Winamax

Leaving Las Vegas

- 17 juillet 2012 - Par Benjo DiMeo

Générique de fin

Coverage par Winamax

Les WSOP 2012, c'est terminé pour tout le monde (sauf pour neuf chattards) Inutile de vous préciser que nous avons pris un pied monumental à couvrir ce Main Event complètement fou pour les français, malgré l'immense déception qu'à représenté l'élimination de Gaëlle sur la dernière marche.

Avant de partir, il nous faut remercier tous les gens sans qui ce reportage en direct des World Series of Poker n'aurait pas été possible :

- Seth Palansky et toutes les équipes de communication des WSOP, qui ont permis au Multiplex Poker d'installer son antenne au beau milieu des couloirs du Rio, donnant une émission quotidienne des plus vivantes. J'avais envoyé un mail aux organisateurs il y a quelques mois pour présenter le projet, un peu au hasard, m'attendant à un refus poli, et ce fut tout le contraire. Merci donc aux organisateurs du plus gros festival de poker du monde d'avoir accueilli des rigolos comme nous dans leur antre.

- La société Live Vegas Live fondée par Fabrice Matheu, dont l'aide fut indispensable pour louer et acheminer une bonne partie de notre matériel au Rio. Pareil pour les chambres d'hôtel au Palms Place : je ne recommanderais pas cet hôtel bien trop éloigné de ce qu'il prétend être sur le papier, mais les tarifs que nous ont négocié Live Vegas Live sont imbattables. N'hésitez donc pas à faire appel à eux (mais en demandant un autre hôtel, vous l'avez compris)

- Tous les joueurs qui sont passés au micro du Multiplex Poker, tous les joueurs qui ont souri pour la photo, tous les joueurs qui nous ont raconté des coups et des anecdotes, tous les joueurs qui ont subi nos blagues pourries, tous les joueurs qui ont perfé, toutes les Gaëlle Baumann qui nous ont fait vibrer comme jamais dans l'Amazon Room.

- Tous les employés du Rio, et pas seulement les Mexicains, pour leur gentillesse et leur serviabilité.

- Le café au lait sucré et les bols de guacamole qui nous ont aidé à tenir pour les longues journées de 18 heures au Rio.

- Tous les confrères sur le banc de presse, sauf ceux qu'on aime pas, mais y'en a pas beaucoup, et on aime bien qu'ils soient là quand même, parce qu'on peut se moquer d'eux et comme ça on rit beaucoup.

- Et vous, amis lecteurs et auditeurs, qui avez été bien motivés tout au long de ces deux semaines, restant souvent jusqu'au petit matin pour suivre et commenter nos articles écrits à la va-vite et remplis d'informations complètement inventées. Tant de ferveur nous effraie parfois, mais continuez, ça fait plaisir.

Statistique 100% vérifiée

- Sur une échelle de 1 à 10, degré de plaisir pris par les couvreurs Winamax à suivre ces WSOP : 11

A très bientôt pour de nouvelles aventures sur Winamax et le circuit live !

MOUSTACHE GRACIAS



Harper, Kinshu et Benjo

Découvrez les "October Nine"

- 17 juillet 2012 - Par Benjo DiMeo

Finale du Main Event des WSOP : la promotion 2012



De gauche à droite : Russel Thomas, Jacob Balsiger, Jeremy Ausmus, Steven Gee, Greg Merson, Jesse Sylvia, Robert Salaburu, Andras Koroknai et Michael Esposito

Jesse Sylvia (USA) 43,875 millions
Notre chip-leader est américain, il est jeune, et son palmarès est très peu étoffé : un min-cash dans une boucherie lors des WSOP 2011, une seconde place dans un tournoi deep-stack à 200 balles, et quelques bricoles de moindre importance. Lors de la dernière journée, Jesse Sylvia a fait grossir son tapis (qui se trouvait dans la moyenne au départ) de manière régulière, jouant ses mains avec un bonne dose d'agressive (notamment un Roi-Dame avec lequel il n'a pas hésité à envoyer 40BB préflop, il a eu de la chance de tomber contre une paire de Valets et ainsi jouer un coin-flip).

