La conclusion s'est fait attendre

- 1 octobre 2022 - Par Flegmatic

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La dernière bulle éclate après deux heures de grand n'importe quoi et un nombre incalculable de double-ups
Du local, du lointain, du joueur de club et du grinder : il y a de tout aux avant-postes

Main Event 500 € (Fin du Day 1C)

Bulle
Une journée hors normes ne pouvait se terminer que de façon hors normes. En l'occurrence, une bulle qui a monopolisé l'attention pendant pas loin de deux heures et drainé l'énergie des joueurs, croupiers, superviseurs, journalistes et observateurs de ce Day 1C, qui ne rêvaient pourtant que de filer se coucher, conscients que ce qui les attend demain sera au moins aussi intense. Certains toutefois n'auront pas cette chance, même s'il a fallu du temps avant de connaître leur identité.

Bulle René
Le point culminant de toute cette folie fut sans aucun doute cette main ayant donné lieu à pas moins de cinq tapis payés sur cinq tables différentes. Une poignée de minutes et deux salles parcourues plus tard, tout le monde était encore en place, au grand désarroi de short stacks chaque coup un peu plus nombreux, martyrisés par des chipleaders qui ne prenaient parfois même pas la peine de regarder leurs cartes avant d'envoyer la marmite de goulasch (une variante locale de la couscoussière).

Bulle René
On pense notamment à René (photo), qui a dû trembler dans son hoodie Winamax vintage (selon nos archives, ce modèle n'est plus produit depuis 1972) [Hé oh, on n'est pas si vieux, il date des années 2008-2010, ND Benjo], passant deux fois l'épreuve du all-in forcé depuis les blindes : il trouve d'abord une miraculeuse paire de 10 qui tient contre As-7 avant que son 10-4 ne passe devant As-3 à la faveur d'un tout aussi providentiel 4 river.

Bulle Double Up
Et que dire de cette explosion de joie de ce joueur doublant avec une paire de Rois mise en danger au-delà de la raison par... 9-2 off. Il n'y a qu'à la bulle que les émotions sont à ce point décuplées, quand bien même il ne s'agit que de rester en vie pour signer un min cash.

Alexandre
Un min-cash qui a fini par échapper à Alexandre. Avec 17 000 jetons devant lui de grosse blinde aux blindes 6 000 / 12 000, il s'engage avec un plus que légitime AJ et se fait crucifier par le 96 du chipleader Georgi Abuladze (on vous reparle de lui plus bas). Allez, bagguez-moi tout ça, il est temps d'aller dormir. Mais pas avant de vous avoir présenté ceux qui ont fait des ravages aujourd'hui.

Deux tapis à sept chiffres

Autre fait marquant exclusif à ce Day 1C : il a produit deux millionnaires, chose que n'ont pas réussi à faire les trois autres Day 1.

Georgi Abuladze
Kristin avait déjà sorti le champagne. Littéralement : une bouteille dans les bras, elle attendait que son chip-leader de mari Georgi Abuladze finisse d'emballer ses 1 105 000 jetons après avoir provoqué lui-même la bulle. Originaire d'Estonie, mais présentement basé à Milan, Georgi découvre les évènements Winamax. En dix ans de présence sur le circuit européen, il a eu le temps de disputer une finale sur l'Italian Poker Tour (2015), mais c'est surtout sur des buy-ins similaires à celui du WPO qu'il est le plus à l'aise. "Le champagne, c'est pour elle, pas pour moi ! Enfin, je prendrai un verre, quoi. Demain, il y a du boulot."

