Le Day 2 s'achève avec 64 joueurs restants. Un amateur venu de Corse domine les débats après avoir infligé quelques beaux bad-beats. 3 amateurs issus des qualifs freerols peuvent encore croire à l'exploit, de même que le tenant du titre Jérémy Cauchard. Mais ils devront compter avec la présence de pros comme Malcolm Franchi, Gaëlle Baumann, et un invité international de luxe : Adrian Mateos !
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Le Day 2 s'est terminé beaucoup plus tôt que les journées précédentes... par une marge d'au moins trois bonnes heures. Génial ! Et en plus, cette durée réduite n'a pas freiné le spectacle sur la dernière ligne droite. Au contraire, les dingueries se sont enchaînées non-stop durant les dernières mains.

On a vu Adrien Amorella se retrouver à tapis avec 99 contre QQ, trouver le 9... puis voir tomber une Dame sur le turn. On a vu une confrontation 88/99/AA se terminer par un 2-outer et désigner un nouveau chip-leader. On a vu une paire de Rois se régaler contre As-Roi et As-Valet. Et enfin, un qualifié freeroll a sauvé sa peau grâce à une rivière parfaite. Un régal.

Le nouveau chip-leader en question, il s'appelle Pierre-Paul Tomasi, et il est chef d'entreprise à Ajaccio. Un joueur de la génération Covid, qui joue pas mal sur Internet et a fait quelques voyages pour jouer en live, comme au SISMIX ou il a cash le Monster Stack. Aujourd'hui, Pierre-Paul a enchaîné les bad beats... mais du bon côté ! « Contre Ilan, le streamer [All-in Ilan], je relance avec As-Roi, il 3-bet, je 4-bet shove... Il a deux As et je fais brelan de Rois ! » Et c'est donc lui, qui, en fin de journée, a bust deux joueurs short-stack avec cette paire de 9 faisant brelan, ajoutant 3 millions à un stack qui dépassait déjà les 6 millions.

Fin du Day 2 : le top 10

Nom	Prénom	Jetons
TOMASI	Pierre-Paul	9 100 000
CHAUBERON	Francois	6 535 000
KAMINISKY	Yoann	6 350 000
HEBiDI	Malik	5 795 000
MANIABLE	Nicolas	5 000 000
SANTOS	Andre	5 000 000
SAID	Tahar	4 900 000
QUILLERE	Kevin	4 725 000
DE ROSSI	Remy	4 355 000
HAMDANI	Abbes	4 250 000

Day 3 : classement complet

Ils seront seulement trois pour représenter les 190 qualifiés freeroll de la saison, et, par extension, les 357 000 joueurs de toute la France ayant tenté au moins une tournoi « Starting Block » sur Winamax, le point de départ officiel de l'aventure WiPT. Auteur d'une remontada phénoménale après avoir entamé le Day 2 avec 5 BB, Frédéric « call muck 17 » est passé tout près du Day 3, chutant en 77e place. Sébastien, qualifié sur Dijon, a vibré tout à la fin avec un A4 qui bat As-Roi sur la rivière pour remonter à 2,27 millions et rester une journée de plus en lice. « C'est kiffant de deep-run comme ça... C'est une fois dans la vie ! » Seul qualifié de l'étape de Rennes encore en lice sur cette Grande Finale du WiPT, Léo Brayard a selon ses dires "pris les bons spots aux bons moments" pour passer d'un tapis de 660 000 jetons à 2,9 millions. Enfin, le journaliste Patrice "pinax12" Espinasse (photo) continue de faire parler ses 20 ans d'expérience à une table de poker : on le retrouvera au Day 3 avec 2,6 millions (22 BB).

Onzième du dernier Main Event des WSOP, Malcom Franchi (1 480 000, un peu plus de 10 BB) a "bien boxé toute la journée" et sera bel et bien au rendez-vous de ce Day 3 aux côtés de la joueuse de la Queen's Squad, Coralie Sferrazza, dont la journée n'a pas été de tout repos. "J'ai fait les montagnes russes toute la journée. Ça n'a pas été facile, mais je suis satisfaite de la manière dont j'ai joué, c'est l'essentiel".

