De 2010...

Comme d'habitude, tout ce bordel a défilé très vite. En fait ce sont les neuf dernières années qui sont passées très vite. Qu'est-ce qui a changé, entre la première édition du Winamax Poker Open au Ballsbridge Inn en 2010 et celle qui vient tout juste de se terminer au City West ? (Enfin pas tout à fait : il y en a encore qui sont en train de faire la fête au moment où je tape ces lignes) Pas grand chose, au final. Vous êtes un peu plus nombreux, c'est tout. Un peu trop nombreux, même, on en vient à se demander s'il ne faudrait pas faire un peu de lobbying auprès des autorités Dublinoises pour nous construire un hôtel plus grand. Le Deglinghôtel, qu'on pourrait l'appeler. Mais pour le reste, rien n'a changé depuis neuf ans. Et c'est très bien comme ça. Rassurez-vous : tant que vous serez aussi motivés, on le sera aussi. Restez dingues. Mais reposez-vous quand même. Et bon courage à ceux qui bossent demain.
 

...à 2019

De la part de tout le staff Winamax, MERCI à tous ceux qui ont rendu possible une nouvelle édition record du WPO ! Merci à nos partenaires de D4 Event, tous les floors et croupiers, le staff du City West qui a pas mal souffert depuis lundi, mais surtout merci à vous les joueuses et les joueurs, toujours aussi nombreux au rendez-vous, les fidèles de la première heure comme les petits nouveaux. On espère que vous avez kiffé cette semaine autant que nous. Vivement la prochaine ! Mais un an ne sera pas de trop pour s'en remettre. Portez-vous bien.

Benjo

 

Vous n'avez pas réellement goûté à l'ambiance du WPO si vous n'avez pas tenté de chatter un Midnight Deglingo... Le Midnight Deglingo, c'est le point de rencontre entre les deux mamelles du festival : du poker, et du bordel. Amateurs, pros, membres du Staff, WIP et même quelques croupiers en break se retrouvent pour un flash géant où absolument aucun skill n'est nécessaire, si ce n'est la lecture du sabot. Protections auditives recommandées pour qui souhaiterait observer le spectacle de près. À mesure que les coups s'enchaînent et que le compteur à recave augmente à toute vitesse, les cris des joueurs demandant une place pour le flash suivant font ressembler la scène à un marché à la criée.

On a testé (et gagné) pour vous le Grand Quiz nouvelle formule

Animation ancestrale du Winamax Poker Open, presque aussi vieille que le festival lui-même, le Grand Quiz faisait peau neuve samedi soir, pour une avant-dernière soirée qui a fait monter la tension de plusieurs crans dans une Leisure Room chauffée à blanc. Oubliez les descentes de pintes de Guinness, les concours de gobage de crackers et autres défis stupides (que l'on adore par ailleurs) : pour gagner cette année, il fallait compter uniquement sur vos cellules grises et celles de vos coéquipiers.

Au total, pas moins d'une trentaine d'équipes s'étaient données rendez-vous pour en découdre, dans un grand mélange de questions de culture générale (quel est le véritable nom de Sophie Marceau ?), d'estimations chiffrées à la louche (vous savez, vous en quelle année ont été commercialisés pour la première fois les M&M's ou jusqu'à combien est monté le compteur de la voiture ayant parcouru le plus de kilomètres de l'histoire ?), de devinettes cinématographiques à base de pictogrammes et de blind test musicaux en tous genres.

Forcément, les éclats de rire, les jérémiades et la mauvaise foi étaient de sortie, surtout chez les inplacables et incorruptibles maîtres de cérémonie Harper et Bilou, intransigeants sur les réponses données. Autant vous dire qu'on a frôlé l'incident diplomatique à plusieurs reprises, esquivés bien vite par des lâchers de goodies aux joueurs les plus prompts à lâcher à la cantonnade quelques vannes bien senties. Et ils furent nombreux.

Quant au classement final, pour l'anecdote, il fut dominé presque du début à la fin par l'équipe des Shemales de Saïgon, emmenée bien évidemment par les bros Pierre Calamusa et Aladin Reskallah. Presque, puisque nos pros furent vaincus à la photo finish, pour un petit point, par la team... du staff Winamax, menée notamment par Jachara et PonceP, avant que je ne remplace au pied levé votre animateur préféré, rattrapé par ses obligations télévisuelles. Désolé Pierrot et Aladar, il se trouve que j'avais cherché la veille le nombre de kilomètres séparant à vol d'oiseau Paris et Dublin et que je m'en souvenais. Probablement le plus beau fait d'armes de la semaine de votre serviteur. Et non, ce n'était même pas un mauvais remake irlandais de Slumdog Millionaire.

Le seum, une allégorie.

"Non, ce n'est pas Big Bang Theory mais THE Big Bang Theory !" You don't f*** with the Bilou.

