Omar Lakhdari (Algérie)
45 ans - vit à Paris
34,7 millions (69 BB)
Lorsque Winamax organise un grand tournoi en live, il est naturel que sa table finale soit composée de joueurs habitués du site. Cela sera une nouvelle fois le cas ce lundi au Palais des Congrès : sur le podium télévisé se mélangeront pros de l’Expresso, fins techniciens MTT, et autres matheux du Short-Track. Avec une exception notable :
Omar Lakhdari. L’Algérien basé à Paris représente fièrement le poker « à l’ancienne », celui d’avant l’ère Internet, des outils statistiques et des tableaux Excel de ranges. Le live : le terrain de jeu originel du poker, celui où l’on croise le fer les yeux dans les yeux, où les décisions doivent être prises sans trembler ni suer... et où la psychologie, l’instinct et un certain sens de la tchatche sont aussi importants que le bagage technique et les connaissances mathématiques. On clame souvent que les joueurs de l’ancienne école ont été rendus obsolètes par l’éclosion de la génération Internet. Lakhdari en est le parfait contre-exemple, affichant le palmarès et le tapis pour prouver qu’il sera l’un des joueurs les plus dangereux de cette finale. En tête du classement deux soirs de suite après avoir terminé le Day 1D Turbo en bonne position, Lakhdari arrive en finale du Winamax Poker Tour fort de 150 résultats officiels en live depuis 2009, avec un taux de victoires impressionnant : 27 trophées depuis 2012, rien que ça. Des victoires acquises principalement à Paris, son fief, mais aussi à Las Vegas, San Remo, et Bruxelles, auxquelles il faut ajouter un beau tour de piste devant les caméras du prestigieux World Poker Tour, avec une 6e place sur une étape jouée en Floride début 2022. Le papa d’une fille de 6 ans joue aux cartes depuis ses 20 ans, et confie s’être formé à la dure : «
dans les tripots », dixit. Des endroits où il fallait avoir les reins et les nerfs solides pour s’en sortir. De nos jours, on ne le croise plus que dans les compétitions officielles et policées, où il déploie régulièrement des talents de mentaliste pour déstabiliser ses adversaires à l’aide d’un style agressif et d’une parole libérée, tour à tour charmeuse, moqueuse ou menaçante. Son coup clé s’est joué dimanche soir, au début des demi-finales. Un pot de 40 millions remporté contre, justement, un jeune joueur issu d’Internet : Omar lui a pris tous ses jetons préflop avec deux As contre As-Roi. «
Ils ne veulent pas de prises de tête quand ils jouent contre moi », analyse-t-il. « Ils savent que je suis le seul qui va les embêter après le flop, qui va créer des emmerdes. Alors ils mettent tous les jetons le plus vite possible. » Les jeunes grinders vont-il prendre leur revanche aujourd’hui ? Celui qui se définit lui-même comme un «
livetard » et ne s’attribue aucune autre profession que celle de «
gambleur » sera définitivement l’homme à abattre de la finale du WiPT 2023. -
Benjo
Alexane Najchaus (Team Winamax & Red Diamond)
26 ans - vit à Playa del Carmen, Mexique
30,575 m. (62 BB)
Il existe un vieil adage dans la famille des couvreurs Winamax : un(e) membre du Team W en TF de l'un de nos festivals live, c'est toujours un profil de moins à écrire. Ou du moins, c'est un(e) finaliste de moins à découvrir. Car d'
Alexane Najchaus, on connait déjà tout (ou presque), et pour cause : mardi,
cela fera six mois jour pour jour que LaSirenita a intégré la famille et que
sa biographie est disponible sur notre site. On ne vous fera donc pas l'affront de vous re-présenter cette joueuse au talent précoce et à l'instinct éclair, passée de ses premières parties en Expresso au statut VIP Red Diamond en tout juste deux ans. À la place, concentrons-nous sur sa forme du moment et son ressenti.
128e de l'EPT Paris la semaine dernière sur son tout premier Day 3, elle coche dix jours plus tard la case "première finale". "
L'EPT m'a mis en confiance, attaque-t-elle.