Après un début de tournoi relativement facile, le tenant du titre Jérémy Cauchard a vu ses plans se compliqués en fin de journée. "J'étais monté en puissance tout au long du tournoi, mais la fin de journée m'a fait très mal. Je n'ai eu aucun jeu et l'augmentation des blindes a mis un sacré coup à mon stack." 15 BB pour le Day 3 : on a vu des remontadas se faire avec moins que ça.

Lorsqu'il prend place sur un tournoi à 100 000 dollars du circuit Triton, l'EPT Monte Carlo, ou le 6-max à 10K des WSOP, Adrian Mateos figure invariablement parmi les favoris. Alors quand il possède 33 BB à 64 restants de la Grande Finale de notre tournoi amateur...

Maintenant qu'elle n'est plus dans le Team Winamax, Gaëlle Baumann n'est plus obligée de sourire pour la photo de fin de journée. Mais avec 18 BB, ses chances d'atteindre la TF de la Grande Finale pour la troisième fois sont réelles.

"J'essaie de profiter du moment, ce n'est pas tous les jours qu'on deep run en live" savoure Jules Lafran, qui a obtenu, entre autres scalps, celui d'Adrien Amorella qu'on mentionnait en intro. Le joueur assidu de nos tournois online aura à cœur demain de bien faire pour poursuivre son rêve.

Le quasi strike qu'il a provoqué en fin de journée avec deux Rois (il élimine Sylvain Pujol qui détient As-Valet, et obtient un full double-up contre As-Roi) permet au membre du Paname Poker Club François Chauberon d'entamer le Day 3 en position de runner-up au chip-count.

Membre de Poker à Lyon, Quentin Vauley a vécu l'expérience de jouer le numéro 1 mondial - Adrian Mateos, était-il utile de le préciser - en table TV pour son deuxième tournoi live. "C'était impressionnant, heureusement, je n'ai pas eu à jouer de gros coup contre lui. Mais rien que son regard met la pression." Après avoir réalisé un min-cash sur le SISMIX lors de son premier tournoi, il réussit un bel accomplissement en signant son 2e ITM en autant de tentative et l'aventure n'est pas terminée.

Pour Moussa Tiera, la journée ne fut pas de tout repos. "J'ai fait toute la journée entre dix et quinze blindes, mais c'est quand même magnifique de faire Day 3" souffle le Parisien en rangeant ses jetons dans le sac. Sur un marathon comme ça, l'essentiel, c'est de tenir.

"Les montagnes russes", c'est aussi ce qu'a passé à faire Rémy De Rossi tout au long de ce Day 2. Avec un final "up", entre autres grâce à l'élimination du copain Jean-Michel Texier : son Day 3 débutera dans le top 10 du chip-count.

"Une journée très correcte" pour Mathieu Carlotti qui, après avoir entamé la journée avec un tapis de 240 000 jetons, sera assis au Day 3 avec 14 fois plus. "Hormis une petite frayeur en début de journée, tout s'est bien déroulé, notamment lorsque j'étais en table télévisée".

Troisième au chipcount du Day 1E hier soir, Rémy Pignatel a "de nouveau beaucoup rigolé à la table". Il reste dans le top 10 au départ du Day 3 une journée "faite de hauts et de bas... mais on est encore là."

Pour ce grand habitué du circuit live qu'est Kamel Marzouk, la journée a été mitigée. "Un super début de partie, puis une dernière table où j'ai passé mon temps à raise fold". Il attaquera le Day 3 avec un tapis de 2,38 millions de jetons (20 BB)

Ils nous ont quitté aujourd'hui

520 joueurs et joueuses ont chuté lors du Day 2, collectant un prix compris entre 1 000 et 2 040 €, parmi lesquels Cécile Ticherfatine (photo), le Youtubeur Baptiste Giudicelli, Jean-Michel Texier, Romain des Inachevés, Lorenzo "Sissendeux" Arduini, Antonio Guerrero, Clément Muller, Anthony Apicella, Sylvain "zerodcuix" Meriguet, José Souvignet, Timothée Labassa, Moundir, Daniel Riolo, Rémy Biechel, Pierre Merlin, Philippe Ktorza, Damien Lhommeau, Nicolas Vayssières, Sonny Franco, Ugo Taurines, Julien Sitbon, Virgile Turchi, Krys Millies, Simon Wiciak, Skyyart...

