Winamax

Un Day 5 historique

- 6 mai 2016 - Par Flegmatic

Adrien Allain et Jimmy Guerrero mènent la finale à 6. Pierre Calamusa est en embuscade.

Ils étaient neuf tricolores ce matin, sur les 28 joueurs encore en lice, à prétendre à une place parmi les huit finalistes de cet EPT Grand Final. À la suite de ce long Day 5, ils sont encore trois à pouvoir rêver au titre, et succéder au palmarès français à Jean Montury, vainqueur en mars 2015 du côté de Malte. Les étapes deauvilloises mises à part, il s'agit tout simplement d'une première.

Pour nous et pour ces nombreux fans, qu'ils soient présents à quelques mètres de lui dans le rail où derrière leur écran un peu partout en France et au-delà, c'est une immense joie doublée d'un soupçon de fierté que de retrouver en table finale Pierre Calamusa. Lancé pour la première fois de sa jeune carrière dans le grand bain d'une cinquième journée sur un Main Event EPT, avec une petite vingtaine de blindes devant lui, LeVietF0u a parfaitement négocié ses premières heures de jeu, tellement cruciales en pareil cas.

Bien aidé par une livraison express signée Kyle Frey, et poussé dans le dos par le petit brin de réussite qui permit à son As-Valet de dominer les Rois de Fabio Sperling, le Grenoblois a ensuite mené sa barque avec application, jusqu'à une table finale qu'il a attaqué en position de force. "Un peu destabilisé" par la pression d'un tel événement, comme il l'avouait lui-même au moment de quitter la Salle des Étoiles, et sans doute gagné par la fatigue après une semaine intense, il négocia moins bien les toutes dernières heures de la journée, concédant notamment deux gros pots à Adrien Allain.

Avec encore une fois un tapis réduit à 22 blindes, il sera le short stack officiel du Jour 6 - à égalité avec Asan Umarov. Il pourra toutefois compter sur le soutien sans faille de ses compères du Team Winamax juste derrière lui et une ténacité sans faille qu'il a su élever au rang de véritable art. On ne compte plus les fois où le Grenoblois a réussi à nous surprendre autour d'une table de poker - et en dehors. Alors, un deuxième comeback sur une table finale de Main Event EPT ? On a envie d'y croire.

Avec près de 100 blindes de retard sur le duo de choc Adrien Allain (photo)/Jimmy Guerrero, le dernier des W rouges aura néanmoins fort à faire demain, surtout après la démonstration de force à laquelle ces deux-là se sont livrés aujourd'hui. Après un petit coup de mou en milieu de journée, le premier s'est complètement relancé dans le tournoi suite à un level de légende de l'Ukrainien Enver Abduraimov, pour ne plus jamais quitter les cîmes du classement.

Dans un style complètement différent, fait de trash talk et de tentatives de déconcentration, le second a marqué de son empreinte cette journée, en remportant le plus gros pot du tournoi, face à un Jan Bendik qui aura du mal à ne pas en faire de cauchemars. Sous ses airs décontractés et rigolards se cache en réalité un redoutable tacticien, qu'il a été jusque-là bien difficile de prendre à défaut.

Coincés entre nos trois Frenchies, l'expérimenté Jan Bendik, l'amateur israëlien Oren Rosen et le Kazakh Asan Umarov, premier représentant de son pays en table finale d'un Main Event EPT, tenteront de mettre à mal cette domination bleu-blanc-rouge. Avec respectivement 27, 23 et 22 blindes, la tâche ne s'annonce pas de tout repos.