Pour la première fois, j'y ai rencontré de vrais spots d'ICM que je ne connaissais pas." Sur ce WiPT, avec un tapis de soixante blindes et la position sur le chipleader Omar Lakhdari, elle est même en bonne position pour marcher dans les pas d'un certain Pierre Calamusa, qui s'était, lui aussi, glissé en TF de son premier festival Wina joué avec son nouveau logo... avant de l'emporter. "
C'est surtout ça qui me fait chaud au cœur, avoue-t-elle.
Je suis super entourée, c'est un pur kiff'." Depuis la signature de son contrat en septembre dernier, Alexane enchaîne les découvertes. Avec 155 000 € à aller chercher lundi, celle-ci fait clairement partie des plus plaisantes. Mais attention, il reste du boulot. "
C'est bien d'avoir terminé aussi tôt, je vais pouvoir aller bosser." Tu veux dire manger ? "
Non, bosser. Je vais aller discuter avec mon coach, parler de ma stratégie, décrypter mes adversaires. Je vais donner le meilleur de moi-même !" Ce qu'elle a déjà fait tout au long de la journée, prenant toujours les bonnes décisions, en plus de bénéficier du soupçon de réussite nécessaire à tout deep run lors des coups à tapis, à l'image de
ce lancer de pièce contre Omar et
ce coup à tapis contre Mathieu Carrere, deux moments riches en émotions. En attendant le feu d'artifice lundi soir ?
- Flegmatic
Clément Muller (Qualifié Expresso)
31 ans - Toulouse
20,650 m. (41 BB)
Il y a un mois et demi, il s'est qualifié pour cette Grande Finale WiPT en gagnant un Expresso à 20 € sur Winamax : désormais,
Clément Muller est assuré de multiplier son investissement par 1 000. Le premier éliminé empochera en effet 20 000 €, un gain qui pulvériserait déjà le record de Clément sur le circuit live. Son meilleur résultat (1 752 € de gain) date d'un tournoi à Toulouse, ville où il réside, en 2018. Tous les autres ont été signés sur des events live Winamax, avec notamment une 7e place sur le Starter du WPO Bratislava l'an passé.
"Je fais quatre tournois live par an", explique ce jeune trentenaire, qui joue plutôt en cash-game sur Winamax en temps normal, de la NL200 à la NL1000. Et si on le retrouve donc en finale avec le 3e tapis, ce WiPT n'a pourtant pas été pour Clément un long fleuve tranquille :
"J'ai re-entry sur le 1D Turbo, et je suis vite tombé à 13 000. Mais j'ai terminé avec 716 000 à la fin du Day 1, grâce à beaucoup de setups. Ensuite, j'ai été pas mal card dead. Lors du Day 3, j'ai oscillé entre 4 et 11 BB pendant trois heures, avant de remonter à 20 BB, ce qui m'a permis de pouvoir enfin grinder postflop. Finalement, je termine à 20 millions..." Un stack qui représentera 41 blindes pour la finale. Pour son premier gros deeprun et la première table TV de sa vie, Clément confie qu'il a déjà
"une petite idée du profil de certains joueurs." Il sera soutenu sur place par Hadrien "Chance44" Gallois, l'un de ses meilleurs amis, et surtout sa copine Cécile qui, grâce au coaching de Clément, avait remporté deux tournois lors du WPO Bratislava. Aujourd'hui, c'est à son tour ?
- Rootsah
Sébastien Lesoif (Qualifié Winamax.fr)
37 ans - Cherbourg
18,95 m. (38 BB)
23e sur 2 182 au WPO Madrid en mai 2022, vainqueur de l’énorme Monster Stack du WPO Bratislava cinq mois plus tard, et aujourd’hui finaliste du WiPT Paris : festival Winamax après festival Winamax,
Sébastien Lesoif se fait de plus en plus dangereux, grimpant quatre à quatre la hiérarchie du paysage MTT francophone. «
Clairement, je suis dans la zone depuis Madrid, confirme le jovial Normand, apprécié de tous dans la grande famille des grinders Wina.