Andras Koroknai (Hongrie) 29,375 m.
L'unique non-américain de cette table finale est dors et déjà un sujet de discussion brulant dans ce Main Event 2012, alors que l'on vient à peine de faire connaissance avec les finalistes. En effet, dans un épisode d'une suprême ironie, le vainqueur WPT (LA Poker Classic 2010) a éliminé Gaëlle Baumann au terme du Day 6, trois jours après qu'une décision d'arbitrage l'ait sauvé de justesse face à la même Gaëlle ! Koroknai avait jeté ses cartes par inadvertance après avoir fait tapis, pensant avoir remporté le coup. Mais Gaëlle avait relancé avec deux Rois, et n'avait aucune intention de sortir du coup. La controverse qui a suivi a fait tomber l'injustice du côté de Gaëlle : la décision des superviseurs allait revenir la hanter en toute fin de tournoi... Débarassé de la française, Koroknai entamera la finale avec le deuxième plus gros tapis. Il est de temps de ressortir l'expression éculée "ça tient à peu de choses".

Greg Merson (USA) 28,725 m.
C'est le joueur qui a le plus impressionné les observateurs lors des phases finales. Une machine à éliminations très agressive ayant déja prouvé son talent cet été avec une victoire lors du très difficile tournoi de 6-max à 10,000$. Quand on retrouve au départ de la finale du Main Event un joueur ayant remporté ce tournoi, et qui plus est avec un gros tapis, pas besoin d'aller chercher ailleurs le favori pour le titre !

Russell Thomas (USA) 24,8 m.
Déjà auteur d'un beau parcours dans cette épreuve l'an dernier (248ème), Russel Thomas a cette fois concrétisé son deep run par une qualification pour la table finale, et ce avec un tapis légèrement au dessus de l'average qui le place provisoirement en 4ème position. La meilleure performance de ce jeune joueur américain demeurait jusqu'à là une 5ème place lors d'un event de 6-Max à 1,500$ des WSOP 2010 (84,256$). Il est désormais assuré de toucher au minimum 754,798$ !

Steven Gee (USA) 16,86 m.
Steven Gee n'est pas un visage étranger aux WSOP : l'Américain avait remporté en 2010 un bracelet devant 3401 adversaires lors d'une boucherie à 1,000$. Hormis cette grosse performance, le père Gee n'a jamais été flamboyant dans les tournois qu'il a disputé tout au long de sa carrière. Vêtu de son Kaway noir et de ses tongs, il a toutefois réussi à se frayer un chemin en table finale. Il entamera celle-ci avec le 5ème plus gros tapis !

Michael Esposito (USA) 16,26 m.
À force de patience et de perseverance, Michael Esposito a enfin réalisé la performance dont rêve tout joueur de poker : se qualifier pour la table finale du plus beau tournoi au monde. Originaire de New-York, Esposito avait engrangé sa première place payée en 2002 dans un tournoi de Stud à 2,000$ avant d'effectuer par la suite plusieurs petits cashs à droite à gauche, dont le plus gros représentait jusqu'à aujourd'hui 47,310$. Il explosera donc son compteur de gains avec ce Main Event des WSOP 2012 dans lequel il a pu atteindre la finale avec le 6ème plus gros tapis.

Robert Salaburu (USA) 15,155 m.
Après sept tentatives infructueuses sur des tournois des World Series of Poker, Robert Salaburu réalise sa première entrée dans l'argent. Et pas n'importe laquelle ! Longtemps chipleader à vingt joueurs restants, Robert aura perdu le coin flip du chiplead quand ses Valets n'auront pas tenu contre le Roi-Dame de Jesse Sylvia. Après avoir vécu en Espagne, Robert a rejoint les Etats-Unis il y a quelques années. Sa mère dit de lui « qu'il est fou mais qu'il le vit bien ! » Il s'agit de sa première performance majeure sur le circuit international.