Mais parce que tout ne pouvait pas être parfait aujourd'hui, cinq tricolores ont pris la porte en ce jeudi de l'Ascension, à commencer par le short stack Paul-François Tedeschi. Il fut suivi peu après par Benjamin Pollak, tout deux subissant la loi d'un Dario Sammartino revenu alors du diable-vauvert, qui allait finalement boucler son Jour 5 à la 8e place, pour le plus grand plaisir de nombre d'observateurs, qui en avait fait la menace numéro 1 pour le camp tricolore. Le toujours très régulier Erwann Pécheux nous quitta ensuite en 18e position, avant que la belle aventure de Thi Xoa Nguyen (photo) ne s'achève à la 14e place. Saluons enfin le remarquable parcours de l'habitué des cercles parisiens Mohamed Aissani, onzième pour 59 500 euros, avant de rendre hommage à Antoine Saout, dernier éliminé de la journée.

Début de cette table finale tant attendue vendredi sur les coups de 13 heures. On se retrouve ici même une heure plus tard soit à 14 heures, pour respecter le délai d'une heure opéré sur un streaming que l'on ne peut que vous inviter à suivre. Une chose est sûre, vous ne manquerez rien de la conclusion de cet EPT Grand Final 2016 en tous points épique.

Day 5 : le bilan chiffré

- 6 mai 2016 - Par Flegmatic

Récapitulatif

Day 1A : 286 joueurs / 152 survivants (dont 21 FR) / Chip-leader : Roman Verenko (Ukraine) 198 000
Day 1B : 782 joueurs / 409 survivants (dont 83 FR) / Chip-leader : Albert Daher (Liban) 266 600
Day 2 : 561 joueurs / 196 survivants (dont 39 FR) / Chip-leader : Pierre Calamusa (France) 580 200
Day 3 : 196 joueurs / 74 survivants (dont 14 FR) / Chip-leader : Marcin Chmielewski (Pologne) 1 314 000
Day 4 : 74 joueurs / 28 survivants (dont 9 FR) / Chip-leader : Adrien Allain (France) 3 900 000
Day 5 : 28 joueurs / 6 survivants (dont 3 FR) / Chip-leader : Adrien Allain (France) 11 715 000

Siège 1 Jimmy Guerrero (France, photo) 11 480 000 (114 BB)
Siège 2 Pierre Calamusa (France) 2 235 000 (Team Winamax, 22 BB)
Siège 3 Adrien Allain (France) 11 715 000 (117 BB)
Siège 4 Oren Rosen (Israël) 2 315 000 (23 BB)
Siège 5 Jan Bendik (Slovaquie) 2 725 000 (27 BB)
Siège 6 Asan Umarov (Kazakhstan) 2 235 000 (22 BB)

Blindes : 50 000/100 000, ante 10 000

Échelle des gains
Vainqueur : 961 800€
Runner-up : 577 800€
3e : 406 850€
4e : 305 660€
5e : 233 800€
6e : 170 950€

Les sortants du jour

7e Antoine Saout (France) : 128 340€
8e Dario Sammartino (Italie) : 91 860€
9e Ben Philipps (UK) : 71 620€

10e Enver Abduraimov (Ukraine) : 59 500€
11e Mohamed Aissani (France, photo) : 59 500€

12e Loc Tu (Canada) : 53 310€
13e Joao Vieira (Portugal) : 53 310€

14e Thi Xoa Nguyen (France, photo) : 47 980€
15e Andy Andrejevic (USA) : 47 980€

16e Ariel Celestino (Brésil) : 42 650€
17e Fabio Sperling (Allemagne) : 42 650€

18e Erwann Pecheux (France, photo) : 37 330€
19e Roman Korenev (Russie) : 37 330€
20e Kiryl Radzivonau (Belarus) : 37 330€

21e Apostolos Bechrakis (Grèce) : 32 010€
22e Natan Chauskin (Belarus) : 32 010€
23e Jan Bengelmann (Allemagne) : 32 010€

24e Benjamin Pollak (France) : 26 850€
25e Paul-Francois Tedeschi (France, photo) : 26 850€
26e Vanessa Selbst (USA) : 26 850€
27e Kyle Frey (USA) : 26 850€

28e Iacopo Brandi (Italie) : 22 740€

Saout perd la bataille des Bretons

- 6 mai 2016 - Par Flegmatic

Lorsque l'on ne détient plus que 15 blindes en tournoi live et que l'on découvre 55 de petite blinde, le moment paraît on ne peut plus approprié pour partir à tapis, d'autant plus si le joueur à votre droite vient tout juste de relancer du minimum au bouton. C'est probablement ce que c'est dit Antoine Saout juste avant d'annoncer "all-in." Problème, l'adversaire en question, en l'occurrence Adrien Allain avait été plutôt bien servi par le croupier avec JJ.