Un crayon, une ardoise, un peu de culture gé et le tour est joué.

Certains participants ont vécu ce quiz un peu plus intensément que d'autres. N'est-ce pas Jacques de la FNL ?

Jachara, scribe et capitaine de l'équipe gagnante en compagnie de sa collègue Fanny.

Quasi sans-faute générale sur la partie du blind test consacré aux génériques de séries TV.

Petit moment de détente pour DJ Miss Owl, qui a ambiancé la Leisure Room tous les soirs de la semaine.

Franche réussite pour ce premier tournoi de beer pong d'un genre nouveau

On ne va pas se racontre de calembredaines, le beer pong, en tout cas dans le format dans lequel il est joué sur nos festivals live, c'est sympa. Un binôme de chaque côté de la table, dix verres par équipe, des retournements de situation en pagaille, une dramaturgie digne des meilleures séries du moment et des fins de partie souvent épiques. Tout cela c'est bien joli, mais le seul petit défaut, c'est que ça peut parfois traîner en longueur. Et puis 99% des joueurs éliminés vous le diront : "Les types d'en face n'ont fait que chatter." Peuple de Dublin, de Marrakech, de Lloret et d'ailleurs, nous vous avons compris. Le WPO 2019 sera le théâtre d'une grande nouveauté, qui ne laissera place qu'au skill le plus absolu : le Deglingo Beer Pong.

À l'image de l'Expresso Nitro, version encore plus rapide de nos Sit&Go Turbo, le Deglingo Beer Pong réduit le jeu à sa plus simple expression : un duel entre deux joueurs, un seul gobelet en guise d'unique point de vie et alea jacta est. La seule différence avec sa version traditionnelle est qu'un droit de réponse est autorisé lorsque votre adversaire réussit son lancer. Si vous passez le vôtre dans la foulée, les compteurs sont remis à zéro et la partie continue normalement. Dans le cas contraire, il ne vous reste qu'à engloutir vos quelques gorgées de bière et à quitter l'aire de jeu. C'est aussi simple et violent que ça.

Belle prestation d'ensemble du duo Juaniitoooo (à gauche sous le requin) - Ulysse Harry : le second s'est incliné en quarts de finale alors que le premier est allé jusqu'en en finale, échouant tout près du trophée.

Autant dire que le chi-fou-mi inaugural servant à déterminer le premier lanceur relève potentiellement d'une importance capitale et les matchs bouclés en un seul et unique tour furent légion. Mieux valait donc garder son égo bien rangé au fond de ses poches car à ce jeu, la défaite pour être brutale mais jamais injuste. Impossible de se cacher, seul le lever de coude est roi et les tout meilleurs peuvent dérouler sans jamais être inquiétés.

Comme sur un Grand Chelem de tennis, 128 participants étaient alignés sur la ligne de départ, quatre victoires d'affilée lors du premier tour permettant d'atteindre des quarts de finale sous haute surveillance, sur un court central digne du Philippe Chatrier. C'est à ce stade de la compétition que votre serviteur a rendu les armes, terrassé par la machine anglaise William Shillibier, notre confrère anglais de PokerNews, parfaitement injouable jusqu'à une finale au couteau contre le streamer/shark Juaniitoooo. Mais à la fin, c'est la perfide Albion qui l'emporte, récupérant au passage un magnifique trophée et un polo unique au monde. Bravo Will, tu es et sera à jamais le premier vainqueur du Deglingo Beer Pong. Et ça, personne ne pourra te l'enlever. Bon, je vous laisse, il faut que je retourne m'entraîner.

You were too strong bro!

Forcément, après une prestation pareille, la presse accoure pour recueillir les impressions du vainqueur. Non on déconne on a juste fait semblant.

Chou blanc pour les fondateurs de Winamax Alex et Christophe, qui n'auront pas réussi à s'extirper du bourbier des premiers tours.

Merci à Benoît, Laura et Bilou au mégaphone, qui organisent à chaque fois ces tournois déjantés avec une maîtrise hors pair. N'hésitez pas à leur exprimer votre gratitude en leur offrant un verre ou deux dans la Leisure Room.

Les couvreurs se ratent dans les règles sur l'autre Main Event du festival

"Le Main Event du WPO ? Tu veux parler de ce tournoi qui se joue dans cette grande salle au rez-de chaussée, où des mecs se débattent avec deux cartes en mains ? Non ? Ah d'accord, je me disais aussi... Tu es bien en train de parler du Winamax Beer Pong Open !" Voilà le genre de conversation qu'on aurait pu entendre jeudi dans les travées du Citywest Hotel. Car on ne causait plus que de ça : au fur et mesure que le coup d'envoi, annoncé pour 19 heures pétantes, approchait, la tension montait petit à petit pour ce qui est communément appelé « l'autre Main Event » du WPO. Une heure avant le gong fatidique, on pouvait encore croiser quelques joueurs démunis chercher désespérément un partenaire de jeu pour vivre de l'intérieur ce grand moment : "Allez vas-y, saute du tournoi, on s'en fout, il y a le Beer Pong !" lançait notamment Mike Alonso à son pote Nicolas Plantin.