Jacob Balsiger (USA) 13,115 m.
Joueur inconnu jusqu'à ce Main Event, Jacob est arrivé de Tempe (Arizona) afin de passer quelques semaines à Las Vegas. Disputant aussi bien les tournois des World Series of Poker que les tournois à 200$ du casino Rio, Jacob a réalisé un exploit unique en s'immisçant parmi les joueurs expérimentés en table finale de ce Main Event.

Jeremy Ausmus (USA) 9,805 m.
En signant sa quatorzième place payée aux WSOP (et comptabilisant déjà 427,145$ de gains avant ce tournoi), Jérémy Ausmus fait partie des joueurs les plus expérimentés de cette table finale. Se décrivant comme un « père de famille, mari et joueur de poker professionnel », Jérémy débutera la finale avec le plus petit tapis.

Tableau de bord
9 joueurs restants (sur 6,598 entrants)
Blindes : 150,000/300,000, ante 40,000.
Tapis moyen : 22 millions
A la gagne : une tonne (8,5 millions)

La table finale se jouera durant le dernier week-end d'octobre, mais à ce moment on sera trop occupés à organiser le lancement de la saison 2 du Winamax Poker Tour.

Benjo, Harper et Kinshu

L'aventure d'une vie

- 17 juillet 2012 - Par Harper

Gaëlle Baumann : 10e sur 6 598 aux championnats du monde de poker

« Gaëlle Baumann est éliminée en dixième place du Main Event des World Series of Poker. Elle remporte 590,422$ ! » Qui l'eut cru ? Il y a dix jours, la plus fraiche recrue du Team Winamax (débarquée dans l'équipe il y a seulement six mois) se lançait à l'assaut du premier Main Event WSOP de sa carrière. Sous la forme d'un accomplissement. En 2010, la strasbourgeoise participait effectivement aux premiers championnats du monde de sa carrière. En disputant le Ladies (tournoi à 1,000$ réservé à la gente féminine), Gaëlle mettait sur la table le plus important prix d'entrée de sa jeune carrière et allait échouer aux portes des places payées. Un premier résultat anecdotique en forme de préambule.

S'en est suivie une constante progression : celle qui fut un temps la protégée Limpers est passée au stade de joueuse en ligne respectée avant de devenir membre à part entière du Team Winamax, l'équipe la plus titrée d'Europe. Pour ses premiers World Series of Poker en tant que joueuse sponsorisée, 'O RLY' a joué la carte de la sagesse en ne mettant que trois tournois à son programme : un 2,500$ où elle a atteint la 123ème place (5,265$), le Ladies où elle a rejoint les demi-finales (7,716$) et donc ce fameux Main Event, où elle visait la passe de trois...



Après deux jours euphoriques et vingt heures de poker, Gaëlle avait réussi à se hisser au sommet du classement, dominant de la tête et des épaules plusieurs milliers de joueurs. S'en est suivie une démesure qui fut difficilement contrôlable : entre une médiatisation extrême et une pression montante à l'approche des ultimes stades du tournoi, Gaëlle a du jongler entre ses émotions et faire preuve d'une sérénité à toute épreuve pour gérer les obstacles se mettant en travers de son chemin. Car depuis l'éclatement de la bulle et une place financière assurée, Gaëlle n'avait plus qu'une idée en tête : rejoindre la table finale du plus beau tournoi du monde.

Après une sixième journée des plus compliquées, la joueuse du Team Winamax allait pourtant débuter l'ultime journée en position de shortstack, n'ayant qu'une trentaine de blindes en guise de tapis. Plongés en immersion dans le clan français massé sur les gradins, nous avons tout vu de près…

Demi-finales : un départ hésitant

A quelques minutes du coup d'envoi de cette septième journée de tournoi, Gaëlle fait la moue : elle est à nouveau en table télévisée secondaire, elle qui préfère le calme et la sérénité d'une table feutrée. C'est pourtant avec un grand sourire qu'elle reviendra une seconde fois vers nous : « J'ai mal compté mon tapis hier soir, j'ai un million de plus que ce je croyais ! » Une différence de 20% non négligeable.