Un board Q4TAs9 plus loin, la sortie du November Nine 2009 était scellée, en même temps que la fin de cette cinquième journée de Main Event au casino de Monte-Carlo. Parti quatrième au chipcount à midi, Antoine boucle ainsi à la 7e place un Day 5 particulièrement agité, où son tapis n'aura eu de cesse de fluctuer. 

Short stack officiel de cette finale à huit avec moins d'une vingtaine de blindes, il n'aura pas franchement pu y donner la pleine mesure de son talent. Il engrange tout de même 128 340 euros, soit son troisième plus gros gain en tournoi live, derrière ses deux tables finales WSOP de 2009. Une performance en forme de retour en grâce après une année 2015 compliquée.

Ciao, Dario !

- 5 mai 2016 - Par Flegmatic

Tombé à 1,205 million à la suite d'un gros pot perdu contre Pierre CalamusaDario Sammartino n'a pas vraiment eu d'autre choix que de pousser son tapis depuis le bouton avec AsQ après une ouverture d'Asan Umarov au cutoff. Ce dernier se tâte un long moment mais finit par engager la moitié de son stack avec AsT.

Le flop 89T est favorable au Kazakh, mais offre encore une floppée d'outs à l'Italien. Le 7 donne encore un peu plus d'espoir à Super Dario, mais le K à la rivière tombe comme un couperet. Hagard, comme sonné, il ne peut que constater les dégâts et quitte en premier cette table finale, un chèque de 91 860 euros sous le bras.

Ne nous le cachons pas, cette sortie est aussi et surtout celle de la principale menace pour le clan français au départ de cette TF, qui dispose désormais de quatre représentants sur les sept joueurs restants. Si l'on met de côté les étapes de Deauville, c'est tout simplement du jamais vu.

Les huit finalistes de l'EPT Grand Final 2016

- 5 mai 2016 - Par Flegmatic

Bios par Mad Harper, Jan Kores et Armelle Journaix (PokerStars).
Traduction par Armelle Journaix

Siège 1 - Jimmy Guerrero, 33 ans, France - 8 665 000 jetons (144 BB)
Gros joueur de cash game devant l'éternel, Jimmy Guerrero a également obtenu de bons résultats en tournois live et figure parmi les habitués du circuit France Poker Series. Sa compagne, Thi Xoa Nguyen, a réalisé un beau deep run sur le Main Event EPT, se classant 14e pour 47 980 euros. Le couple s’est rencontré à une table de cash game en 2012. Guerrero avait été impressionné par Thi Xoa qui avait alors 5 000 euros devant elle. "Il faut que je sache qui est cette fille !" avait-il alors lancé. Le duo d’enfer est maintenant fiancé et a prévu de déménager à Londres plus tard cette année afin de se concentrer sur le cash game. Jusque-là, Jimmy affichait au compteur un seul gain sur un Main Event EPT, une 76e place à Barcelone en 2014 pour 13 900 euros. Son plus beau résultat en live avant aujourd’hui est une 30e place au Partouche Poker Tour Grand Final 2012 à Cannes pour 29 990 euros. D'ores et déjà assuré d'un gain de 91 860 euros, celui qui attaque cette table finale dans la peau du chipleader peut même rêver à beaucoup mieux.

