Un animal ? Le guépard.
Un athlète ? Usain Bolt.
Une chanson ? L’Homme Pressé, de Noir Désir.
Un manège ? Le Space Mountain.
Un film ? Speed.
Une voiture ? Une F1 de chez McLaren.
Un ordinateur ? Un super-calculateur de Cray.
Une série télé ? Bref.
Un tournée ? Le cul-sec.
Un tournoi de poker ? L’Expresso.
Que voulez-vous, le mec n’a pas le temps : Pierre Calamusa joue vite, très vite, jonglant tel un magicien entre relances, 3-bet, floats, bluffs et autres hero-calls avec une dextérité donnant le tournis à ses adversaires. Pierre la machine, Pierre le cliqueur de boutons, multi-tableur extra-terrestre dont le VPIP affole les compteurs. Pierrot le fou, en somme. LeVietF0u, même, c’est lui qui le dit, on ne pourra pas dire qu’il n’avait pas prévenu.
Mais le fou est un fou généreux, pas avare de son temps pour discuter de stratégie, offrir un avis contradictoire, prodiguer un ou deux conseils, un mec volontaire qui s’est jeté la tête la première dans le grand bain du Team Winamax, s’imposant en un rien de temps comme l’un de ses théoriciens les plus motivés.Célébré par une assemblée enthousiaste mélangeant pêle-mêle ses coéquipiers du Team, les collègues grinders, les potes de Grenoble poker, Pierre allait aussi droit au but lorsqu’il fallut offrir un commentaire post-victoire : « Je savais que j’allais gagner quand le tête à tête final a débuté. Tout s’était passé parfaitement avant, j’ai vécu un super tournoi. » Avec une grosse pensée pour tout le chemin parcouru : « J’avais vraiment à coeur de bien faire sur ce tournoi en particulier, car il fait le lien entre mes débuts dans le poker et maintenant. Tous mes potes de Grenoble Poker étaient là, c’est avec eux que j’ai commencé, sur des tournois freeroll. Si j’en suis là, c’est grâce à eux : ce titre est aussi le leur. »
Pierre, à notre tour de t'adresser une dédicace : merci de nous avoir libérés aussi tôt, et de nous laisser profiter des dernières heures du Winamax Poker Open dans la Leisure Room, un verre dans une main et une balle de ping pong dans l'autre. On remet ça quand tu veux !