La règle dans les ultimes stades d'un tournoi, on la connait : surtout bien débuter sa journée en remportant les premiers pots, afin de ne pas vivre l'enfer du jeu shorstack des heures durant. Gaëlle aura vécu l'exact contraire. En tentant un hero call face à Robert Salaburu avec une paire de Dix sur un tableau contenant un As et un Roi, Gaëlle s'est trompée et donc mise en danger, perdant une partie importante de son tapis. « Il fallait jeter, pourquoi prendre un tel risque ? » ruminent Julien Ehrhardt et Aubin Cazals dans le public.

Pourtant, c'est bien ce petit brin de folie qui a amené Gaëlle si loin dans le tournoi. Celui-là même qui la fait payer à tort cette mise, puis ensuite faire tapis à raison seconde de parole avec une paire de 10 à la suite d'une relance UTG. Ce dernier a payé avec une paire de 9 et permis à la pro Winamax de revenir dans la partie, déclenchant les premiers frissons dans le clan français. Johan Guilbert, Aubin, Julien et les deux joueurs du Team Ludovic Riehl et Davidi Kitai étaient déjà là, réclamant avec ferveur au croupier de ne pas mettre d'horreur.



Derrière, l'éternel débat s'engage : faut-il jouer le tournoi comme un satellite pour la table finale, ou tenter de monter des jetons au risque de sauter prématurément ? Tout le clan français conseille à Gaëlle de viser la finale, quitte à y arriver shorstack. Privée de bonnes cartes, la française n'a de toute façon que très peu d'autres alternatives, et c'est avec un sentiment de frustration difficilement imaginable qu'elle voit son tapis fondre de moitié sans même pouvoir lutter.

Gaëlle parvient pourtant à atteindre les deux dernières tables sans trop lutter, bien aidée par un rythme d'éliminations rapide. C'est avec le sourire qu'elle se tourne vers son clan : de 27 joueurs sur le coup d'envoi à 13 heures, ils ne sont déjà plus que 18 et elle est d'ores et déjà assurée d'empocher 369,026$ ! Aubin Cazals la raisonne rapidement : « Dans trois places, il y a nouveau pallier de 70,000$, reste patiente, il n'y a aucun mal à tomber à huit voire sept blindes. »

Vu à la TV



La pro Winamax débarque alors sur la table principale du tournoi. « Enfin ! » apprécie le clan français, désormais composé d'une vingtaine de personnes prêtes à mettre le feu et s'arracher les cordes vocales au moindre pot remporté par Gaëlle. Les chants scandant le nom de Gaëlle Baumann ne tarderont pas à fuser quand le tableau affichera quinze joueurs restants, assurant à la française un prix de 465,159$.

Avec quinze blindes, il lui fallait doubler… Et c'est un spot rêvé qu'elle allait se voir offrir : As-Neuf contre As-Sept pour sortir de la zone rouge ! « NINE ! » hurle le clan français dans une ambiance digne des plus grands après-midi à Roland-Garros. Un 9 tombe au flop. Puis un autre sur le turn. Libération. Explosion. Délivrance. La pro Winamax vient de s'offrir un billet pour intégrer les douze derniers joueurs du tournoi, s'assurant ainsi un prix de 590,442$ et réalisant à coup sûr la meilleure performance de l'histoire de l'équipe sur le Main Event.



Quelques dizaines de minutes furent alors suffisantes pour former la pré-table finale. Rendez-vous compte ! Des 6,598 joueurs au départ, ils n'étaient plus que 10 autour d'une ultime table. Mais il ne devait en rester que neuf. Cloitrée dans les bras des supporters français, Gaëlle se met à rêver. Il lui faudra pourtant réaliser un exploit : avec seulement huit blindes, elle est bonne dernière du classement.

