Saout portera le drapeau

- 16 décembre 2022 - Par Fausto

En vieux crocodile, Antoine a sagement patienté pour trouver le spot salvateur et croquer une nouvelle finale de prestige. A l’inverse, Fabrice Bigot s’est fait couper les ailes sur un enchainement cruel, chutant brutalement aux portes d’une table finale EPT. Porté par un run de rêve, Jordan Saccucci reviendra dans le costume de chipleader.

Main Event 5 300 € (Fin de Day 4)

Saout

Antoine le crocodile

Les crocodiles sont capables de rester des heures immobiles sur les berges. On peut penser qu’ils dorment, mais en vérité, ils restent très attentifs, accumulant la chaleur du soleil, avant de se ruer sur la première proie approchant aux alentours.

Antoine Saout maîtrise à la perfection la technique du crocodile des marais. Depuis deux heures, il ne bouge pas d’un iota, il attend, coincé entre les gros stacks de Javier Gomez, Luigi D’Alterio et Sun Obara. Il se laisse même tomber à 1 million de jetons, et ce malgré la marée montante des blindes, désormais de 50 000. Mais à l’instar du reptile, il attend le bon moment pour sauter au cou de sa proie et la croquer toute crue.

Saout

Open de Ionut Voinea HJ et la parole arrive sur Luigi D’Alterio en BB. Derrière lui, Antoine et Ionut ne possèdent que 20 blindes ou moins. Avec KJ, l’Italien ne s’embrasse pas : tapis directement pour mettre la pression maximum. Il n’a pas anticipé le réveil du crocodile. Voyant l’Italien monter sur la berge, Antoine saute à la gorge de Luigi avec ses deux Rois et n’en fait qu’une bouchée sur le board A3432. Saout repasse la barre des 2,5 millions de jetons, une profondeur qui lui permet de respirer un grand coup avant de jouer la bulle de la table finale. 

Set-up pachydermique

Sur la table télévisée, ce ne sont pas des reptiles, mais des pachydermes qui se sont entrechoqués. Les deux plus gros stacks ont foncé l’un sur l’autre et seul l’un d’eux pouvait rester debout. Il faut dire que le spot était fait pour l’accident. QQ pour Pilhofer qui open 100 000 UTG, KK chez Benjamin Lebor qui 3-bet 245 0000 derrière et Jordan Saccucci (photo) se réveille avec deux As en BB. 4-bet 675 000.

Saccucci

Une inspiration de génie permettra à Pilhofer de se sortir du traquenard, mais pour Lebor, le piège se referme. Il attendra le flop Q68 (qui aurait donné le brelan à Pilhofer) pour tout envoyer. Quelques sueurs sur la turn 10, mais c'est tout. La river 7 provoque la sortie brutale du doyen du field. Le Britannique prend la 13e place pour 62 450 €, suivi dans la foulée par Ionut Voinea qui ouvre le palier à 74 950 €.

Lebor

Suite à ce coup de tonerre, le bien heureux Sanucci, s'envole dans la stratosphère avec près de neuf millions de jetons. Les joueurs reprennent leurs esprits quand quelques minutes plus tard, la foudra s'abat de nouveau sur la table. Et c'est Fabrice Bigot qui prend le coup de jus.

Bigot reviendra prendre son magot

« Ha je me suis fait défoncé par le run. C’est d’une violence... » souffle Fabrice Bigot en sortant du spot télévisé. Le joueur n’est pas du genre à whine, bien au contraire. Il s’agit simplement d’un constat : Celui qui venait de s'installer dans la locomotive du tournoi a déraillé sur un enchainement de coups effroyables, jusqu'à se retrouver éjecter du tournoi avant même le diner break. 

Bigot

En quatre rencontres, Fabrice a vu son stack entailler bloc par bloc. Par trois fois, il fait doubler son voisin Parker Talbot. Le premier pour 4 BB qui semblent alors anecdotiques. Le second sur un flip 10BB deep avec A7 contre 22 en bataille de blindes. Puis un troisième avec 88 flat en SB par Bigot, tandis que Talbot se réveillait avec 1010 en BB. Squeeze, payé, ça tient et nouveau double-up du Team Pro Pokerstars.