Ciklamini
Ils ne sont pas nombreux, mais pour l'instant ils nous font bonne impression. Eux ce sont les joueurs locaux, qui profitent de cette première irruption sur leurs terres du circuit Winamax pour apparaître sur nos radars. Difficile effectivement de passer sans le remarquer à côté du tapis de Patrik Ciklamini, pointé au-delà du million. "J'ai run good, mais j'ai aussi passé de gros bluffs, résume le Bratislavien. J'ai remporté beaucoup de pots à 100 000 et plus, ça va vite." S'il se définit avant tout comme un joueur online, Patoche compte tout de même plus de 300 000 $ de gains live, avec comme meilleure perf' une victoire à 60 000 € sur un High Roller WPTDeepstacks à Deauville. Il fait aussi partie des rares joueurs du field à pouvoir se targuer d'avoir joué une finale WSOP, l'an dernier, sur un Mixed Big Bet à 2 500 $. "J'ai mis deux bullets hier et je ne devais pas forcément rejouer, mais quand j'ai vu l'affluence et le prizepool, j'ai retenté ma chance. Et puis le 6-max en live, c'est tellement bien !" Ne lui reste plus qu'à répandre la bonne parole auprès de ses amis, ce qui ne devrait pas être bien difficile. "La communauté de joueurs de poker slovaque est assez petite, on se connait tous plus ou moins. Dominik Desset, qui s'est qualifié pour le Day 2 avec un bon tapis, fait notamment partie de notre groupe de travail." Nan mais oh, on est chez qui ici ?

Maxime Large
Le Day 1A a eu son Benjamin Gros. Le Day 1C a son Maxime Large. Comptant parmi la centaine de joueurs ayant fait le déplacement depuis la capitale des Gaules, ce pensionnaire du club Poker@Lyon a entendu le retour du dinner break pour s'élever vers les sommets - 981 000 pour être exact. "J'avais 127 000 en revenant de pause, et puis j'ai eu un rush de folie. Ça commence par un bad beat où je 4-bet en bluff As-5 suité et gagne contre une paire de Valets, et puis j'ai gagné deux As contre deux Rois, des mecs ont essayé de me bluffer quand j'avais et on m'a payé avec hauteur As alors que j'avais full. Des bons timings quoi, c'est important au poker." Actuellement doctorant à l'Organisation Mondial de la Santé "sur l'impact des inégalités sociales sur le cancer," ce jeune joueur de même pas 30 ans fait son grand retour sur un festival live Winamax, sept ans après avoir disputé le WPO Dublin. "Je vivais du poker quand j'étais étudiant et dernièrement j'ai pas mal joué en cash game live. Mais je préfère les tournois, c'est plus agréable, il y a plus d'enjeux et on peut se permettre de jouer un peu plus loose." Maxime serait-il donc un joueur... large ? [rires enregistrés]

Romain
Les As contre les Rois contre les Dames. Ayé, nous avons fini de résumer le Day 1C de Romain Semler, 4e au classement final avec 928 000 unités. Nan, allez, on vous en dit un peu plus. "C'était contre Benjamin Hammann", rembobine le prof de maths de Nancy. "Il ouvre à 45 000 avec son tapis de 60 000. Derrière, je fais 45 000 avec mes As. De grosse blinde, un joueur de l'Est fait tapis pour 160 000. J'avais beaucoup 3-bet toute la journée, il n'avait absolument rien d'autre à faire avec ses Dames. Derrière, Benjamin reshove. Il a les Rois ! Je n'ai plus qu'à prier que ça tienne, et ça tient." Le joueur de la French No Limit a donc gagné gros avec les As aujourd'hui... mais aussi contre les As. "Confrontation bouton contre SB pour 17 BB, j'ai As-10 de pique... Je fais couleur !"

Benjamin Hammann
Une valeur sûre pour le Day 2 : Benjamin Hammann qui, après sa victoire sur le Sprint mardi soir, embraye avec un tapis de 720 000 monté durant le Day 1C. Et ce en ayant perdu un pot de 600 000 en cours de journée ! (voir ci-dessus).


Adrien Guyon
Les années passent, mais Adrien Guyon reste bien en place. L'ancien Top Shark connaît nos Main Event par cœur, et inversement. La construction de cette énième deep-run se poursuivra avec 70 blindes.


José Barbero
C'est qu'il commence à prendre goût à nos évènements live, l'ami José Barbero. L'Argentin (qui a longtemps vécu en France) était venu à Madrid sur l'invitation de son pote Mustapha Kanit. Habitué à des tarifs beaucoup plus chers, il n'en poursuit pas moin son tour du circuit Winamax à Bratislava. "Nacho" se qualifie pour le Day 2 avec un stack à la hauteur de sa réputation : 689 000


Timothy Trochu
Au sein du Staff Winamax, un Timothée peut en cacher un autre. Mais avec de petites variations dans l'orthographe. Déja mentionné dans ces colonnes aujourd'hui, le data analyst Timothée Boulet se qualifie haut la main avec 552 000 unités. Thimoty Trochu du support (assurément l'un des joueurs les plus coriaces des tournois du comité d'entreprise) le rejoint avec 262 000.
En revanche, c'est depuis le banc de touche que les soutiendront Benjamin Gélin et Fabien Marty, éliminés durant la seconde moitié de la journée.