Alors que les Français poussent de plus en plus dans les tribunes, Gaëlle trouve un spot inespéré pour revenir dans la partie : une paire de Rois à tapis contre Valet-Neuf. Malgré l'apparition d'un Valet au flop, la main d'O RLY' tient et lui permet d'espérer à nouveau. Elle fait alors tapis dès la main suivante avec As-Trois sans être payée puis pousse encore celle d'après, cette fois avec As-Neuf. Au moment d'avancer ses jetons depuis le cut-off, elle se rend compte de son erreur : Gaëlle était remontée à 18 blindes, un tapis suffisant pour se montrer plus patiente…

La fin du rêve



Andras Koroknai décide d'engager la somme avec As-Valet. Andras Koroknai. Son nom ne vous est surement pas inconnu. En fin de Day 4, Gaëlle s'était retrouvée empêtrée dans une affaire d'arbitrage contre ce joueur. N'ayant pas vu la relance première de parole de Gaëlle, il avait poussé son tapis depuis la petite blinde et jeté sa main à la défausse derrière un passe de la grosse blinde. La direction du tournoi n'avait alors pas décidé de l'éliminer, mais simplement condamné à payer le montant de la relance de Gaëlle qui était prête à payer avec une paire de Rois !

Effet papillon. Ironie suprême, un point final en forme de pied de nez à un parcours qui restera dans l'histoire du poker français. Le As-Valet d'Andras est supérieur au As-Neuf de Gaëlle. C'est avec un sourire teinté d'amertume qu'elle se retourne vers son clan qui chante et la félicite une dernière fois. C'est la descente. Après dix jours de rêve, le parcours de Gaëlle Baumann s'arrête aux portes du paradis. Avec cette dixième place du Main Event des WSOP, Gaëlle a réalisé la plus belle performance féminine des WSOP en 17 ans, et mis en avant un immense talent. Nul doute que son nom figurera dans les sommets du classement lors des prochaines échéances du circuit professionel. D'ici là, le plus dur à gérer sera l'atterrissage.

Harper

Vidéo : Gaëlle Baumann, impressions à chaud

- 17 juillet 2012 - Par Benjo DiMeo

 Vidéo Winamax - Nécessite Flash Player

Quelques minutes à peine après son élimination, Gaëlle a bien voulu nous accorder quelques mots, nous donner ses impressions toutes chaudes et revenir sur les moments marquants de son tournoi.

(La qualité de cette vidéo n'est pas de taille à rivaliser avec celles que nous proposent régulièrement Paco, Régis et Junior, nos caméraman pros - il s'agit juste d'une modeste tentative de faire parler Gaëlle quelques instants seulement après son élimination en demi-finales du plus gros tournoi du monde. En espérant avoir votre indulgence...)

Harper

Si près du but

- 17 juillet 2012 - Par Benjo DiMeo

Gaëlle Baumann est éliminée en 10ème place du Main Event des WSOP
590,442$ de gains pour la plus belle performance féminine depuis 17 ans



00h25 : Tout le monde passe jusque Gaëlle, située deux places avant le bouton. Elle envoie directement ses 5 millions au milieu. De petite blinde, Andras Koroknai annonce un call. Toute la salle est debout pour assister au showdown, et cette fois il n'est pas favorable à Gaëlle. Avec son ACarreau9Carreau, elle risque l'élimination contre le ACoeurJPique de son adversaire hongrois, celui-là même qui avait fait tapis, puis jeté ses cartes contre elle trois jours plus tôt, il n'avait pas vu que Gaëlle était encore dans le coup et avait été sauvé de justesse par une décision d'arbitrage.

Quelle ironie que Koroknai soit maintenant en position d'éliminer Gaëlle ! Et, hélas, c'est exactement ce qui va se produire. Les cris désespérés du clan français appelant de toutes ses forces un 9 n'y changeront rien : le board Q-Q-3-8-K laisse un espoir jusqu'au bout, mais élimine finalement Gaëlle en dixième place, à une marche de la table finale. La joueuse du Team Winamax remporte 590,442 dollars.

On connaît donc le casting des finalistes du Main Event 2012 qui reviendront en octobre pour tenter de décrocher le titre de champion du monde. Restés branchés pour nos conclusions sur cette fantastique aventure.

Benjo