Winamax

Art et métier

- 14 mai 2022 - Par Rootsah

Main Event 500 € (Day 1C)

Roumier
Quand on a établi le calendrier de ce WPO, on ne savait pas que les dates coïncideraient... avec le premier vernissage en Espagne de l'un des artistes français en vogue, et qui plus est joueur de poker : Pascal "Paco" Roumier. Car oui, Pascal, ancien régulier de l'Aviation Club de France (plusieurs podiums sur le 500 du mercredi notamment, et 5e de l'Opener du dernier WPTDeepstacks Paris pour 12 000 € juste avant le Covid) expose en ce moment même ses oeuvres dans une galerie de la capitale madrilène. L'occasion pour lui de concilier ses deux passions. Le poker, pour commencer : "Je n'avais même pas vu qu'il y avait un WPO à Madrid. Moi, je joue très peu online, juste pour m'occuper. Mais j'ai tenté l'un des sats Last Chance sur Winamax il y a deux semaines, il y avait 11 tickets à 500 €, et me voilà." Mais surtout, Pascal est donc un artiste en pleine ascension : "Je fais de l'art contemporain. J'adore la brillance, et je fais des portraits d'animaux et d'enfants sur des plaques de plexiglas, à l'envers." Voilà qui n'est pas banal : "En fait, mon encadreur m'a un jour suggéré de peindre de l'autre côté de la plaque de plexi. Et c'est ce que je fais maintenant."

Lion-Roumier
Paco Roum dans ses oeuvres

Peut-être la meilleure idée de la vie de Pascal : "J'ai commencé il y a deux ans, et depuis j'ai 15 000 followers sur ma page Instagram. Il y a même des footballeurs de Ligue 1 qui achètent mes oeuvres. Si notre artiste, qui vient de déménager à Arcachon après avoir longtemps habité à Reims, préfère taire les chiffres de ses ventes, il nous explique qu'il a "commencé dans un garage, comme Steve Jobs" et qu'il est donc un "artiste en vue. Dès que j'ai commencé, ça a explosé très vite." Mais en tant qu'ancien sportif de haut niveau - il a été cycliste dans la catégorie Elite, l'antichambre du professionnalisme - Paco reste "posé", car il sait qu'une carrière peut vite basculer. Sa précédente carrière, il l'a cependant lâchée sans regrets : "J'aurai pu faire les Beaux-Arts, mais on m'a poussé à faire autre chose. Du coup, j'ai bossé pendant trente ans dans l'immobilier. À la fin, j'étais responsable réseau, je gérais 500 agences, c'était un très bon poste. Mais mon groupe a été racheté, ils ont proposé à des cadres de partir, et j'en ai profité." Résultat, à 53 ans, Pascal a totalement changé de vie : "Si j'ai un message à faire passer, c'est de toujours croire en vos rêves." Paco, qui explique se déplacer pour jouer à Rozvadov toutes les "6 ou 7 semaines", va maintenant tenter d'appliquer ses propres conseils sur ce Main Event madrilène.