Spéciale dédicace à l'un des nôtres : Oscar, employé au sein du support client de Winamax, a kiffé son premier gros tournoi live jusqu'à la 98e place. Se faire éliminer sur un flip par l'un des meilleurs joueurs du monde, Adrian Mateos, qui plus est en table télévisée : aurait-il pu imaginer ce moment hors normes il y a quelques mois ?

Ca sera une 85e place pour le Martiniquais Axel Gold-Dalg (1 820 €)

Dimanche chargé en vue

Paul McCartney chantait "When I'm Sixty Four", cette Grande Finale peut le faire aussi. Tandis que les 64 derniers joueurs retrouveront le chemin des tables à 13 heures (et non pas midi, attention) pour tenter d'atteindre la table finale, une dernière salve de tournois annexes va secouer le Pasino. Entre les Days 2 des tournois Highroller, Monster Stack et Cocktail, vous pourrez aussi prendre part à un Sunday Surprise cappé à 500 joueurs, le Royal Omaha, et enfin le Spartacus. Ca fait beaucoup, mais comme tout le reste, cela va passer très vite.

Benjo, VictorP & Phil Anthropix

Grande Finale 500 € (Day 2)

Si on est allé parler à Benjamin Broutee, c'est qu'on avait quelques infos sur lui. Déjà, votre serviteur est l'un de ses friends sur Facebook, et a donc pu consulter les publications où il prend un selfie avec Davidi Kitai à la fin du Day 1 de cette Grande Finale (qu'il a terrminé avec 467 000 jetons). Il y a aussi son palmarès en tournois live : Benjamin facture tout de même 119 000 $ de gains sur Hendon Mob, avec en point d'orgue une victoire sur un Marrakech Poker Open en 2011 pour 22 000 €, mais aussi une 15e place sur un FPS ici-même à Aix-en-Provence en 2022, un titre sur un APO 500 à Gruissan en 2022, et aussi un deeprun sur le Colossus des WSOP 2018, sur lequel il avait terminé 53e sur un field de plus de 13 000 entrées, lors d'un tournoi qui promettait 1 million de dollars à la win.

Outre ces performances, il nous résume lui-même sa carrière : "Marrakech [photo ci-contre], c'était mon premier tournoi live, je m'étais qualifié via un sat sur Barrière Poker, à l'époque où il y avait une Team Pro. J'ai connu tout le monde sur le circuit... Le Colossus ? Cela aurait pu tout changer. Au final, j'ai fait des demi-finales sur des DSO ou des FPO, mais il me manque une grosse perf, car n'ai jamais eu cette petite part de chance. Online, ma meilleure perf reste une seconde place sur un 250 € il y a cinq ans, mon pseudo était "Patient_0." Car oui, Benjamin n'était pas loin de faire du poker son métier : "J'aurai pu devenir pro, mais j'ai décidé d'arrêter pour raisons familiales. J'ai lancé mon entreprise dans le bâtiment tout en continuant à jouer en live, j'ai une très belle maison sur Montpellier, tout va bien pour moi."

Mais on ne se refait pas : Benjamin s'est remis à fond dans les cartes depuis un an. "J'ai recommencé à grinder sérieusement. Je travaille énormément mon jeu, et je joue sur Winamax. J'ai gagné un petit Wina Series 5 € l'an passé, pour 4 000 €. J'essaie de remonter une bankroll via un challenge, en partant de 500 € et en jouant des tournois à 10 et 20 €. Mon objectif n'est pas monétaire, c'est surtout de bien jouer, et de ne pas faire d'erreurs. J'ai un groupe de travail, avec deux joueurs coachés par Flavien Guénan, et pour l'instant ça me suffit." 

