José González, chip-leader d'un Day 1C monumental

- 14 mai 2022 - Par Flegmatic

958 inscrits pour le plus gros Jour 1 de l'histoire sur un évènement live Winamax
189 d'entre eux avancent au Day 2
Le chip-leader est un pro espagnol habitué de nos tables, et vainqueur d'un gros side event à Prague
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Main Event 500 € (Fin du Day 1C)

Noséqué
José Gonzalez n'a pas manqué un seul jour du Main Event, utilisant tous les jokers successifs autorisés par le règlement jusqu'à trouver la bonne "bullet" : la sixième, sur le Day 1C. Celle-ci l'a vu monter son stack progressivement, tranquillement presque. À minuit, le gong retentissait, les points étaient comptés : avec 1,025 million, l'Espagnol mettait en sac 2 000 jetons de plus que Pierre Calamusa deux soirs plus tôt.  "J'adore le 6-max", a-t-il confié à nos confrères espagnols à la conclusion d'une journée à l'affluence record. "Sur Winamax, je joue presque tous les tournois dans ce format. La plus grosse différence en 6-max, c'est que les périodes de désert de cartes se remarquent moins. Peu importe les mains que l'on reçoit, on finit toujours par jouer beaucoup de mains", détaille celui qui avait soulevé un beau trophée sur le dernier EPT Prague, celui de l'Eureka High Roller à 2 000 € l'entrée.

En plus de son intense activité sur le Main Event, José a aussi joué le Battle Royale, et terminé en quatrième place du Pistolero. Largement de quoi se faire un avis sur notre premier WPO organisé en Espagne : "Organisation superbe. Le Main Event est un vrai beau tournoi."

Davidi Kitai
Mission accomplie pour Davidi Kitai, solide sur ses appuis dix heures durant après un démarrage compliqué : le doyen des Team Pros - 14 ans d'ancienneté ! - sera au Day 2 avec 56 BB

Adrian Mateos
C'est dans une position inhabituelle que l'on retrouve ce soir Adrian Mateos : qualifié pour le Day 2 certes, mais avec l'un des plus petits tapis : dix blindes tout juste ! Lâchons un peu de lest à la maquina, qui n'a pas fait que jouer aujourd'hui, ayant animé au casino une Master Class de deux heures pour le public espagnol

Benjamin Regalado
Autre Français parmi les gros stacks : Benjamin Regalado, compté à 684 000. Connu sur Wina sous le pseudo LennyLucky2018, il nous a expliqué que le poker est pour lui un hobby : "Je joue de temps en temps des tournois à 50 ou 100 € en ligne, moins en live. Je suis venu ici avec deux amis, on se fait parfois des voyages poker, on est déjà allé à Barcelone." Il va pouvoir kiffer son deeprun avec l'un de ses potes, qui lui aussi est qualifié pour le Day 2. Quant au troisième, on ne se fait pas de souci pour lui : il a des parts dans les mains des deux autres...


Moundir Timothée Marli
Timothée Marlin termine la journée avec un confortable matelas de 660 000 (presque 100 BB), en ayant notamment éliminé un certain Moundir. Leur ultime bataille (la dernière d'une très longue série) a vu deux quintes s'affronter en bataille de blindes...

Vital Villarrubia
Juste derrière José Manuel Gonzalez en tête du classement, un autre Espagnol : Vital Villarrubia

Nacho Barbero
Avec 665 000, soit plus de 100 BB, la star argentine Nacho Barbero sera bien armée pour semer la terreur samedi

Hadrien Gallois
Le Stream Gang sera représenté au Day 2 par l'un de ses tauliers : Hadrien Gallois, dans le ventre mou du classement avec 26 BB

Mohamed Henni
Commentaire de Mohammed Henni après son élimination en table TV : "Je suis trop fort, mais j'ai pas de chance !"

Fred Musa
Pour son premier gros tournoi live, Fred Musa a mis des jetons dans le sac. Pas beaucoup (moins de 20 BB), mais nous ne sommes désormais plus très loin des places payées... Ils franchissent eux aussi le Day 1C : Stefan Baczynski, Pascal Roumier, Adrian Garcia, Giovanni Mirasola, ou encore Cindy Mendes.

Tom Bedell
Si Rosalie Petit a franchi ce Day 1C (avec un stack modeste), ce n'est pas le cas du fantasque Tom Bedell. Aujourd'hui nous avons perdu aussi, pêle-mêle, Anatolii Konovalov, Lorenzo Lavis, la doublette Agnès/Ingrid de La Garenne Poker, les qualifiés Campus League Thomas et Quentin, Cédric Dupuy, le colonel José Souvignet, Yann Courtet, Maxime Saint-Patrick et notre collègue chez Wina Timothy Trochu. Ça fait beaucoup.