Peggy
Première place payée sur un tournoi W pour Peggy Gambetti, que les joueurs low-stakes de Namur et Rozvadov connaissent bien. L'amatrice de Charleville-Mézières sera au Day 2 avec 528 000.


Philippe
C'est entre copains que Philippe Pelluault (à droite) a fêté une bulle franchie sans encombres : brillant en PLO à Vegas cet été, le recruteur de footballeurs pros se qualifie avec 348 000.


Teresa Gutierrez
Ils et elles seront aussi au Day 2 : Alban Juen (800 000), Alexis Lahire (429 000), Teresa Gutierrez (151 000 - photo), Christopher Marcadet (146 000), Dorain Hem (124 000), et une ribambelle d'autres joueurs à découvrir dans le chip-count officiel :

Day 1B : le chip-count complet

Day 1C final


Galerie photo

Flegmatic & Benjo

Lahire prend les armes

- 1 octobre 2022 - Par Flegmatic

Main Event 500 € (Day 1C)

Alexis Lahire

Bien installé dans le clan des chipleaders à une cinquantaine d'élimination des places payées, je voudrais Alexis Lahire. Assis non loin de la table télévisée, il trône fièrement devant de belles piles de quarante jetons, pour un tapis avoisinant les 800 000. "J'ai bien run, résume l'intéressé avant de compléter. J'ai pris un gros coup avec brelan à un mec contre qui j'avais déjà gagné plusieurs petits pots sans showdown. Sur 10-5-2-9-8, j'ai raise flop et envoyé deux barrels pour le reste de mon tapis. Il a call muck. Sinon j'ai aussi gagné vingt blindes en passant As-Dame contre As-Roi. Et juste avant la pause, j'ai quand même perdu un pot de 100 000 avec deux 10 contre une paire de 5 qui fait brelan river."

Une solide journée pour sa troisième bullet du tournoi, qui pourrait bien amener ce minot de 21 ans vers sa première place payée en live. "Je suis un joueur de cash online, nous explique-t-il, de la NL400 à la NL2000. Je suis pro depuis environ un an et demi. J'habite à Malte mais je vais de temps en temps à Paris ou Londres pour des sessions live," qu'il raconte en stories sur son compte Instagram. "On est plusieurs de la même bande à avoir fait le déplacement. Il y en a deux qui sont déjà au Day 2, dont Clément [Parisot] qui s'est qualifié avec 715 000." Allez, plus que quelques minutes à tenir pour faire encore mieux... et atteindre le million ?

Un staff qui tient les cartes

- 30 septembre 2022 - Par Flegmatic

Main Event 500 € (Day 1C)

Des W rouges. Des W rouges partout. Bien sûr, il y a ceux qui vous connaissez déjà. Les Davidi, Romain, Guillaume, Mustapha, Pierre et autres Alexane. Mais n'oublions pas non plus les petites mains de votre room de poker préférée. Comment le pourrait-on d'ailleurs ? Impossible de faire un pas dans le Crowne Plaza de Bratislava sans ne serait-ce qu'apercevoir au loin l'un des bombers bleus offerts à leur arrivée aux quelque 200 salariés invités à passer la semaine dans la capitale slovaque. Pour travailler, en partie, dans des bureaux délocalisés dans le centre de convention du Tatra Hotel. Pour profiter des animations mises en place expressément pour eux et taper le carton, surtout.

Fabien

Et s'il en est un qui tient particulièrement bien les cartes chez nous, c'est Fabien. "J'étais un gros joueur de MTT online avant d'entrer chez Winamax il y trois ans et des brouettes, raconte-t-il. Je jouais un peu tout : j'ai deal le Grand Tournament et fait plusieurs finales sur le Main Event. C'était mon préféré. En live, j'avais joué la Grande Finale du Winamax Poker Tour à l'époque, mais c'est mon premier festival Winamax en dehors de France. J'adore ce format, les petits buy-ins avec énormément de joueurs, c'est la foire."