Siège 2 - Pierre 'LeVietF0u' Calamusa, 27 ans, Grenoble - 4 905 000 jetons (81 BB)
Faut-il encore présenter Pierre Calamusa ? Débarqué au sein du Team Winamax en août 2015, le Grenoblois n'a mis qu'un petit mois à confirmer tous les espoirs placés en lui en remportant le Winamax Poker Open de Dublin. Fils de parents professeurs, Pierre découvre le poker alors qu'il est encore adolescent. Il commence à jouer en ligne et se choisit pour nouveau hobby de petites parties de poker avec ses amis. Il fait quelques dépôts à 50 euros en ligne et seulement six mois plus tard, fait grimper sa bankroll à 20 000 euros, somme qu'il consacre pour payer ses frais de scolarité à la Toulouse Business School... avant d'abandonner après seulement un mois d'études ("Trop chiant !", comme il nous l'a déclaré au moment de sa signature). Après une année compliqué en 2011, Pierre reprend rapidement du poil de la bête pour devenir une véritable terreur du poker online, remportant à peu près tous les tournois possibles et imaginables sur Winamax, du Deepstack à 2 euros au Main Event à 150 euros, en passant par deux titres WSeries. Celui qui compte parmi ses amis proches des grindeurs de renom comme Flavien Guénan ou le vainqueur WSOP Hugo Pingray s'est désormais fait une place de choix sur la scène poker française. Travailleur infatigable malgré une image de degen qui semble lui coller à la peau, Pierre n'a maintenant qu'un seul objectif, imiter Davidi Kitai, vainqueur à Berlin en 2012, pour rentrer dans le prestigieux cercle des champions EPT.
Pour une biographie plus détaillée de Pierre Calamusa, rendez-vous sur sa page dédiée sur notre site.

Siège 3 - Adrien Allain, 29 ans, Rennes, vit actuellement à Londres - 6 605 000 jetons (110 BB)
"Un rêve éveillé." Voilà ce qu'est en train de vivre, de ses propres, le jeune Breton grâce à ce deep run sur ce Main Event. Le membre de la Team Onpok est né et a grandi à Rennes - il ne se prive d'ailleurs pas de déclarer régulièrement sa flamme au Stade Rennais sur son compte Twitter - mais vit actuellement à Londres. Il a découvert le poker en 2009 en gagnant 190 euros online en cash game au cours d’une soirée entre amis. Immédiatement piqué par la curiosité, il se passionne pour le jeu et sévit aussi bien en ligne qu’en live. Il a perfectionné son jeu lorsqu’il était en convalescence après une opération chirurgicale de la main. Lui qui aura 30 ans le mois prochain affiche déjà plus de 1,6 million de dollars de gains en tournois live. Il a remporté le WPT Amnéville en 2011 pour 336 133 euros et l’APT Macao en 2009 pour 391 580 dollars. Son plus beau résultat EPT à ce jour est une quatrième place sur un Side Event 2 000 euros de l’EPT San Remo en 2011 pour 86 100. Cette saison, il est également entré dans l’argent dans trois festivals, à Dublin, Prague et Barcelone.

Siège 4 - Antoine Saout, 31 ans, France - 1 105 000 jetons (18 BB)
Antoine Saout a fait ses débuts aux tables de poker en ligne en 2007 sous le pseudo 'tonio292'. Un an et demi plus tard, il décide de s’inscrire à son huitième tournoi live : le Main Event des WSOP et devient le premier joueur français à se hisser en table finale. Attendant que les November Nine se réunissent à nouveau à Las Vegas pour déterminer qui serait sacré champion, Antoine dispute le Main Event WSOP Europe et empoche 114 228 livres pour sa septième place, après avoir perdu un coin flip face à Daniel Negreanu. Pour son grand retour dans le Nevada quelques mois plus tard, Saout conclut son magnifique parcours sur la troisième marche du podium pour 3 479 485 dollars, le plus gros gain de ca carrière à ce jour. Il est actuellement classé sixième sur la All Time Money List française avec un total de 4,4 millions de dollars en tournoi live.