Day 1C final


Day 1C : le classement sur Google Docs

Art et métier

- 14 mai 2022 - Par Rootsah

Main Event 500 € (Day 1C)

Roumier
Quand on a établi le calendrier de ce WPO, on ne savait pas que les dates coïncideraient... avec le premier vernissage en Espagne de l'un des artistes français en vogue, et qui plus est joueur de poker : Pascal "Paco" Roumier. Car oui, Pascal, ancien régulier de l'Aviation Club de France (plusieurs podiums sur le 500 du mercredi notamment, et 5e de l'Opener du dernier WPTDeepstacks Paris pour 12 000 € juste avant le Covid) expose en ce moment même ses oeuvres dans une galerie de la capitale madrilène. L'occasion pour lui de concilier ses deux passions. Le poker, pour commencer : "Je n'avais même pas vu qu'il y avait un WPO à Madrid. Moi, je joue très peu online, juste pour m'occuper. Mais j'ai tenté l'un des sats Last Chance sur Winamax il y a deux semaines, il y avait 11 tickets à 500 €, et me voilà." Mais surtout, Pascal est donc un artiste en pleine ascension : "Je fais de l'art contemporain. J'adore la brillance, et je fais des portraits d'animaux et d'enfants sur des plaques de plexiglas, à l'envers." Voilà qui n'est pas banal : "En fait, mon encadreur m'a un jour suggéré de peindre de l'autre côté de la plaque de plexi. Et c'est ce que je fais maintenant."

Lion-Roumier
Paco Roum dans ses oeuvres

Peut-être la meilleure idée de la vie de Pascal : "J'ai commencé il y a deux ans, et depuis j'ai 15 000 followers sur ma page Instagram. Il y a même des footballeurs de Ligue 1 qui achètent mes oeuvres. Si notre artiste, qui vient de déménager à Arcachon après avoir longtemps habité à Reims, préfère taire les chiffres de ses ventes, il nous explique qu'il a "commencé dans un garage, comme Steve Jobs" et qu'il est donc un "artiste en vue. Dès que j'ai commencé, ça a explosé très vite." Mais en tant qu'ancien sportif de haut niveau - il a été cycliste dans la catégorie Elite, l'antichambre du professionnalisme - Paco reste "posé", car il sait qu'une carrière peut vite basculer. Sa précédente carrière, il l'a cependant lâchée sans regrets : "J'aurai pu faire les Beaux-Arts, mais on m'a poussé à faire autre chose. Du coup, j'ai bossé pendant trente ans dans l'immobilier. À la fin, j'étais responsable réseau, je gérais 500 agences, c'était un très bon poste. Mais mon groupe a été racheté, ils ont proposé à des cadres de partir, et j'en ai profité." Résultat, à 53 ans, Pascal a totalement changé de vie : "Si j'ai un message à faire passer, c'est de toujours croire en vos rêves." Paco, qui explique se déplacer pour jouer à Rozvadov toutes les "6 ou 7 semaines", va maintenant tenter d'appliquer ses propres conseils sur ce Main Event madrilène.

'On est là pour transpirer !'

- 13 mai 2022 - Par Benjo DiMeo

Main Event - 500 € (Day 1C)

Fred Musa
Plus qu'une heure et demie à jouer sur le Day 1C, et ça se passe bien pour au moins un de nos invités de marque, les fameux WIP : Fred Musa, assis derrière un stack équivalent à la moyenne. L'indéboulonnable taulier de Skyrock (30 ans derrière le micro, cinq Planète Rap par semaine) dispute pourtant son premier vrai gros tournoi live. "Je joue online, et à une époque, j'allais à Wagram. Mais un truc comme ça, c'est la première fois." Et pour cette découverte de l'ambiance d'un festival Winamax, Fred pourra se vanter d'avoir poussé vers la sortie un camarade WIP. "J'ai sauté Mohammed Henni. Il envoie le tapis, j'ai As-8 de carreau. Je tente : il a Dame-6."

Hors de question pour le WIP de se mettre la pression. "Je suis en totale détente. Je ne vais pas jouer toutes les mains, mais je joue toutes celles qui me plaisent. On est là pour s'éclater.  Vivre les petits moments de pression propres au poker. Transpirer un peu, quoi !"

Et Fred de joindre le geste à la parole en payant une relance à 8 000 depuis le bouton. C'est complété par la grosse blinde et le flop tombe 876. Check de la BB, le relanceur préflop ne veut pas c-bet, alors Fred envoie 15 000. Il se fait payer non pas une, mais deux fois.

