Après avoir gagné le Midnight Déglingo mardi, Mohamed Aissaoui s'empare du Sprint de samedi
Pour son premier festival Winamax, Mohamed Aissaoui fait le plein d'émotions... et de pépètes. Tout commence mardi. Après avoir envoyé quelques cartouches infructueuses sur le Sprint, Mohamed entend les clameurs provenant du lobby de l'hôtel. Arrivé sur place pour comprendre le pourquoi de ces cris d'animaux, il constate que l'attraction locale consiste à envoyer un billet de 10 € pour gamble sur une main d'Omaha jouée à tapis. Ni une, ni deux, le résident dubaïote venu pour découvrir les spécificités de nos événements se prend au jeu et pose son jeton rouge sur la table. Deux heures plus tard, le voilà plus riche de 3 000 €, sans avoir rien eu à faire que se laisser porter par l'ambiance et les cris. Un coup à une chance sur 600, d'après les calculs des journalistes qui ruminent chaque soir leurs défaites successives sur cette épreuve si attirante, à défaut de nécessiter du talent.Le businessman ne s'arrête pas là. Venu en terres slovaques pour jouer au poker, du vrai poker, il enchaîne les tournois. Jusqu'à samedi soir. "J'ai monté des jetons sur tout ce que j'ai joué, mais bizarrement sur celui-là, j'ai été short quasiment jusqu'au bout." L'épreuve dont il parle, c'est le Sprint, le tournoi vespéral de nos festivals, dont la structure turbish en diable ne permet aucun faux pas. "En fait, comme je n'ai touché aucun jeu, je ne jouais pas de mains. Du coup, je ne me mettais pas dans des situations qui pouvaient m'éliminer !"
Arrivé proche de la table finale grâce à cette méthode de type "serrure slave", Mohamed finit par décoller en gagnant deux 70/30 de suite. Une fois son capital davantage garni, le voilà qui commence à martyriser sa table. "C'est bien simple, en finale, j'ai sorti tout le monde !"
Originaire de région parisienne, c'est un peu par hasard que Mohamed s'est retrouvé à Bratislava. "J'étais à Vienne pour le travail, j'ai vu qu'il y avait ce festival, et comme je n'avais jamais fait un évènement Winamax, je me suis dit qu'il était temps de découvrir." Depuis, Mohamed est converti. "C'est génial, l'ambiance, le fun, les rencontres, ça change des circuits que j'ai l'habitude de faire. J'ai pu échanger avec les WIP Edouard Bernadou et Mathieu Dreyer, c'était un régal."
Entre sa victoire en Midnight Déglingo et les 3 680 € gagnés samedi soir en sprintant, le tout combiné à la fiesta et aux rencontres, notre double vainqueur est tombé sous le charme que génère le WPO. "On va revenir", conclut-il avant d'entamer le (long) chemin du retour vers Dubaï.