Winamax

Sueurs froides

- 4 septembre 2009 - Par Benjo DiMeo

Tension palpable à la bulle. Le silence est uniquement troublé par le cliquetis des jetons. On prend son temps pour effectuer chaque geste. Les joueurs se lèvent régulièrement pour aller voir ce qu'il se passe aux autres tables. Les petits tapis, en particulier, s'observent les uns les autres. Hors de question que je passe à la casserole avant ceux là, c'est ce qu'ils semblent se dire.

L'action est lente. De temps en temps, un joueur envoie le tapis. Ce n'est pas payé en général. Les gros stacks continuent d'appliquer une pression constante.

Les superviseurs veillent. Un homme par table pour regarder ce qu'il se passe, et faire en sorte que la collusion, qui plane dans certains esprits, reste à l'état de projet. Une pause est bientôt programmée. Les hommes en noir s'interrogent. Faut-il sucrer la pause pour éviter que des parlementations se fassent en coulisse ?

Puis, soudain, un craquage. Un joueur limpe. Un joueur limpe. Fabrice Gouget est de petite blinde et complète. La grosse blinde relance, 35,000. Les autres passent. On revient à Gouget qui dit... Tapis pour 260,000 !

Snap call de la grosse blinde avec As-Roi. Gouget ne peut montrer que Roi-Dix.

Le flop apporte un As. Abasourdi, Gouget voir le croupier prendre la quasi-totalité de ses jetons pour les glisser vers vers son adversaire. Gouget n'a plus qu'une poignée de jetons devant lui.