suis à deux doigts de sombrer dans la mélancolie, comme au sortir une histoire d’amour intense mais toujours trop rapide. C’est pourtant ainsi que s’apprécient les meilleures choses, ces moments éphémères qui laissent une trace dans nos mémoires, ces ilots de bonheur. Des flashs de ces bons moments illuminent mon esprit à l’heure du bilan de mon séjour marocain. Tous ces instants de partage avec les joueurs, ces rencontres de personnages attachants ou les retrouvailles de vieux complices. Les sentiments ressentis transforment à jamais notre vision du poker, on quitte l'individualité et il en devient presque un jeu collectif. Je retiens la gentillesse des personnels et de l’équipe, et le dévouement qu’ils mettent à combler le bonheur des joueurs qu’ils aiment tant. Il y a aussi l'intensité d’accompagner des inconnus au bout de leur rêve dans un grand tournoi qui peut changer leur vie et bien sûr la communion de toute cette famille réunie autour de leur amour d’un simple jeu de cartes.
Je n’ai plus peur de te le dire SISMIX, je crois bien que je t’aime.
De la part de tout le staff Winamax impliqué dans l'organisation de cette quatrième édition du SISMIX, un grand MERCI au Es Saadi Resorts pour leur accueil et leur travail de dingues tout au long de cette semaine. Un travail réalisé en collaboration avec tous un tas de gens sans qui notre festival electro-poker ne serait rien : croupiers, arbitres, DJs, serveurs, danseurs, ingés son, décotateurs, cuistos, et j'en passe. On espère que vous avez passé un bon moment, dont vous arriverez à vous souvenir au moins un tout petit peu. Je sais, pour certains cela ne sera pas facile tant la fête fut bonne. Rassurez-vous : pour nous, c'est pareil. D'ailleurs, il est temps de dormir 48 heures non-stop, avant de se mettre immédiatement au travail pour vous proposer quelque chose d'encore plus grand la prochaine fois.
Photos par la merveilleuse Caroline Darcourt. Cliquez ici pour la galerie intégrale !