Jean-Luc Boyer remporte le Sprint de samedi
Au moment de l'interroger pour sa traditionnelle biographique de finaliste, Victor Hoogstoel nous parle d'un coup décisif remporté lors de la deuxième moitié du Day 2, sur lequel il élimine un joueur par mégarde avec Roi-2 contre As-Dame. Ce joueur, c'était Jean-Luc Boyer, sorti à ce moment-là en 29ᵉ position du Main Event. Sept heures et trente minutes plus tard, ce même Jean-Luc se vengeait de ce cruel coup du sort en remportant le Sprint, pour 2 920 €. "C'était une journée de fou hier !, nous raconte-t-il lors d'une pause du Sunday Mystery, sur lequel il est toujours engagé à l'approche des places payées. En fait, sur le coup contre Victor, j'ai poussé mon tapis sans dire "all-in", il ne l'a pas vu, a dit "call" et s'est retrouvé obligé de payer tout mon tapis. Il est censé me faire une petite dédicace d'ailleurs s'il gagne !"
Légèrement en rogne après ça, il a donc tenté de calmer ses nerfs sur le Sprint du jour... ce qui n'a pas tout de suite bien fonctionné. "J'ai très mal démarré, j'ai fait n'importe quoi pendant la première demi-heure." Puis la magie du Turbo a fini par opérer. "J'ai run très good, j'ai été très agressif. J'ai fait du Pierre Neuville quoi !" Jusqu'à arriver chipleader en table finale "sans pression. J'étais sûr de moi, sûr que j'allais gagner."
Un premier trophée donc, sur son tout premier festival Winamax. "Je joue au poker depuis douze ans et je fais du live depuis cinq ans, détaille celui qui est, dans sa ville de Bourgoin-Jallieu, dirigeant d'une entreprise spécialisée dans l'accompagnement de chefs d'entreprises. On a un groupe avec des amis, qui s'appelle "Les potos du poker". On est quatre à être venu ici et c'est un vrai plaisir. Franchement bravo, c'est super bien organisé. J'espère venir à Marrakech l'année prochaine." Avec plaisir, on se voit là-bas !