Luca Delerm et Benjamin Hammann remportent les side-events Sprint de lundi et mardi
Qu'est-ce qui est rapide, tardif, souvent alcoolisé, et inscrit au programme du Winamax Poker Open chaque soir du festival ? Vous auriez pu répondre "Midnight Deglingo" et avoir vu juste, mais "Sprint" était aussi une bonne réponse. 100 € l'entrée, un coup d'envoi donné à 21 heures, 200 BB au départ mais des augmentations de blindes s'enchaînant toutes les dix minutes : nous avons là affaire à la boucherie parfaite pour se finir en beauté et, avec un peu de chance, oublier une journée décevante sur les tournois plus deep-stack de l'après-midi.
Profitant d'une pause sur le Day 1A du Main Event, nous avons organisé la première séance "photo de winner" du WPO Bratislava, et causé avec les vainqueurs des deux premiers tournois Sprint...
Première photo souvenir du festival... et premier bordel monstre. C'est qu'il a de nombreux amis, et pas n'importe lesquels, Benjamin Hammann ! En compagnie de Chevre.Miel, Jonathan Therme, Paul Amsellem et d'autres grinders de renom, le vainqueur du Sprint de mardi a bien failli faire s'écrouler notre mur à trophée spécialement érigé pour le festival... Il est vrai que le joueur installé à Malte a de quoi célébrer : ce trophée vient gonfler une étagère où figurent déjà le Battle Royale du WPO Madrid et au moins trois titres Winamax Series, deux d'entre eux même pas âgés de trois semaines. "J'ai pris un PLO et un Show One. Pseudo : Tiresias." Un blaze qui nous est familier : on en connaît plusieurs variations sur Winamax... "Oui, confirme l'intéressé, l'ancien Tiresias, avec des tirets, c'était moi aussi." On l'a compris : en live comme online, Benjamin le boulimique ne chôme pas, même si cette dernière victoire a des parfums un peu plus légers et festifs. Normal pour un WPO, me direz-vous. "On a commencé le tournoi bourré... Mais en fait, je devais même pas jouer ! Quand j'arrive pour m'inscrire, on m'annonce que le tournoi est complet à 72 joueurs. Je remonte à la chambre pour me rhabiller, prêt à sortir en ville. Mon téléphone sonne : c'est mon coloc, Matthew ["ekippppppppp", NDLR] qui me dit qu'un joueur se désiste et que je peux prendre sa place." Quelques heures plus tard, les deux sont assis à la même table, la dernière du tournoi : Benjamin remportera le last longer et 1 730 euros, devant un Matthew se contentant de la 4e place.