Le turn K est en revanche checké, et face aux tapotements de ses deux adversaires sur la rivière 3, Fred tente une dernière salve de 20 000. Il se fait payer par le relanceur préflop. Fred retourne un AQ resté à l'état de hauteur : pas de taille contre le 107 de son adversaire, qui a signé là ce qu'on peut qualifier de snap-hero-call.

"La table de toute à l'heure était plus facile", remarque Fred.  "Mais bon, je suis content d'être là. Regarde-moi, je suis arrivé à midi, et là il est quelle heure, 23 heures 30 ? Je suis encore là. L'objectif sympa, ce serait de revenir demain." Et pas d'inquiétude, l'agenda de l'animateur radio est dégagé : "On enregistre les émissions à l'avance : je suis libre jusque la table finale !"

Bienvenue au club

- 13 mai 2022 - Par Rootsah

Main Event 500 € (Day 1C)

Konovalov
Tiens, un tee-shirt siglé RPT dans le dos d'un joueur inconnu de nos services... On fait le tour de la table, et on s'aperçoit que sur sa poitrine trône un beau logo Riviera Poker Club, une entité partenaire de Winamax et établie à Nice. Et celui qui le porte, c'est Anatolii Konovalov, l'un des membres du conseil d'administration du club, dont il est membre depuis 2015. On se doute déjà un peu de la réponse, mais on pose tout de même la question : Anatolii, pourquoi est-tu venu à Madrid pour jouer ce WPO ? "On fait un tournoi chaque mercredi au club, et il y a des tickets à 500 € à gagner. J'étais champion de mon club avant le Covid. J'ai gagné deux packages."

L'occasion pour ce joueur né en Russie de nous parler des difficultés qu'ont connu les clubs de poker durant la pandémie, un sujet qui lui tient visiblement à coeur : "On a été contraints de fermer, comme beaucoup d'autres, et la reprise est difficile, on s'inquiète un peu car il y a moins de joueurs. On loue une salle, on ne joue pas dans des bars comme d'autres, et cela nous coûte de l'argent." Si vous cherchez un endroit où taper le carton du côté de la Promenade des Anglais, n'hésitez donc pas à vous rendre avenue Pierre Isnard à Nice ou à consulter le site internet : le RPC vous accueillera à bras ouverts.

Mais en attendant de retourner jouer les MTT de son club, Anatolii, qui ne grinde pas trop online par manque de temps - en raison de son statut de jeune papa - , est en train de kiffer son Main Event : durant les quelques minutes passées à ses côtés, on l'a vu très actif à sa table. "C'est mon premier festival live, explique le Russe. J'ai déjà joué quelques tournois en casino, mais je suis un pur amateur, je suis ingénieur informatique. En tout cas, il y a une super ambiance ici." Bienvenue chez Wina, Anatolii !

Un Adrián peut en cacher un autre

- 13 mai 2022 - Par Flegmatic

Main Event - 500 € (Day 1C)

Adrián Garcia

Au retour de la (double) pause dîner, l'heure était venue de faire un tour des principaux joueurs bien dotés en jetons dans la salle Francesa. Une fois le Professeur Alalouche revenu de son recensement, outre un Davidi Kitai bien parti pour martyriser sa table jusqu'à la fin de la journée, nul ne semblait avoir plus de jetons devant lui qu'un certain Adrián Garcia. À l'entendre, l'Espagnol n'a pas eu besoin de faire preuve d'un skill monstre pour monter ce qui représente tout de même plus de deux fois le tapis moyen. "J'ai d'abord 5-bet shove As-Roi contre deux Rois pour un pot de 150 000. J'ai fait l'As. Et puis derrière, As-Dame encore contre deux Rois, cette fois pour 100 000. Je touche deux Dames."

La vie est belle, si ce n'est que l'ami Adrián en est déjà à sa troisième bullet, après avoir déjà tenté sa chance lors des Day 1A et 1B. Pas de quoi effrayer cependant ce joueur online devant l'éternel, habitué à jouer cher sur les tables du "point com", "entre 400 et 1 000 $". En revanche, les choses se compliquent lorsque l'on évoque Winamax. "Honnêtement, je ne savais même pas qu'il y avait un tournoi de cette ampleur avant d'arriver ici. Et je connais très peu Winamax. En fait, je voyage beaucoup pour jouer : Mexique, Andorre, Portugal, États-Unis..." Qui sait, peut-être ce premier arrêt chez nous ne sera pas le dernier.