Fabrice descend, mais ne s’affole pas. Il possède toujours une quarantaine de blindes devant lui. Les floors annoncent la dernière main avant le dinner break et Fabrice doit seulement jouer sa grosse blinde avant d’aller manger. Petar Kalev fait 170 000 (3,2x) en SB et Fabrice découvre 1010. Raise 480 000. Riposte à tapis, payé, tout s’emballe et nous voilà avec un pot de 4 millions ! Showdown… JJ chez Kalev. Catastrophe. Encore une fois, Bigot ne touchera pas sur le board K79A5 et se retrouve éliminé aux portes d’une finale EPT, avec 74 950 € pour se consoler.

Un scénario terrible pour ce joueur qui nous gratifie de deep runs avortés à chaque fois qu’on le croise. A Vegas par deux fois puis désormais à Prague, il étale toute sa maitrise technique, sa compréhension des profils, des dynamiques, pour percer les fields et traverser les jours.

Bigot

Le run l’a encore quitté dans les derniers instants, mais nul doute que Yepaki retrouvera vite les dernières tables de ces tournois majeurs. « C’est sur que j’en gagnerai un un jour, affirme ce bosseur infatigable et ultra-déterminé. Ça m’aurait quand même fait gagner un peu de temps de gagner celui-là » commente Fabrice. Depuis longtemps, ce fan de grimpe annonce son intention de monter sur les plus hautes limites du jeu. Parti de freerolls il y a seulement cinq ans, il multiplie désormais les performances sur les 5 000 € et 10 000 €. Auteur d’une très belle année, il poursuit son ascension avec beaucoup de détermination et de lucidité. Aujourd’hui, il se contente de 74 950 €. Ce n’est que partie remise. Et comme toujours, ça sera un plaisir de le retrouver, sur les tables comme en dehors. GG Yepaki.

Lofberg tire sa casquette

Lofberg

Après une pause diner break, les dix survivants reviennent sur les deux ultimes tables pour savoir qui dans le décurion sera le bubble-boy de cette finale EPT. Ils ne metteront que dix minutes à se décider. Open CO Peter Kalev 88 à 140 000. En SB, Simon Lofberg squeeze à tapis avec A10 pour 23BB. Derrière lui, Jordan Saccucci se réveille avec AQ, mais préfère laisser les autres s'occuper du sale boulot. Le Bulgare, lui, prend ses responsabilités et paie avec sa paire. La première balle de finale se jouera sur un flip et Peter la convertit sur le board 9379K. L'homme à la capelle grise tire son chapeau en 10e position, pour lui aussi 74 950 €.

Ce dernier coup sonne le glas de ce Day 4. Le clan français est encore sonné par l’élimination de Fabrice Bigot, mais l’honneur bleu sera défendu par Antoine Saout. Un homme des grandes finales, qui espère ajouter une nouvelle performance de choix à son palmarès. « J’adore toujours autant jouer, sinon tu ne me verrais pas partout. A Monaco (en 2016), j’avais fait 7e, j’espère faire beaucoup mieux ici. C’est différent de Vegas bien sûr, le Main WSOP est vraiment à part. Mais il y a le prestige de l’EPT. On joue pour inscrire son nom sur le trophée » confie Saout avant de quitter la salle de tournois.

Saout

Il reviendra demain aller chercher ce titre et le million d’euros. Face à lui, un Top Reg espagnol, un coach nippon, un ambassadeur Pokerstars, un pro Italien, un chipleader canadien et trois griners de l’est, qui auront les mêmes idées que lui en tête. « Je ne connais que Gomez avec qui j’ai joué plusieurs fois et qui est bon. C’est pas plus mal qu’il ait perdu quelques jetons contre l’Italien. Le Roumain, je l’ai vu en TV au WSOP Europe, il peut-être créatif. Le Bulgare a l’air très fort, le Chipleader un peu plus tight, on verra comment il joue avec un gros stack » analyse le Français. Un point sur les stacks, puis rendez-vous demain pour le Day 5, qui planifie de faire descendre le field de 9 à 4 joueurs, afin d'avoir le temps de tout ranger dimanche avant la Coupe du Monde.

