19h30 à la Grande Halle de la Villette. Il y a seulement deux heures, les cinquante gagnants du week-end célébraient leur victoire avec leurs potes restés pour assister à la fin de la partie, envoyaient des selfies à ceux qui n’étaient pas, avant de laisser éclater leur joie devant les photographes. Un moment bref, à peine plus long qu’un clin d’oeil, une comète qui semble déjà appartenir à un passé lointain : devant le bureau de presse, aussi loin que mon champ de vision le permet, s’étend un vaste espace en train de se vider à toute vitesse. Difficile d’imaginer que 36 heures plus tôt, le splendide écrin du Winamax Poker Tour Paris était rempli à ras-bord, tel que sur la photo ouvrant ce dernier article du week-end.
C’est fini, déjà !
En 36 heures, nous avons vu défiler 2 592 d’entre vous (et plus qu’une poignée de curieux venus les mains dans les poches, attirés par le logo apposé bien haut sur la façade de la Grande Halle). Parmi vous, certains qu’on croise à chaque édition, d’autres qui découvraient avec bonheur le plus grand championnat de poker gratuit du monde. Vous avez été bien reçus dès vos premiers pas dans la halle, avec
un show de lancement explosif où, coup de tonnerre qui en a surpris plus d’un,
nous avons dévoilé l’identité des deux premiers joueurs italiens et espagnols intégrés au sein du Team Winamax, histoire de montrer - si besoin en était - que nous prenions très au sérieux le futur grand marché européen du poker.
Encadrés par des équipes qui ont travaillé sur les plus grands tournois de poker du circuit,
vous avez pu disputer un tournoi organisé dans des conditions professionnelles, mais avec la convivialité propre au poker amateur. Malheureux sur votre premier coup à tapis, vous avez pu vous consoler sur
trois tournois annexes où les récompenses étaient loin d’être symboliques. Vous avez pu, pêle-mêle, discuter avec un Team Pro réuni au grand complet, faire votre shopping
dans la boutique (proprement dévalisée tout le week-end), jouer face à nos WIP
venus de tous horizons (sports, jeux vidéos, média, cinéma...), gagner des paris gratuit
au Bar des Sports, admirer une exposition de nos plus beaux visuels, écouter
un cours de poker magistral, disputer un tournoi de beer pong
gigantesque (256 participants !) ou tout simplement retrouver vos vieux potes de poker que vous n’aviez pas croisé depuis la dernière édition du WiPT. E
t puis, certains d’entre vous - cinquante, très exactement - sont repartis avec en poche leur sésame pour la Grande Finale du WiPT, qui se tiendra au Cercle Clichy-Montmartre, notre partenaire de toujours, en mars prochain.
Et maintenant, tout cela est terminé. Le travail de nettoyage avait commencé dès la photo finish capturée, et en lieu et place de la danse des 2600 joueurs présents tout au long du week-end, c’est un ballet d’un autre genre que je contemple. Une chorégraphie compliquée qui voit des chariots élévateurs slalomer entre des aspirateurs géants, des collègues empiler des dizaines (centaines !) de tables qui rejoignent chacun à leur tour les camions garés à l’extérieur, une grue levée bien haut afin de descendre câbles, écrans et spotlights du plafond, et tout un fatras de matériel rejoindre les cartons.
Le Staff Winamax (nous, quoi !)
Depuis le stagiaire jusqu’au fondateur, les membres du staff Winamax qui ont organisé et animé le week-end sont tous là, épaulés par nos géniaux prestataires, dont le travail fut tout aussi crucial pour que cette fabuleuse opération fonctionne de A à Z. Tous en train de suer, mais ne vous inquiétez pas, il reste de la bière. Certains d’entre eux sont arrivés il y a deux heures à peine. Ils n’étaient pas là du week-end, ils n’ont rien vu de la fête, ils avaient autre chose à faire, mais lorsque l’on a battu le rappel du troupes, ils ont répondu présent pour emballer l’affaire.
Au moment où je tape ces lignes, excusé de la corvée de rangement par le fait que je sois justement en train de taper ces lignes - I love my job - c’est encore un peu le bordel dans la Grande Halle, mais donnez à mes collègues une heure, deux au maximum, et tout sera terminé. Il ne restera plus rien de ce week-end historique, si ce n’est des photos, quelques articles et vidéos, et les souvenirs de chacun.
En les regardant, je me rappelle combien cet évènement tient du miracle, combien les paramètres à gérer sont nombreux, combien les grains de sable potentiels pouvant enrayer la machine sont infinis. Mais celle belle machine qu’est le Winamax Poker Tour est bel et bien lancée, de la plus belle des manières, pour la septième année consécutive.

Maintenant que l’étape de Paris appartient au passé, avec une nouvelle ligne au tableau de nos records personnels (presque 2600 joueurs de poker sous un même toit pour un tournoi gratuit, c'est du jamais vu en France), nos équipes entament un tour du pays qui va les voir traverser 29 villes jusque janvier, pour y organiser 41 tournois de poker, tous aussi freeroll qu’à Paris, tous organisés de manière aussi professionnelle et, on l’espère, tout autant fun. Vous êtes actuellement des dizaines de milliers à tenter de vous qualifier en ligne pour les étapes de Lyon, Lille, Strasbourg, Marseille, Montélimar, Bordeaux, Toulouse, Clermont-Ferrand, et j’en passe. Et vous serez des milliers à rejoindre ces villes pour tenter de décrocher votre ticket pour la Grande Finale, et encore des milliers d’autres à tenter la qualification directement via nos satellites en ligne.

Vous n’y parviendrez pas tous, bien entendu. Après tout, la place au Cercle Clichy-Montmartre n’est pas extensible à l’infini, et la Grande Finale affiche complet chaque année. Mais tout ce que nous pouvons vous souhaiter, c’est que votre tentative, fructueuse ou non, soit un bon moment.
Ils vous ont encadré tout au long du week-end : nos fabuleux "tournament directors"
Cliché éculé, que vous avez déjà entendu plein de fois : le poker est une métaphore de la vie. Une compétition psychologique où le talent joue un rôle prépondérant, où le travail est récompensé, un jeu de société où les meilleurs terminent plus souvent que jamais au sommet mais où, comme dans la vie, la chance, le hasard, l’aléa ont aussi une place inamovible, que l’on cherche à minimiser mais qu’il ne sera jamais possible d’éradiquer.
Ce cliché, je me propose de l’enrichir modestement, sans prétendre aucunement à dire quelque chose de profond : le poker, via le week-end que nous venons de passer, ressemble aussi à la vie pour le simple fait qu’il ne dure qu’un instant. Nous sommes nés poussière et nous redeviendrons poussière. Entre les deux, on se sera bien amusé. C’est ce que je me dis en regardant la Grand Halle déjà vidée de ses occupants, à peine 60 heures après en avoir ouvert les portes et commencé le travail d’installation. Putain, qu’est-ce que ça passe vite !
Alors, au moment de refermer un nouveau chapitre de notre histoire - votre histoire ! - je me contenterai d’offrir cette recommandation simple à tous ceux qui vivront au cours des quatre prochains mois la grande aventure du Winamax Poker Tour : profitez-en.

A votre tour ?