Comme nous vous l’avions annoncé précédemment, énormément de français s’étaient inscrits aujourd’hui. Du coup la part d’éliminés est plus importante que les jours précédents ( Davidi Kitai, Almira Skripchenko, Anthony Hnatow, Victor Choupeaux, Léo Laslandes, Alexis Bouchiouane...) mais d’autres ont à l’inverse réalisé une très belle journée montant des stacks conséquents.
C’est le cas notamment du chipleader tricolore Giuseppe Zarbo qui finit avec 150 400. De quoi voir venir à la reprise lundi avec une reprise aux blinds 250/500/50.
Seul survivant du Team, Michel Abécassis a accompli une journée solide, respectant son plan de jouer small ball tout en évitant de jouer de trop gros coups. Cette stratégie s’est avérée efficace puisqu’il termine la journée avec un stack confortable de : 59 275.
Mario Cordero
Sebastien Bergot
Il sera accompagné lundi par les deux qualifiés : Sebastien Bergot (55 725) et Mario Cordero (50 900). Les deux joueurs ont monté tranquillement leurs jetons tout au long de la journée. Seb a réussi à se sortir des griffes de Davidi Kitai et a ensuite mené paisiblement sa barque jusqu’à la fin.
Mario a lui profité de deux tables très simple qui ont lui permis de ne jamais se mettre en danger.
Ils sont une bonne trentaine de tricolores à s’être qualifiés pour le Day 2. Une bonne moisson donc pour les français qui seront présents en force lundi pour porter les couleurs aussi loin que possible.
Chipcount français :
Giuseppe Zarbo : 150 400
Anthony Picault : 85 325
Steven Maurouard : 80 000
Bruno "Kool Shen" Lopes : 72 500
Stéphane Albertini : 70 000
Ilan Boujenah : 70 000
Guillaume Darcourt : 67 000
Xavier Arnal : 67 000
Emile Petit : 64 000
Michel Abécassis (Team Pro Winamax) : 59 275
Sarah Herzali : 57 125
Ahmed "Mr.Kast" Debabeche : 56 625
Sebastien Bergot (qualifié Winamax) : 55 725
Antonin Teisseire : 53 000
Philippe Ktorza : 52 600
Mario Cordero (qualifié Winamax) : 50 900
Gabriel Nassif : 50 625
Julien Jolivet : 47 000
Claire Renaut : 45 050
Julien Brécard : 44 000
Leonard Truche : 40 100
Olivier Douce : 39 000
Emeric Marcia : 36 100
Patrick Sacryspeyre : 35 000
Gaëtan « Nateag » Balleur : 29 775
Greg Ravise : 22 000
Alain Roy : 20 200
Damien Rony : 19 000
Brian "lacourneuve" Benhamou : 18 350
Julien "Nori" Labussière : 17 025
Arnaud Mattern : 16 000
Barbara Martinez : 9 050
Valentin Messina : 7 075
Parmi les éliminés étrangers notables on relève : James Akenhead, Pieter de Korver, Martin Jacobson, Chris Moneymaker, Hoyt Corkins, Roberto Romanello, Liz Lieu ou encore Robert Mizrachi.
Bonus du jour
Pas de coup rocambolesque pour conclure la journée aujourd’hui mais une rencontre avec un ami proche de Mik22 : Serge Didisheim. Ce suisse, psychiatre de profession à Lausanne est aussi un passionné de poker qu’il pratique depuis de nombreuses années. « J’ai toujours aimé le jeu mais particulièrement le poker. C’est une discipline que j’ai beaucoup travaillé, en lisant de nombreux ouvrages sur le sujet».
Sa profession prenante l’a amené à jouer essentiellement sur internet où il pratique sa spécialité le cash game en Limit Hold’em. Humble l’homme ne s’étend pas sur les limites jouées, mais Michel m’assure que c’est un gros joueur gagnant.
En dépit de son emploi du temps chargé, Serge s’octroie tout de même aussi quelques sorties en live : «Je joue entre 3 et 4 tournois chaque année pas plus». Ce faible nombre de compétitions jouées, ne l’empêche pas de signer de gros résultats notamment l’année dernière où il a remporté le FPS de Divonne-les-bains pour plus de 100 000 euros de gains.
Il avait également terminé dans l’argent sur le Main Event des WSOP en finissant en 224ème position. Un beau résultat d’autant plus qu’il avait gagné son ticket online. D’ailleurs son ITM lui avait permis de bénéficier de la promotion de la room offrant l’entrée pour le Main 2011 pour tous ses qualifiés atteignant l’argent. Serge est donc de retour en freeroll cette année et espère faire au moins aussi bien que l’année dernière.
Quand on lui demande si sa profession n’est pas incompatible avec le poker, il répond simplement : « Non c’est même très intéressant d’observer tous ses joueurs qui ont développé chacun à leur niveau développé une psychologie du jeu. Mais à la différence de la majorité des gens qui aborde le jeu de manière générale, moi j’essai de voir ça de manière individuelle. J’observe chaque personne et non pas le groupe. C’est la différence entre le sociologue et le psychologue.»
Michel intervient alors pour appuyer sur la grande force de Serge : sa lecture des tells adverses. Serge enchaîne : « Je ne sais pas si je suis vraiment très bon dans ce domaine mais c’est vrai que j’arrive souvent à comprendre mes adversaires. Mais c’est du à mon métier qui fait que je suis plus sensible à l’individu. J’observe beaucoup les adversaires. Et surtout je ne tombe pas dans le panneau de l’interprétation sauvage ni dans celui de la sur-interprétation».
Serge sera de retour lundi tout comme Michel avec un stack de 41 500. Il compte bien tout faire pour réaliser une grosse performance pour son seul tournoi de l’été à Vegas.