J’ai été bien aidé par le coaching, les vidéos, les copains avec qui je discute. Je me sens bien, je prends les coups les uns après les autres, sans me prendre la tête. » Très actif sur Winamax, Sébastien est parvenu à remporter pas moins de quatre qualifications WiPT sur nos tables online. Mais il n’a utilisé qu’une seule « bullet » au Palais des Congrès, terminant le Day 1C avec un tapis correct. Lorsqu’on lui demande son coup le plus dingue de la semaine, il se replonge en milieu de Day 2. «
J’open UTG avec Roi-Valet offsuit, j’ai 27 BB. Un joueur compétent 3-bet au bouton. Je lui ai tout mis. Il avait As-Roi et j’ai fait le Valet rivière ! J’étais couvert, un pot de 2 millions. Clairement ça lance mon tournoi. Mais je devrais même pas la raconter cette main, elle est pas belle ! » Papa depuis trois ans, ‘Beu_C’ - c'est comme ça que tout le monde le connaît - entamera la finale avec un solide stack de 38 blindes, ayant signé quelques beaux coups d’éclats en demies. Mais peut-il gagner ? Lorsqu’on lui pose la question piège - est-il le meilleur joueur de la finale ? - sa réponse fuse sans hésitation : «
Loin de là ! Je ne me sous-estime pas, mais je connais mon niveau. » -
Benjo
Jorris Hesse
29 ans - Thionville
14,2 m. (28 BB)
Il s'est vite esquivé après avoir validé sa qualification pour la finale du Main Event. Et pour cause,
Jorris Hesse devait rapidement se trouver un hôtel pour dormir dimanche soir car il n'avait visiblement pas prévu d'aller aussi loin, lui qui joue son premier tournoi live. Pourtant, cela fait longtemps que le buy-in avait été acheté.
"C'est une aventure avec un pote, explique le Mosellan.
On a décidé de jouer ce tournoi, on a été parmi les premiers à prendre nos tickets dans la boutique, il y a un mois." Car en temps normal, Jorris joue plutôt online, sur des tournois à 10 et 20 €, en amateur :
"Je fais le Sunday Surprise, par exemple. Le poker est une passion." Une passion née au casino il y a une grosse dizaine d'années :
"J'y suis allé dès que j'ai eu 18 ans (il en a 29 aujourd'hui, NDLR). Il y avait plein de jeux de cartes un peu partout, j'ai essayé le black-jack, mais au final je suis resté sur le poker." Le casino, il y retourne surtout aujourd'hui pour jouer en cash-game. Sur ce Main Event, il a eu besoin de deux bullets pour se lancer.
"J'ai commencé jeudi lors du Day 1C, j'ai été sorti à 100 places des payés, puis je me suis qualifié sur le 1F, même si je n'aime pas le format Turbo. Puis les blindes et la fatigue m'ont un peu usé au Day 2, mais dès que j'ai eu du stack, j'ai pu jouer mon jeu. Je suis un joueur agressif. Au Day 3, il y a eu un coup dont je me rappellerai encore dans dix ans : je me suis retrouvé à tapis couvert avec Valet-Dix, et j'ai craqué les As sur un tableau 10-3-2-J-8." Il entamera en tout cas cette finale avec le plein de confiance :
"J'avais beaucoup plus de pression lors du Day 2. Mais plus je passe les échelons, plus j'ai confiance en mon jeu." Pour demain, Jorris n'aura pas peur de se frotter aux gros tapis avec ses 28 BB :
"Omar, j'aimerais bien aller le chercher..." Oui, la confiance donne des ailes.