Seat Draw :

S1 - Petar Kalev (Bulgarie) : 5 845 000
S2 - Jordan Saccucci (Canada) : 9 560 000
S3 - Javier Gomez Zapatero (Espagne) : 2 585 000
S4 - Luigi D’Alterio (Italie) : 4 730 000
S5 - Paul-Adrian Covaciu (Roumanie) : 2 770 000
S6 - Parker Talbot (Canada) : 1 810 000
S7 - Antoine Saout (France) : 2 740 000
S8 - Istvan Pilhofer (Hongrie) : 1 530 000
S9 - Jun Obara (Japon) : 6 240 000

Pay-out :

1er : 1 054 500 €
2e : 658 750 €
3e : 470 500 €
4e : 361 950 €
5e : 278 450 €
6e : 214 159 €
7e : 164 750 €
8e : 126 700 €
9e : 97 450 €

Bigot bouquet garni, Cessy dans la sauce

- 16 décembre 2022 - Par Fausto

Main Event 5 300 € (Day 4) - Blindes 25 000 - 50 000 Ante 50 000

Fabrice Bigot et Antoine Saout sont les deux derniers Bleus à 13 left de ce Main Event EPT Prague. Yepaki a encore fait des siennes tandis que Laurent Cessy quitte le tournoi en 14e position.

Saout

C’est une belle sauce de jetons dans laquelle est en train de mariner Bigot. Sous le feu des projecteurs, il devient de plus en plus doré, augmentant même encore la température pour cuire à point Istvan Pilhofer.

Open 90 000, call de Talbot au bouton et call de Bigot en SB avec 44. Le Français trouve un joli flop 224 et check en espérant de l’action. Elle vient avec un C-bet 55 000, Talbot fold, Bigot paie.

Turn Q, Istvan enchaine avec un second bar à 210 000, moment chosi par Fabrice pour check-raise : 500 000 et c’est payé. 7 river, Bigot choisit un sizing mi-pot à 750 000. Pilhofer met la somme de côté puis après une petite minute, l’avance au milieu, pensant que son 99 peut être bon. Fabrice montre le full-house et encaisse ce pot monstre. 4,2 millions pour le Français, désormais quatrième au classement provisoire.

Cessy

Sur l’autre table, Antoine Saout remonte près des deux millions après un léger trou d’air. En revanche, l’aventure est terminée pour Laurent Cessy. L’ex-footballeur n’a pas trouvé de mains pour remonter après son gros flip perdu, jusqu’à tomber sous les dix, puis les cinq blindes. Il trouvera un premier double up après une donation de Jun Obara qui paie son shove 5BB avec J2 contre AJ chez Laurent. Mais Cessy rendra les armes quelques mains plus tard après un 3-bet shove 11BB suite à un open du Japonais. Juste derrière lui, Paul-Adrian Covaciu se réveille avec deux Valets. Call facile, et élimination tranquille sur le board Q527Q. Vainqueur d’un pique rouge à Monte-Carlo sur un 1 650 € Omaha, Laurent améliore encore son record de gains sur cette édition pragoise et commence véritablement à prendre gout à ces MTT Live.

« J’ai été card-dead pendant des heures, c’était difficile de se battre sans aucune main. Je pense que je fais une petite erreur sur le shove mais c’était de belles sensations. Ces évènements sont magnifiques, ça donne envie de revenir, annonce Laurent Cessy. Je suis plus un joueur de Cash Game, surtout en Omaha. Mais depuis cette année, je me lance dans les tournois. J’ai pris un coach parce qu’il y a plein de paramètres à maîtriser. Maintenant, je vais pouvoir rejoindre ma femme et mes enfants pour la coupe du Monde » raconte l’ex-footballeur. Et alors, on te revoit quand ? Au Bahamas peut-être ? « J’avais un deal avec ma femme : Si je fais 30k +, je pouvais partir au Bahamas. Du coup, je vais pouvoir l’emmener avec mes enfants ».