Siège 5 - Oren Rosen, 39 ans, Ramat Gan (Israël) - 2 555 000 jetons (42 BB)
Avant cet Grand Final, Oren Rosen avait seulement récolté 50 840 dollars de gains en tournoi live. Cette place en table finale lui offre la garantie de tripler ce chiffre Trois autres joueurs en provenance d'Israël sont déjà parvenus en table finale EPT auparavant mais il n’y a pas encore eu de champion israélien. Rosen a déjà gagné un trophée cette saison, en remportant le Turbo Event à 600 dollars du PCA 2016, pour 15 720 dollars. Les autres résultats notables de Rosen ont été établis dans le royaume du poker en ligne où il a notamment remporté des titres SCOOP.

Siège 6 - Jan Bendik, 51 ans, Slovaquie - 4 205 000 jetons (70 BB)
Actuellement numéro 1 sur l’All Time Money List slovaque, Jan Bendik a été élu Joueur de l’Année EPT au cours de la saison 9. Son plus gros gain en carrière, qui lui a valu plus de 60 000 euros, fut sa victoire sur un tournoi à 1 000 euros à Deauville. Cet habitué de l’EPT sillonne le circuit depuis huit ans et co-détient une poker room à Kosice, la troisième plus grande ville de Slovaquie, près de la frontière ukrainienne. Le poker a été fructueux pour lui puisqu’il a moissonné plus de 2 million d’euros en tournois live, avec notamment une cinquième place sur l’EPT San Remo 2011 pour 170 000 euros, une place de runner-up sur le High Roller Eureka de l'EPT Prague en 2013 et une sixième place sur le Main Event de l’EPT Prague en 2010. Il joue aux cartes depuis son enfance mais a goûté au poker en 2001 lorsqu’il découvre le poker fermé. Il s’est tourné vers le Texas Hold'em il y a dix ans environ et a rencontré son premier succès assez rapidement, en finissant deuxième des Masters Classics of Poker 2006 à Amsterdam, pour 97 000 euros. Il est le premier Slovaque à avoir réussi à se hisser trois fois en table finale d'un Main Event EPT. 

Siège 7 - Asan Umarov, 38 ans, Kazakhstan, qualifié PokerStars - 2 205 000 jetons (36 BB)
Asan Umarov a inscrit son nom dans les livres d’histoire en tant que tout premier finaliste originaire du Kazakhstan sur un Main Event EPT. Il est également le dernier qualifié Spin & Go, ce décalque de nos Expresso, en lice dans le tournoi, après avoir remporté son package à 9 000 euros à partir d'un mise de 10 euros. Umarov travaille pour le site de news kazakh SportPokerKz et vit à Almaty. Avant cette Grande Finale, il affichait seulement deux places payées en live à son palmarès pour un total de 4 155 euros de gains. Autant dire qu'il se souviendra longtemps de son escapade monégasque.

Siège 8 - Dario Sammartino, 29 ans, Naples (Italie), qualifié PokerStars - 2 865 000 jetons (47 BB)
Dario Sammartino n’en est pas à sa première table finale monégasque dans la Salle des Etoiles. Il s'est classé quatrième la saison dernière sur le Super High Roller à 100 000 euros pour un gain de 709 500 euros, et a continué sur sa lancée en enregistrant une sixième place sur le High Roller 25 000 euros pour 257 400 euros de plus en fin du festival. En janvier, il se hisse sur la troisième marche du podium sur le High Roller à 25 000 du PokerStars Caribbean Adventure et touche 542 160 dollars. Cette saison, il n’est jamais reparti les mains vides d’une étape EPT, par exemple en finissant 13e du High Roller à 10 000 de l’EPT Malte en octobre dernier pour 23 395 euros. Tous ces résultats le placent actuellement en quatrième position sur la All Time Money List d’Italie avec plus de 3,2 millions de dollars de gains en tournois live. Dario a fait ses premiers pas au poker sur les tables de cash game, lorsqu’il étudiait à l'université. Pendant un certain temps, il jonglait entre ses études en économie, son travail en tant que promoteur d’un club napolitain et le poker.