Une foire à laquelle il a indirectement contribué. Le Wina_Fabien avec qui vous échangez peut-être régulièrement si vous faites partie de l'une de nos nombreuses associations partenaires, c'est lui ! Amis des clubs, n'hésitez donc pas à lui offrir un verre si vous le croisez au bar ou... à une table de cash game, auxquelles vous pourrez le retrouver jusqu'aux premières lueurs du jour. "J'étais off hier, j'ai joué jusqu'à 8 heures du matin. Autant te dire que là je suis un peu fatigué." Heureusement pour lui - si l'on peut dire - avec un tapis de 40 000 jetons aux blindes 1 500 / 3 500, les décisions qui s'offriront à lui devraient être facile à prendre. "En revanche, Timothée est vraiment bien !"

Timothée
Une histoire d'autant plus belle que Tim a décroché son siège sur ce Main Event en remportant le freeroll géant organisé juste pour le staff Winamax mardi soir. "C'était mon premier tournoi live avec croupiers, glisse-t-il. En plus j'étais tombé à trois blindes à treize left. Pour l'anecdote, j'ai même fait le coup de la veste, je pensais que j'étais couvert ! Bon, j'avais prévu de jouer de toute façon, mais être en freeroll, c'est encore mieux."

Ce qui aurait pu être bien meilleur en revanche, c'est son premier tirage de table. "Je me suis retrouvé avec Mathieu Pontin, Benjamin le fondateur de Spin Elite et un autre reg. Après trois heures de jeu, j'étais tombé à 17 000. Et puis on m'a changé de table, on a commencé à plus me respecter et j'ai aussi touché des boards. J'ai notamment bien value river une flush max contre une quinte." De quoi tutoyer la barre des 300 000 jetons, soit près de trois tapis moyens.

Et sinon Timothée, tu fais quoi chez Winamax ? "Je suis data analyst." Mais encore ? "Je réponds à des demandes venant d'autres services quand ils veulent des données précises sur certains sujets. Par exemple pour évaluer le succès des cotes boostées ou des notifications mobiles. À un niveau plus long terme, je travaille aussi en relation avec les départements sécurité et addiction. Ah et un peu d'intelligence artificielle, si tu veux faire saliver tes lecteurs." On ne vous le cache pas : au vu du nombre de collègues présents sur place, histoire d'assurer l'ambiance autour du plateau télévisé, on ne serait pas contre voir l'un d'eux accéder à la table finale.

BenG

Complétons ce casting avec BenG. De retour dans l'arène ce midi suite à un Day 1B trop bref, notre responsable offre poker se débrouille pour l'instant bien mieux aujourd'hui, avec un tapis dépassant les 200 000 jetons. Et ce, après avoir assuré une bonne partie de la nuit l'approvisionnement en gins & tonic pour ses collègues dans une des nombreuses boîtes situées non loin de l'hôtel. Un homme tout terrain.

Sophie se marre

- 30 septembre 2022 - Par Flegmatic

Main Event 500 € (Day 1C)

Sophie Petrides

Si vous avez regardé ne serait-ce que l'une de nos émissions poker ces dernières années, vous avez forcément vu passer son pseudo dans le chat. Vous avez peut-être même déjà discuté avec elle. En revanche, vous ne connaissiez sans doute pas son visage. Laissez-nous donc vous "présenter" Sophie Petrides, alias FunnySophie. "C'est elle, la vraie," plaisante-t-elle, en nous accueillant à sa table avec un grand sourire. Alors comment en arrive-t-on à devenir modératrice streaming pour Winamax ? "C'est la faute de Yoh_Viral, démarre-t-elle. C'est chez lui que j'ai commencé il y a quelques années, avec Walfie. [notre autre modérateur en chef, qui officie en ce moment même sur notre chaîne Twitch, NDLR] Je suis ensuite passé chez PMU et enfin Winamax au moment du lancement du Stream Gang il y a bientôt trois ans."

Une expertise peu commune du monde du streaming poker qui l'a même fait passer un temps devant les caméras. "C'était dans la foulée de ma finale sur le High Five des Winamax Series, où je venais de prendre 32 000 € après un deal à six. Laurent Dumont du Club Poker m'a contacté pour me demander si je voulais streamer sur leur chaîne. J'ai fait ça tous les dimanches jusqu'à l'été dernier," avec comme point d'orgue une finale sur La Fièvre. "Ce n'est pas rien, c'est vraiment un exercice particulier : il faut jouer, animer et surtout savoir quoi dire. Cela ne sert à rien de parler si c'est juste pour combler."