Tableau de bord
13 joueurs restants (sur 1 267 inscriptions)
Tapis moyen : 2 923 000
Prix assuré : 62 450 €

Fabrice Bigot se présente

- 16 décembre 2022 - Par Fausto

Main Event 5 300 € (Day 4) - Blindes 20 000 - 40 000 Ante 40 000

Bigot

Fabrice Bigot est connu de nos services depuis de nombreuses années. Sous le pseudo Yepaki, il sévit sur notre room depuis déjà belle lurette. Nous avons ensuite pu le rencontrer à Vegas à l’occasion de son superbe premier deep run, puis de son deuxième consécutif, sur le plus beau des tournois du monde.

Mais les regs internationaux, eux, n’ont aucune idée de l’identité de ce joueur svelte à la casquette noire. Parker Talbot ou Javier Gomez ne savent pas qu’ils le jouent chaque semaine sur les hautes limites des rooms online. Fabrice Bigot profite donc des lumières de la table télévisée pour se présenter aux yeux du monde.

Pour se chauffer, une petite élimination. Connor Beresford envoie ses onze dernières blindes au bouton, Fabrice trouve A8 en SB, payé, et ça tient devant le K6 du Britannique. Bigot revient à la moyenne.

Quelques orbites plus tard, Fabrice fait face à un open 65 000, puis un 3-bet 190 000 de de Javier Gomez. Avec KQ, Bigot prend le spot de 4-bet, pour 450 000 jetons. Snap fold chez Pilhofer et fold de Gomez qui couche… AQ. Owned.

Dès la main suivante, Javier Gomez repart à l’assaut. Open 60 000 au bouton, Bigot paie en SB et les deux joueurs se retrouvent au duel sur le flop AKA. Premier barrel 45 000. Payé.

Turn 5, second baaaaaaaaar pour 180 000 jetons. Payé encore. River 9, Gomez teste encore le Français. 625 000 envoyés, le tiers du tapis de Bigot, qui entre dans le tank. Le grinder prend son temps, analyse en profondeur le spot et décide finalement de payer avec… KQ. Javier montre J10. Hauteur valet. Hero-call magnifique. Bigot s’envole à 3 millions de jetons tandis que Gomez prend un deuxième coup de massue. Owned again. « Contre ce genre de joueur, je fais les calls GTO. Et j’ai une bonne main pour call, en bloquant sa value range » explique Fabrice après coup. Javier Gomez vient de découvrir le phénomène yepaki.

Bigoy

À part ça, Antoine Saout a pris quelques jetons à D'Alterio pour atteindre les 2 millions de jetons. Notre troisième Français Laurent Cessy est dans le dur avec 15 blindes au retour de pause. Et puisque Milan Simko a perdu ses six dernières blindes juste avant le break, ils ne sont plus que 18 en course, assurés de 36 150 €. Fin de parcours également pour Simon "C.Darwin" Mattsson et Arie Kepler.

Cardot, ça sera pour bientôt

- 16 décembre 2022 - Par Fausto

La route du jeune grinder s’arrête en quart de finale. Nouveau superbe run de Yannick Cardot, qui confirme son histoire d’amour naissante avec le circuit EPT… Mais pour conclure, il attendra les prochaines saisons.

Main Event 5 300 € (Day 4) - Blindes 15 000 - 30 000 Ante 30 000

Il n’y aura pas de deuxième table finale EPT cette année pour Yannick Cardot. Notre grinder reconstruisait sereinement ses colonnes de jetons à coup de grind et de petits pots grattés. Son édifice s’est écroulé d’un coup d’un seul.