- Rootsah
Daniel Pereira Henriques (Portugal, Red Diamond)
27 ans - vit à Malte
12,85 m. (26 BB)
Entre la Lusitanie et l’hexagone,
Daniel Pereira Henriques préfère ne pas trancher. «
Je suis né au Portugal, mais je suis parti lorsque j’avais 11 ans. Bon, aujourd’hui je m’exprime mieux en Français… » Son arrivée dans le monde du poker lui a d’ailleurs fait retrouver des amis d’enfance, ceux de l’époque où sa famille s’est installée en France : Paul Amsellem et Clément Bonnant. Deux joueurs bien connus de nos services avec lesquels il vit aujourd’hui à Malte. Le groupe joue les globe-trotters depuis une paire d’années, parcourant le circuit pour vivre un quotidien mi-touriste, mi-tournois. C’est de cette façon que Daniel préfère disputer des MTT : «
Sur Internet, je ne joue jamais de tournois, car ils commencent et ils finissent tard. Je suis plutôt du matin, j’aime me lever et commencer à jouer tout de suite. » En live, Daniel a signé quelques ITM au cours des 12 derniers mois, à Madrid, à Malte, à Bratislava et à Chypre. Il a même gagné un tournoi à 400 $ à l'Aria durant les WSOP 2022... mais c'est bien aujourd'hui qu'il encaissera quoi qu'il arrive son plus gros gain de carrière en live. Fier représentant du clan Red Diamond, très nombreux à avoir perfé cette semaine, le Portugais a atteint le plus haut statut de fidélité de Winamax, celui réservé aux joueurs les plus assidus, en jouant presque exclusivement en Short Track, une forme particulière de cash-game où l’on joue avec très peu de blindes. Les qualités d’un bon joueur de Short Track ? «
Un gros, gros mental ! » Daniel est entré dans la Grande Finale dès le Day 1A, avec l’entrée offerte à tous les Red Diamond. Il lui a fallu passer par la case re-entry, après quoi le pro a terminé la journée avec l’un des plus gros tapis. Après un solide Day 2 qui l’a vu monter en puissance, son Day 3 s’est passé sans faire de vagues : Daniel entamera la finale avec un stack typique de ses parties en Short-Track : 26 blindes. -
Benjo
Gautier Lucas
33 ans - Paris
10,05 m. (20 BB)
Il n'a que 33 ans, mais
Gautier Lucas a déjà un solide bagage poker derrière lui.
"J'ai commencé en 2008, explique ce joueur récréatif, qui travaille désormais dans le marketing.
J'ai joué ma première main de poker dans une partie privée avec Nazim Guillaud. Alexis Bouchiouane, alias "lesuperpanda", un ancien pro qui ne joue plus aujourd'hui, est l'un de mes amis." Des noms qui fleurent bon le poker des années 2010, une décennie au début de laquelle Gautier a beaucoup joué :
"Entre 2010 et 2013, je faisais du cash game online, de la NL100 et de la NL200, durant mes études. Depuis deux ans, je me suis mis au live, j'en joue cinq ou six dans l'année, pour le plaisir. J'ai fait mon baptême du feu à Vegas l'an dernier, j'ai fini breakeven..." Ce Day 3 n'avait donc pas de quoi impressionner Gautier, qui avouait tout de même ressentir
"l'adrénaline et l'émotion", après un Day 2 qu'il a achevé... en tant que lanterne rouge des 32 joueurs restants.
"J'étais vite monté à 300 000 lors du Day 1. Au Day 2, je me suis même retrouvé crippled avec 2,5 blindes... mais j'ai craqué les Rois avec Q-3 dépareillés ! Aujourd'hui, j'ai commencé par missclik un coup en début de journée, puis j'ai oscillé entre 7 et 25 BB." Concernant sa stratégie pour cette finale, Gautier confiait qu'il allait demander conseil à ses potes :
"Je resterai solide. J'ai aussi les trois chipleaders en face de moi. Je pense que c'est une bonne chose." Avec le septième tapis des huit finalistes, il commencera une nouvelle fois une journée en tant que shortstack, avec 20 blindes. Mais on sait désormais qu'il peut se sortir de situations périlleuses...