Sophie Petrides

Aujourd'hui rangée des webcams - du moins pour l'instant - Sophie n'en fait pas moins tourner sa vie autour du poker. "Je suis croupière au Club Montmartre. J'avais arrêté un an pour faire de l'immobilier et puis le Covid est arrivé. Je me suis donc remise à dealer, pas forcément de gaieté de cœur. Et là je songe à changer. Actuellement, je travaille la nuit de 20 heures à 6 heures du matin, et quand je ne bosse pas, je joue !" Dans le milieu depuis une dizaine d'années, Sophie se considère encore en pleine progression. "J'ai commencé en 2012, après quatre ans de fisherie, tu connais. Ma vraie chance ça a été de faire La Maison du Bluff en 2016, en même temps que Romain Lewis. Je savais très bien que je n'avais pas le niveau, il y avait énormément de termes que je ne connaissais pas, mais je l'ai fait pour progresser... et soutenir Romain ! J'avais vraiment envie de le voir gagner."

Une aventure qui lui a permis, de ses propres mots, d'atteindre "le Stade 2. Et si je bag ce soir, je considèrerai que je suis passée au Stade 3. Je compte encore mes tournois live sur les doigts d'une main. Mais comme je suis croupière, ça ne se voit pas trop !" Pour preuve, il ne lui faut pas plus de quelques secondes pour nous offrir un compte exact de son stack, légèrement en dessous des 100 000 jetons, soit au niveau de la moyenne. "J'ai juste eu un setup défavorable avec deux Rois contre deux As, mais mon adversaire n'avait pas beaucoup de jetons." Au lendemain d'une première tentative infructueuse, Sophie se sent aujourd'hui "très sereine. Hier, j'ai fini en semi-tilt parce qu'on a joué à quatre pendant presque 1h30 avec une full big blind ante au lieu d'une demi. C'est mon job, j'aurais dû le savoir. Mais maintenant ça va, je suis très contente d'être là." Et nous de t'avoir ici !

Passer (enfin) à la caisse

- 30 septembre 2022 - Par Rootsah

Main Event 500 € (Day 1C)

Sylvain
Lui a déjà connu l'ivresse de la victoire sur un event Winamax : c'était lors du dernier Winamax Club Trophy, sur l'un des Main Events, ce qui lui avait permis de gagner un package live Platinum d'une valeur de 1 100 €. Et nul doute que Sylvain Viallard aimerait bien remettre ça sur un festival W, avec une récompense en argent réel cette fois.

Car en terme de freerolls et de poker associatif, le moins que l'on puisse dire est que le membre du Vesoul Poker Club a déjà fait ses preuves : outre le Trophy donc, le Riolais (nom des habitants de sa ville, Rioz - prononcez Rio -) a déjà remporté la finale du CNIC en 2016, et le All Star Game de la Ligue des Clubs en 2019. "Cela m'a aussi permis de gagner un package live, explique "loursdoubs". J'avais déjà tout réservé pour aller à Lloret de Mar avant le Covid, mais ça n'a pas pu se faire. Je ne joue ce genre de tournois que quand je gagne des packages. Si je pouvais me le permettre, je ferai plus de live. Là, à Bratislava, ça donne envie de tout jouer... J'aime bien jouer avec des gens que je ne connais pas, qui ne connaissent donc pas mon jeu, pas comme au club. Sur Internet ? J'ai déjà gagné des tournois, mais je joue juste pour m'amuser."

Et vu son bon ratio de résultat par rapport à son volume de jeu, il y a certainement un potentiel inexploité, même si Sylvain avoue que la technique n'est pas son point fort : "Je n'ai pas de notions de poker très élevées. Moi, mon truc, c'est le mental, c'est ce qui me sauve toujours. En finale du Trophy, j'étais arrivé avec moins de trois blindes en TF. C'était une magnifique compétition." Avec un tapis dans la moyenne peu avant de partir en dinner-break, Sylvain n'a pas encore besoin de sortir la panoplie du shortstack ninja. Mais nul doute qu'il ne lâchera rien pour accrocher une première place payée en argent sonnant et trébuchant...