Voilà pour le poker. Ce qu'on sait moins en revanche, c'est que Benjamin Broutee pratique aussi l'ultra-trail. Et à un bon niveau s'il vous plaît, alors qu'il a débuté dans la discipline il y a un an seulement. "Je fais de belles performances (comme l'atteste sa fiche UTMB, pour les connaisseurs). Pour moi c'est la compèt avant tout, j'ai toujours fait du foot notamment. En juin, j'ai un 126 kilomètres, l'UTMB Saint-Jacques, avec 7 000 mètres de dénivelé." Et Benjamin trouve de nombreuses similitudes entre l'ultra-trail et le poker : "Les deux disciplines se rapprochent beaucoup. On court 100 ou 120 kilomètres, il faut gérer son corps et sa tête pendant 30 heures. Savoir accélérer, et décélérer quand ça ne va pas. J'en discutais avec Clément Thumy [ex-joueur pro qui s'est également mis au trail] : comme sur un tournoi de poker, ça ne sert à rien de partir très très vite, et surtout le plus important est d'arriver au bout. Il faut une résilience à l'effort. Donc oui, les tournois sur plusieurs jours, c'est ok pour moi. " Autre analogie : "Quand on se blesse au bout de 50 kilomètres, c'est comme quand on prend un bad beat : ça ne veut pas dire que c'est fini." Et pour l'instant, c'est loin d'être le cas sur cette Grande Finale, Benjamin semblant bien maîtriser son sujet avec un tapis d'une trentaine de blindes à 75 joueurs restants. Et on sait déjà qu'il ne sera pas le premier à fatiguer...

Grande Finale 500 € (Day 2)

On pensait qu'ils étaient deux... Mais finalement, il ne semble rester qu'un seul qualifié de l'étape de Rennes dans le field, et il s'agit de Léo Brayard. Du haut de ses 22 ans, ce Lyonnais de naissance joue sans trembler le deuxième tournoi live payant de sa vie... Le premier ayant également été la Grande Finale du Winamax Poker Tour l'an passé, pour laquelle il s'était également qualifié en freeroll ! La perf est assez rare, d'autant plus qu'il avait min-cash sur l'édition 2024 (en passant la bulle avec deux blindes !), et qu'il est en train de faire encore mieux sur le crû 2025, puisqu'il est encore en course à 75 joueurs restants ! Et tout ça, en toute détente, avec l'inscouciance de la jeunesse : "Je suis juste content, nous assène-t-il. Je ne vais pas sauter de joie tant que je n'ai pas bust, je prends du plaisir. Je suis concentré pour faire du mieux que je peux." Et pourtant, sur ce tournoi aussi, il s'est retrouvé shortstack : "J'ai été card dead pendant tout le Day 1, de 12 heures à 20 heures. Je suis tombé à six blindes. Depuis le début du tournoi, je pense que je n'ai pas fait une quinte ou une couleur. Ma meilleure main, c'était un brelan... Je navigue comme je peux, et je bluffe quand il le faut."

Léo est un joueur qui semble donc à son aise cartes en main, alors qu'en réalité il ne tâte quasiment pas le carton ces derniers temps : "Je suis en école d'ingénieur, à l'INSA de Rennes, j'attends de finir mes études." La seule incartade qu'il s'est autorisée, c'est de jouer le KING5 dans l'équipe de zChance44, "ViensMonAgno" sur Winamax. "Il fallait remplir un formulaire, ce que j'ai fait. Il a retenu quelques dizaines de fiches, et il en a tiré une au sort. J'ai appris la nouvelle dans le TGV ! Au final, on a bien rigolé, notamment avec Ted Etienne. On n'était pas loin de se qualifier... Mais sans vouloir manquer de respect à mon équipe, je préfère deeprun ce tournoi !" S'il semble maîtriser le jeu, c'est qu'il a tout de même bien travaillé son poker avant ses études : "En fait, j'étudie le jeu depuis mes 14-15 ans, en regardant des vidéos, les streams, je me formais. Puis j'ai ouvert mon compte sur Winamax à mes 18 ans, et en un an je suis passé de 50 € à 3 000 € de bankroll, en jouant en MTT. Puis j'ai retiré 2 000 €, et j'ai arrêté." Une tête bien faite donc, qui espère à l'avenir bosser dans le sport de haut niveau, une autre de ses passions. Une chose est certaine : Rennes est bien représenté pour la suite du tournoi !

