L'une des meilleures
punchlines d'une édition 2017 du WPO riche en bons mots et en fous rires a été entendue en marge de la table finale, au soir de la conclusion du Main Event. Un an après avoir remporté haut la main le titre sur le tournoi le plus fun de l'année,
Antonin Teisseire était de retour sur le podium télévisé. Mais cette fois, c'était pour soutenir un ami. Sonny Franco lui avait succédé en table finale, et c'est en spectateur que le Cannois a animé cette dernière soirée, ne quittant pas la table des yeux jusqu'à la conclusion de la partie.
Entre deux invectives à l'attention de Sonny (
"Si tu gagnes, tu paies ton coup à tout le monde hein... Et si tu paies pas ton coup, bah c'est moi qui le ferai !") et chambrage avec les autres Provençaux assis au bord de la table, Antonin s'est tourné vers nous, l'air content, pour nous lancer, avec son inimitable accent rocailleux, "
Ah, on est quand même bien ici... Je vais le dire à Guignol, s'il a envie de refaire ce tournoi toutes les semaines... Ben je resterai six mois !"
Nous avons échangé un regard avec
Thomas Gimie, arbitre en chef du Winamax Poker Open, qui était comme nous à quelques heures de la fin d'une ultime journée de boulot de plus de douze heures. En entendant Antonin, Thomas a pris l'air de quelqu'un a qui l'on venait d'annoncer que les blindes du Main Event allaient revenir à 50/100, et a lentement secoué la tête de gauche à droite.
Non ! Il était bien entendu hors de question de recommencer cette folie aussi tôt, mais Antonin venait de résumer le sentiment général : quelle chouette semaine on venait de passer ! Et alors que cette huitième édition est terminée depuis 72 heures, le traditionnel blues post-Dublin ne m'a pas encore tout à fait quitté. Si j'en crois les messages que j'ai reçus sur Facebook, mon fil Twitter, ou ceux d'entre vous que j'ai croisés à l'aéroport en revenant, je ne suis pas le seul à, déjà, m'impatienter pour la prochaine édition.
Heureusement, il nous reste pour se consoler une foule de souvenirs. Ceux, dans la tête, des rencontres que l'on a faites cette semaine, des visages que l'on a découvert et des potes pas vu depuis longtemps qu'on a recroisés dans la Leisure Room ou sur une table. Et ceux de notre reportage, merveilleusement mis en images par notre photographe
Caroline Darcourt et les équipes de
Winamax TV, raconté par les infatiguables
Flegmatic,
Chhriis et
PonceP, et commenté en direct par
Harper, Jay Pee et leurs consultants.
Il nous reste quelques détails à régler avant de définitivement ranger ce WPO 2017 sur l'étagère à souvenirs. Je viens de compléter la
galerie photo avec tout un tas de clichés pas encore montrés : n'hésitez pas à y faire un tour pour découvrir des photos inédites. La page
des vainqueurs des tournois annexes, elle, sera mise à jour dès que nous aurons reçu les résultats et chiffres officiels des épreuves s'étant terminées très tard le dimanche soir, après le Main Event. Et pour ceux qui n'auraient rien suivi de cette folle semaine (hérétiques que vous-êtes), j'ai compilé ci-dessous quelques liens pointant vers les moments les plus marquants du festival.
En guise de point final, quelques remerciements à l'attention de tous ceux qui ont rendu ce beau tournoi possible une année de plus. Honneur aux petits nouveaux : le
City West et son personnel ont été en tous points phénoménaux pour acueillir pour la première fois la joyeuse bande de sauvages que nous sommes. Avec une mention spéciale au chef des cuisines : on a beau dire que manger, c'est tricher, grâce à lui et ses équipes, nous avons pu enfin prendre de vrais et bons repas durant un WPO. Et le reste de l'hôtel fut à l'avenant, avec, à tous les étages, des installations aussi spacieuses que classe, et surtout un personnel accueillant et souriant.
Encore une fois, le Main Event et sa myriade d'épreuves annexes (33 cette année, un record !) n'aurait jamais pu voir le jour sans le concours de
D4 Events et K Hold'em, nos partenaires techniques pour la production de l'évènement (installation, streaming, administration des tournois, back office financier, etc.). Merci, aussi, à tous les prestataires qui permettent au WPO de devenir plus beau et plus gros chaque année, depuis 2010.
