Winamax

Tout de même, mets une laine

- 7 janvier 2017 - Par Benjo DiMeo

"Mieux vaut un bon petit froid sec qu’une mauvaise petite pluie fine", disait Yvonne de Gaulle à son mari lorsque ce dernier se plaignait du temps londonien à l'hiver 1940 au moment de sortir acheter des pommes de terre au marché dominical de Covent Garden. Une citation certes absolument pas vérifiée mais qui aurait aussi bien pu s'appliquer à cette matinée Grenoble : avec deux degrés au dessous de zéro affichés sur le thermomètre, les membres sont engourdis au moment de rejoindre à pied le Summum, historique salle de spectacles grenobloise, mais le trajet se fait sous un ciel d'un bleu éclatant et avec un soleil résolument aveuglant.

Après une petite trêve le temps des fêtes (bonne année les gens !), la caravane du Winamax Poker Tour a repris son tour de France. C'est la quatrième fois en six saisons que le plus grand championnat de poker du Pays se rend en Isère, grand berceau du poker amateur : cette fidélité valait bien l'organisation, pour cette saison 2016/2017, d'une maxi-étape de 600 joueurs.

Et vous êtes d'ailleurs un peu plus que ça, à avoir bravé le froid aux aurores afin de disputer un bon gros freeroll organisé aux petits soins, et tenter de remporter l'un des onze tickets mis en jeu pour la Grande Finale du Tour : une heure après le coup d'envoi, on recensait 663 présents.

Pendant ce temps, vous êtes 360 autres joueurs amateurs à disputer les trois autres étapes du WiPT organisés aujourd'hui à Pau, Strasbourg et Caen...
 

Seuls les accros à la nicotines les plus impénitents se sont attardés dehors...

Premier passage obligé une fois à l'intérieur : le contrôle d'identité et la remise du bracelet par le staff Winamax. Avec le sourire bien sûr !

Ensuite, validation de l'inscription au guichet du même nom, et remise du ticket indiquant votre numéro de table et de siège.

Le détour au bar n'est pas obligatoire, mais la plupart d'entre vous ne se sont pas fait prier pour s'y arrêter. Au milieu des cafés, certains commandaient déjà les premières pintes de la journée. Oui, il est dix heures du matin, et alors ?

En attendant de pouvoir s'assoir, on patiente dans les gradins du Summum. D'ordinaire, on y viendrait pour applaudir IAM, Julien Doré, Damien Saez, Christophe Maé, ou encore Sinsémilia.

Parmi les membres du Staff Winamax à votre service tout le week-end à Grenoble, Cédric du support : notre sosie maison de Ryan Gosling.

20 000 jetons au départ, blindes 50/100, on augmente toutes les vingt minutes. Bonne chance à tous !

Le coup d'envoi en images

- 7 janvier 2017 - Par Benjo DiMeo

10 heures 45 : A table !

Accompagné de l'arbitre en chef Guillaume Gleize, le papa du WiPT Matthieu Duran fait les présentations des intervenants du week-end.

Chef de projet marketing, agent support client, graphiste, responsable des clubs, chargé de sécurité : les membres du Staff Winamax encadrant les clubs de Grenoble viennent de tous les étages de la société.

Son règne en tant que Top Shark s'achève dans deux semaines : Florian Decamps a donné le coup d'envoi à onze heures pétantes. Il aurait du être accompagné d'un autre pro du Team, mais fidèle à ses habitudes, Pierre Calamusa était aux abonnés absents au moment du départ.

Vous êtes 663 ! Les plus compétents et/ou chanceux d'entre vous vont jouer jusqu'à dimanche soir...



Au sud à l'est à l'ouest

- 7 janvier 2017 - Par Benjo DiMeo

Petit tour d'horizon des trois étapes de 120 joueurs organisées aujourd'hui à Caen, Pau et Strasbourg : ce week-end, nous visitons les extrémités du territoire !

Caen

Le King of WIP Moundir est avec vous dans les travées du Stade Malherbe....



Pau

Ecrin grand luxe à Pau : le Palais Beaumont offre une splendide vue sur les Pyrénées.



Strasbourg

En six saisons, le calendrier du Winamax Poker Tour n'a jamais manqué l'appel de l'Alsace. Cette fois, nous sommes au Stade de la Meinau.


Tout a commencé ici

- 7 janvier 2017 - Par Benjo DiMeo

"C'est dans cet endroit que j'ai véçu l'une des plus belles journées de ma vie."