Cardot

Open Covaciu 60 000, 3-bet Cardot 160 000 au bouton. En SB, Jordan Saccucci, qui couvre les deux joueurs, envoie le 4-bet jam all-in. Snap fold du Roumain, mais avec AK, notre Français peut difficilement se dépêtrer de ce coup. Il jette un coup d’œil au pay-out, il n’y a pas de palier avant trois joueurs et puis, il tient quand même une premium. Payé ! Mauvaise nouvelle, Jordan possède la meilleure main du poker. Un léger frémissement sur le flop KJ5, mais la turn 7 et river 5 mettent fin au superbe parcours du jeune Français. 30 400 € pour récompenser ce nouveau très beau run de Yannick, qui ponctue de fort belle manière sa saison EPT.

Finaliste sur le Main Monégasque, Day 3 sur l’édition record de Barcelone, ITM pour 44 bâtons sur le High Roller catalan et 22e ici au Hilton, Yannick aura enchaîné les performances remarquables, réalisant au passage ses deux meilleurs scores en Live. La mèche est allumée, en attendant l’explosion. Pourquoi pas l’année prochaine.

En parlant d'As-Roi malheureux, mentionnons également ce gros flip perdu de Laurent Cessy contre Covaciu. Un duel bouton contre BB, deux Dames chez le Roumain, ça tient. Plutôt que de passer au-dessus des 2 millions, Laurent revient à 700 000 jetons.

Cessy droit au but

- 16 décembre 2022 - Par Fausto

Shortstack en début de journée, l’ancien footballeur enchaîne les bons moves depuis le début de journée pour être promu capitaine du clan bleu.

Main Event 5 300 € (Day 4) - Blindes 15 000 - 30 000 Ante 30 000

Cessy

Un lever matinal, une heure de sport, un déjeuner énergique, Laurent Cessy a coché toutes les cases pour aborder au mieux le match du jour : un Day 4 EPT. Le Bordelais n’a pas eu à forcer ses habitudes. Sportif de nature, il a longtemps évolué comme footballeur semi-pro, notamment du côté de la D3 suisse. « J’ai été formé aux Girondins, avec la génération Mathieu Chalmé et Pascal Feindouno, raconte Laurent. Ensuite, j’ai monté quelques business, j’habite maintenant en Espagne du côté de Marbella ». 

Évoluant comme défenseur, Laurent a parfaitement protégé son petit tapis jusqu’à même monter sur les phases offensives. Une première élimination sur un 60-40 pour dégager son camp et depuis une heure, Laurent prend la possession. « J’ai eu un petit rush de cartes. Ça m’a permis de 3-bet, squeeze en BB, de gratter quelques petits pots au flop », explique le joueur, désormais revenu à la moyenne de 1,6 million de jetons.

Face à lui, Yannick Cardot est également sur la pente ascendante. Il vient d’ailleurs de faire péter le palier à 30 400 €. Tombé à 1 blinde, Vitezslav Cech pensait avoir trouvé le spot de l’espoir au moment d’ouvrir 1010 au bouton. Benjamin Lebor paie en SB et Yannick iso en BB à 90 000. « Pas sympa » commente le Britannique qui espèrait voir un flop gratuit. « Ha ! Je comprends mieux » s’excuse Benjamin au moment de voir le KK du Français. Le board KQ786 validera l’élimination avec une flush supérieure. 1 million pour Yannick.

Obara

Du côté des étrangers, Jun Obara rejoint Javier Gomez Zapatero et Luigi D'Alterio dans la stratosphère du tournoi. Le Japonais vient d’ailleurs de prendre un bon coup à l’ex chipleader italien en payant à juste titre le raise river de D’Alterio sur un board K54Q2 avec KJ, tandis que D’Alterio tentait de bluffer avec le bloqueur A9. 5 millions pour Obara.

Tableau de bord
23 joueurs restants (sur 1 267 inscriptions)
Tapis moyen : 1 610 000
Prix assuré : 30 400 €