- Rootsah
Rémi Debord (Qualifié Freeroll à Lyon)
38 ans - Chalamont
7,7 m. (15 BB)
Vous ne trouverez pas autour de cette table finale de plus grand passionné de Winamax que
Rémi Debord. "
On est à fond Wina, on joue tout !," explique l'Aveyronnais d'origine, aujourd'hui résident de Chalamont, dans l'Ain, "
pile entre Bourg-en Bresse et Lyon". Et le trentenaire de nous égrener ses habitudes de jeu chez nous, à commencer par "
les championnats à 2 €, pour prendre des packages," comme les Wam Triad Battles, grâce auxquelles il a réalisé son meilleur résultat en live : une 19e place sur le WPO Dublin 2017, pour 4 100 €. D'ailleurs, Rémi est sur un run pas loin d'être indécent sur nos festivals : "
En cinq Main Events Wina, j'ai fait quatre ITM." Dont quatre de suite, sa première incursion sur la Grande Finale du WiPT en 2014 s'étant soldé par une élimination aux portes des places payées. Car celui qui arbore fièrement un patch Wam-Poker est aussi un fervent participant aux étapes live du Winamax Poker Tour. "
J'en ai toujours fait au moins une depuis 2012. Cette année, je n'avais prévu que Lyon et je comptais jouer tous les Tremplins online s'il le fallait : j'ai décroché mon ticket dès le premier soir !" Avant donc de confirmer dans la capitale des Gaules, sous les yeux de votre serviteur,
ce qui en fait donc le dernier qualifié freeroll encore en course. Ce deep run et cette première finale live, Rémi les vit en groupe, celui qu'il a formé au fil des ans et des rencontres. "
On joue le KING5 ensemble tous les ans. Il y a Fanfan, que j'ai rencontré après mon élimination à Dublin en 2019, sur la dernière main du Day 2. Ce soir-là, on a discuté jusqu'à 4 heures du matin !" Histoire de n'oublier personne, mentionnons également Fanack - "
C'est lui qui m'héberge, j'espère qu'il viendra me rail pour la finale !" - Dalas 12 et Bibi. Sur ce tournoi, dans la foulée d'un Day 1E "
horrible", où il a attendu 18 heures avant de passer au-dessus du stack de départ, il a tout simplement connu "
la vie rêvée. J'ai eu quatre fois les As au Day 2, j'ai doublé à chaque fois," dont une contre Gaëlle Baumann. Un good run qui s'est prolongé aujourd'hui.
L'élimination d'Aurélien Beauzon avec les As,
une quinte flush pour rester en vie, et surtout un setup remporté avec deux As (encore !) contre deux Rois : tout ça pour arriver en finale avec le plus petit tapis. Mais Rémi reste serein. "
J'aurai quinze blindes lundi, c'est ma zone de confort, lâche-t-il le plus sérieusement du monde.
Je sais que j'ai overfold plus d'une fois en table TV, mais je reste dans ce que je sais faire. Et entre sept et quinze blindes, je connais." Cela suffira-t-il à devenir le deuxième qualifié freeroll à brandir l'épée de Champion, sept ans après Cyril Georges ?
- Flegmatic
Christophe Beyer (Red Diamond)
35 ans - Rennes
Eliminé en 9e place (15 000 €)
Le Breton ne reviendra pas au Palais des Congrès lundi, ayant été le dernier éliminé du Day 3, en grande partie à cause d’une paire d’As craquée par Jorris Hesse. Red Diamond depuis toujours ou presque,
Christophe Beyer reste année après année l’un des joueurs les plus assidus de Winamax. Ses millions de points de fidélité, il les accumule chaque année dans une variante peu courante : le Pot-Limit Omaha à 5 cartes. «
On est peu à le pratiquer, j’affronte toujours un peu les mêmes joueurs », dit le papa de 3 enfants - le dernier est arrivé en 2022 - qui sera bientôt propriétaire à Rennes. Son statut « Red » lui donne droit à une invitation sur tous les évènements Winamax, et Christophe ne manque que rarement les rendez-vous de la marque. En témoignent des résultats signés à Dublin, Marrakech, Lloret de Mar et Bratislava depuis 2013. Avec cette 9e place sur la Grande Finale du Winamax Poker Tour, il égalise son meilleur score, signé sur le SISMIX en 2017. -
Benjo