Mais tout le monde n'attend pas le dernier moment pour s'inscrire. Certaines équipes se préparent depuis des semaines, voire des mois. Vos serviteurs Flegmatic et Rootsah, eux, avaient décidé d'allier leurs forces dès la veille, sur la foi d'un grand cru 2018 aux tables de Beer Pong du WPO. Jugez plutôt : une seule défaite en une semaine, conclue par une victoire clinquante dans le Media Beer Pong Open, petit frère de l'épreuve reine réservée à ceux qui s'entêtent à vous racontent de belles histoires de poker, pendant que vous, lecteurs, enchaînez les pintes un étage au dessus.

Confiants, nous nous présentions donc à l'heure dite dans une Leisure Room déjà chauffée à blanc, convaincus que le good run allait perdurer d'une année sur l'autre. Un échauffement ? Pour quoi faire ? Sans avoir mis – et même lancé - une balle dans un gobelet depuis un an, nous voyons ainsi le tirage au sort nous exempter de premier tour, comme d'autres équipes chanceuses comme nous. "Super, on est déjà en 16èmes !" nous réjouissions-nous alors. "Les pauvres, s'ils savaient", se disaient certainement les Dieux du Beer Pong...

Après une petite pinte pour se motiver et quelques encouragements pour les potes en piste (dédicace notamment au duo Greg Huvelin / Joffrey Lhotte, qui a ensuite poussé la balle jusqu'en quarts de finale), vient enfin l'heure de vérité après une longue attente : les CiderHaters (ouais, c'est vraiment infâme le cidre à la pression, non ?) se lancent contre une équipe qui ne devrait pas forcément viser droit : les Free Alcool, une Team constituée pour moitié d'Alexandre Barthelemy. Sylvain gagne facilement le chifoumi pour déterminer l'équipe qui lancera les hostilités... Sans se douter que ce sera le seul moment de bonheur de cette partie.

Car plutôt que de voir double, les Free Alcohol jouent juste, très juste, trop juste : dès leur premier essai, il nous enlèvent trois gobelets en deux lancers, en mettant chacun une balle dans le même gobelet consécutivement. Puis encore deux. Puis encore trois. Avec Flegmatic, nous nous regardons, interloqués : qui sont ces extraterrestres ? Sonnés, dans le doute, nous ne parvenons pas à répliquer, et la technique de lancer de mon coéquipier, pourtant réputée depuis des années au sein de l'équipe Winamax, n'y peut rien : en moins de cinq minutes, l'affaire est pliée... Et nous aussi. La fête est finie, avant même d'avoir commencé.

Bilan de ce Beer Pong Open, que votre serviteur se réjouissait de jouer pour la première fois : un seul lancer réussi (par Flegmatic), des bières englouties à vitesse grand V (hé oui, quand on perd, il faut boire, et clairement nous nous sommes bien hydratés), un terrible sentiment d'inachevé et en bonus un petit regard moqueur de nos adversaires au moment d'entamer leur deuxième match. Dans lequel ils seront battus à plate couture, cela va de soi.

Les meilleurs moments de notre tournoi auront finalement été ceux passés à profiter de l'ambiance déjantée de la Leisure Room. Parce qu'il paraît que le Winamax Beer Pong Open, c'est aussi du fun, des rires, des cris et des deeps runs d'anthologie. On découvre cela en même temps que vous, en images.

Rendez-vous dans la galerie officielle du WPO pour découvrir d'autres photos inédites !

Le tableau final. 100 binômes au total étaient sur la ligne de départ !

La concentration, le secret pour gagner ? A moins que ce ne soit la résistance à l'alcool...

D'autres la jouent plus détente

Les super héros, c'est plus ce que c'était

Coucou, tu veux voir ma... Euh non, merci, on en a déjà trop vu

Sortir du Main Event Beer Pong est une sensation que votre serviteur ne souhaite à personne. Les tenants du titre Gaëlle Baumman et Harper ont rendu les armes au troisième tour, vaincus par le talent la chatte de la team FNL

Belle prestation pour l'équipe des Sudistes, qui aura vibré jusqu'en quarts de finale

Grands habitués de Dublin, Zawak et Tintin ont poussé jusqu'en finale sous le pseudo "Hot Cockroaches"

Les vainqueurs de l'édition 2019 du Winamax Beer Pong Open de Dublin : Fred et Kholes alias les Encadreurs !

N'oubliez pas que l'on remet ça dès ce soir dans la Leisure Room avec un tout nouveau format : le Deglingo Beer Pong. On joue solo et avec... un seul gobelet. Inscriptions dès 18h dans la Leisure Room, coup d'envoi à 20h !