Grande Finale 500 € (Day 2)

Kamel Marzouk n’est pas exactement du genre à se laisser impressionner. Joueur régulier du circuit live et habitué des grands rendez-vous, le Parisien connaît la musique. Ce midi, alors qu’il entamait le Day 2 de cette Grande Finale du Winamax Poker Tour avec un tapis de 536 000 jetons, il n’a pas eu besoin de forcer pour les faire fructifier. Un petit coup bien senti, deux adversaires pas très prudents, et un flop venu du ciel ont suffi à propulser Kamel dans une autre dimension. Avec une paire de Dames en main et un board K-Q-10, il trouve un brelan, mais reste sur ses gardes. Check. Un premier mise cher, un second envoie son tapis, et le casse-tête commence. Kamel paie, suivi par l’autre joueur. À l’abattage : A-K chez l’un, flush draw chez l’autre. Il faudra attendre le turn puis la river pour que le soulagement s’installe. Un 5, puis un autre. Full pour Kamel, triple up, et un nouveau souffle dans ce tournoi qu’il connaît bien.

Désormais assis derrière 2,1 millions de jetons, le regard plus clair et les ambitions intactes, il garde les pieds sur terre malgré la belle dynamique. “C’est l’objectif, c’est certain. Mais pour l’instant, dès que je relance une main, on me fait tapis directement”, glisse-t-il avec le sourire. Une chose est sûre : s’il y en a un qui ne viendra pas à Marrakech pour faire du tourisme lors du prochain Sismix, c’est bien lui.

Grande Finale 500 € (Day 2)

Pendant que nous rentrons dans le top 100, un joueur est passé entre les mailles de nos filets, et pas des moindres puisqu'il s'agit du dernier vainqueur de l'épée, un certain Jérémy Cauchard. Admettons-le, nos yeux s'arrêtent parfois un peu trop sur les piles de jetons et non pas sur les visages. Ce sont justement les tours installées devant lui qui nous ont permis de le démasquer.

Discret, le vainqueur de la Grande Finale 2024 s'est d'abord qualifié sur sa troisième tentative : "ça me tenait à cœur de tout faire pour atteindre le Day 2, j'ai un peu galéré, mais j'y suis arrivé." Qu'il se rassure, certains ont mis bien plus de cartouches sans pour autant voir la fin de la première journée. Ayant doublé juste avant la bulle, le Bordelais monte ensuite progressivement pour atteindre les 2 millions. C'est un coup qui intervient pendant que nous discutons qui lui permet d'en ajouter un troisième à son capital. Jérémy open depuis la position sous le pistolet que seule la grosse blinde défend. Le girondin c-bet petit sur 922, une mise payée par son adversaire. La même séquence se produit sur le 7, avant que les deux joueurs ne checkent sur la river 4. Les QQ de Jérémy reste devant le 98 de son adversaire qui espérait voir sa top paire gagner à l'abattage.  

De son propre aveu, Jérémy n'a que très peu joué depuis son sacre sur la Grande Finale 2024, mais l'envie de défendre son titre du mieux possible est sa principale motivation. Quand on lui demande s'il a l'idée d'un back to back dans un coin de sa tête, il admet : "bien sûr, j'avoue ne pas être ici pour me contenter d'un top 100. Je m'applique à faire la même chose que l'an passé. Prendre le temps, réfléchir, gérer mes jetons et me concentrer." Alors que nous abordons la dernière ligne droite de la journée, Jérémy est en bonne position pour poursuivre l'aventure avec un stack deux fois supérieur à la moyenne.