Un coup de chapeau particulier doit être tiré à la centaine de croupiers venus de toute l'Europe et qui ont illuminé l'ensemble des épreuves de leur compétence, patience, et bonne humeur, le tout sans ménager leur peine ni compter les heures. C'est un cliché que de dire que sans eux, le WPO ne serait pas ce qu'il est, mais ce cliché mérite d'être répété. Merci à vous, hommes et femmes en noir.

Au lendemain de la belle victoire d'Otto Richard sur le Main Event, j'ai eu l'occasion de passer une soirée bonus au City West. Elle était tout à fait inopinée, la faute à un avion raté et une flemme olympique au moment de booker un nouveau vol. Au lieu de, comme je le craignais, me faire chier comme un rat mort après que tout le monde soit parti, je suis tombé au bar de l'hôtel sur une bande de grinders qui jouaient les prolongations à Dublin. Cette dizaine de joueurs, la plupart que je ne connaissais pas, m'ont raconté leur semaine à grands renfort de pintes et d'anecdotes hautes en couleurs, de récits de paris débiles, de rencontres improbables. Résultat : aux alentours de cinq heures du matin, j'avais mal au ventre à force de rigoler depuis des heures... Et je réalisais que le WPO est bien plus que ce que vous pouvez en lire dans ces colonnes (si vous me lisez, bande de malades venus de Bar-le-Duc et de Niort : spéciale dédicace ! Vous êtes des specimens d'exception). La semaine passe tellement vite : nous manquons des tas d'histoires, des tas de profils, des tas d'expériences. Alors à vous qui me lisez et n'avez jamais vécu celui que nous appelons, avec quelque prétention, le tournoi le plus fun de l'année, je peux vous assurer : il n'y a qu'en nous rejoignant que vous en ressentirez véritablement l'ampleur.

À tous les autres, ceux qui nous rendaient visite pour la première fois cette année comme les habitués de longue date, je dis merci, au nom de toutes les équipes Winamax. Les sourires sur vos visages tout au long de la semaine, votre bonne humeur permanente, vos touchants messages au terme du festival sont la meilleure récompense qui soit pour le travail abattu depuis de longs mois, en amont et durant le WPO. Continuez à nous adresser vos remarques et pistes d'amélioration : elles nous sont précieuses pour organiser une édition 2018 encore plus intense ! D'ici là, rendez-vous à La Villette les 14 et 15 octobre pour le lancement d'une nouvelle saison du
Winamax Poker Tour.
En marge de la conclusion du Main Event, le staff Winamax a fêté comme un seul homme la victoire d'un des leurs, notre trader paris sportifs (et grand joueur de poker devant l'éternel) Nicolas alias Ceballos !
Pendant ce temps, le runner-up Sonny Franco payait une énooooorme tournée
Main Event
Otto Richard remporte le WPO 2017
Le récit du Day 3, élimination par élimination
Présentation des finalistes
La mascotte du WPO manque la finale
Bilan du Day 2 : vous êtes pressés, ou quoi ?
Matthieu Vincendeau : gros stack et gros coeur
Un grumeau dans le potage
Anclevic, père et fils
La chute du Boss
La bulle fantôme
Le jour de la marmotte ?
Bilan du Day 1B : le bureau des légendes
Bruel 2 - Wameurs 0
Artistes pintes
Un field à quatre chiffres
Lost in Translation
Gaël Illan : tu peux pas l'test
#MIKenshort
Patrick Bruel : simply the Boss
Bilan du Day 1A : vous nous faites Dublin
Johny001 : un modèle de reconversion
Kill Tilt : que la force soit avec eux
Antonin Teisseire lance le Main Event
Tournois annexes
Monster Stack : le sacre de Sylleo
Face the Pros : le Team rase
Monster Stack : le Main Event des Side Events
Ladies Event : au bonheur des Dames
Sniper : l'Art de la Guerre
Highroller : victoire d'Adrien Delmas
Starter : kroktachon rafle la mise
Harper : le plus beau coup de poker du Starter
Les premiers vainqueurs du week-end
Starter : démarrage en trombe
Warm-Up : les esprits s'échauffent
Fun
L'année des premières fois
Le beer pong de tous les dangers
Les vrais vainqueurs du Main Event
Blind test : tout pour la musique
Foot, golf, merguez et soleil
On vous fait visiter ?