Ainsi parle un des participants à l'étape de Grenoble au moment de pénétrer à l'intérieur du Summum. Je ne me suis pas livré à une enquête poussée, mais il est probable que parmi les 664 d'entre vous ayant pris le départ de l'étape de Grenoble, le joueur en question est le seul ayant déjà eu le plaisir de se produire dans cette salle en tant qu'artiste, et devant une salle comble.

Il s'agit bien évidemment de Mike d'Inca, le joueur de poker le plus célèbre de Grenoble, en sa qualité de chanteur et compositeur au sein la formation reggae la plus ancienne et la plus aimée de l'héxagone : Sinsemilia.

C'était il y a plus de vingt ans, en 1996. A l'époque, Mike et ses acolytes venaient d'accoucher en studio de Première Récolte. Le gang enchaîne les concerts sans relâche : le bouche à oreille fonctionne et ce premier album s'écoule bien, mais Sinsémilia est encore un groupe confidentiel. L'idée de remplir une maxi-salle telle que le Summum est donc loin d'être évidente, quand bien même est-elle située dans leur ville.

"J'avais trouvé une brochure avec le tarif de location du Summum", raconte Mike. "15,000 francs de l'époque. Je m'étais dit, c'est pas si cher. Je suis aller trouvé le patron de la salle. Il faut m'imaginer à l'époque : je suis un gamin, je porte un boubou Africain, personne ne connaît mon groupe. Le mec m'a dit "Ecoute, c'est pas que je n'y crois pas, mais tu devrais quand même réfléchir un peu !" Au final, il nous a soutenus : il a pris le chèque de 15,000 balles de caution sans sourciller."

Commençait alors un intense travail de promotion de trois mois : "On a collé des affiches dans toute la région, et au delà. Il fallait que tout le monde sache qu'on était au Summum." Arrive le Jour J : le 23 mars 1996. "Je me souviendrai toute la vie de cette date. On avait calculé qu'on rentrait dans nos frais avec 1200 personnes. Le concert débute : on est 3500, on affiche complet !"

Deux ans plus tard arrivait Résistances, le deuxième album et la reprise de La Mauvaise Réputation de Brassens en rotation lourde sur les radios et M6, et les tournées à guichets fermés et festivals dans toute la France. Puis, en 2005, la consécration du grand public : Tout le bonheur du monde. Des millions de ventes et une mélodie encore reprise par les apprentis stars d'aujourd'hui...

L'actu immédiate de Mike, c'est la concrétisation d'un vieux rêve : faire la tournée des boîtes de France en mode "soundsystem" avec Riké, son compère de toujours chez Sinsémilia. Le soundsystem est un concept aussi vieux que le reggae : c'est comme ça que le reggae a grandi en Jamaique il y a cinquante ans. "Dans toute l'île, les DJs posaient les enceintes dehors, et poussaient le son à fond. C'était là que les disques se faisaient, ou pas : les producteurs ne pressaient d'abord qu'un seul exemplaire de leurs nouveautés : c'est seulement si le public réagissait bien que la galette était produite en masse." Cela faisait des années que Mike caressait l'idée de se frotter à ces scènes un peu spéciales. "L'idée, c'est d'adapter les textes et les mélodies de Sinsé aux vieux standards de reggae qu'on aime depuis toujours... Tout en y injectant les rythmiques dance-hall actuelles. On est accompagnés de CrucialB, un pote de vingt ans, qui se charge du DJing"

Le challenge est bien différent des concerts auxquels ils sont habitués depuis trente ans : "En général, on nous demande de passer à trois heures du matin ! C'est pas de mon âge !" Ben oui Mike : en boîte de nuit, trois heures, cela correspond au Main Event de la soirée ! "Mais c'est un vrai plaisir. On tient à ne faire que des petits endroits, 200 places max, pour être au contact des gens. Et avec Riké, on se connaît tellement bien, le truc fonctionne naturellement."

Chasseurs Alpins

- 7 janvier 2017 - Par Benjo DiMeo

410 joueurs au compteur alors que l'on entame le douzième niveau de la journée : les choses vont bon train à Grenoble. Voici quelques uns des visages croisés autour des tables en milieu d'après-midi.
 



Certains essaient de ne pas perdre la boule. C'est apparemment une méthode pour rester concentré...











Une salve d'applaudissements digne de la table finale des WSOP a salué l'arrivée de Pierre Calamusa, une bonne heure après le coup d'envoi. Pierrot a déjà largement comblé son retard, avec un stack affichant 100,000 en cours de niveau 10, plus de trois fois la moyenne aux blindes 600/1,200.





Un autre sommité du poker Grenoblois se cache dans le field : nos lecteurs réguliers auront reconnu Flavien Guénan, l'un des meilleurs potes du VietF0u.



















Franck du club Provence Poker