Day 2 : le bilan chiffré

- 13 décembre 2019 - Par Flegmatic

Day 1A : 391 entrées / 127 survivants (dont 16 FR) / Chipleader : Pierre Calamusa (France, Team Winamax) : 457 000
Day 1B : 745 entrées / 280 survivants (dont 26 FR) / Chipleader : Bart Lybaert (Belgique) : 333 400
Day 2 : 413 joueurs / 141 survivants (dont 14 FR) / Chipleader : Roman Herold (Allemagne) 769 000

Top 10

Bryn Kenney

Roman Herold (Allemagne) 769 000
Xiaqing Ji (Chine) 768 000
Bryn Kenney (USA) 656 000
Giorgiy Skhulukhiya (Russie) 634 000
Luke Marsh (UK) 625 000
Pierre Calamusa (France, Team Winamax) 601 000
Teun Mulder (Pays-Bas) 573 000
loorent (France) 550 000
Fidan Zahiti (Suède) 543 000
Akin Tuna (Turquie) 536 000

14 Français

Mohamed Mokrani

Pierre Calamusa (Team Winamax) 601 000
loorent 550 000
Mohamed Mokrani 444 000
Giuseppe Zarbo 429 000
Roland Chassing 349 000
Gaëlle Baumann (Team Winamax) 343 000
Erwan Louer 310 000

Sylvain Loosli

Johann Zeitoun 243 000
Erwann Pécheux 184 000
Sylvain Loosli 171 000
Kalidou Sow 70 000
Ouri Cohen 66 000
Antonin Teisseire 57 000
Ibrahim Senoussi 28 000

Reste du field (sélection)

Orpen Kisacikoglu

Dominik Panka (Pologne) 497 000
Orpen Kisacikoglu (Turquie) 438 000
Gianluca Speranza (Italie) 417 000
Michael Soyza (Malaisie) 411 000
Dario Sammartino (Italie) 364 000
Timothy Adams (Canada) 332 000
Ognyan Dimov (Bulgarie) 313 000
Bart Lybaert (Belgique) 296 000
Hady El Asmar (Liban) 282 000
Thomas Boivin (Belgique) 254 000

Hossein Ensan

Hossein Ensan (Allemagne) 180 000
Dietrich Fast (Allemagne) 177 000
Sebastian Sorensson (Suède) 148 000
Martin Finger (Allemagne) 118 000
Steve O'Dwyer (Irlande) 101 000
Paul Newey (UK) 97 000
Davidi Kitai (Belgique, Team Winamax) 93 000
Juan Pardo (Espagne) 84 000
Stephen Chidwick (UK) 70 000
Vojtech Ruzicka (Rép. Tchèque) 63 000

Tableau de bord
141 joueurs restants (sur 1 154 entrées)
Tapis moyen :  245 531
Blindes au départ du Day 3 : 2 500 / 5 000, BB ante 5 000
Prix assuré : 9 850 €

3 au Day 3

- 13 décembre 2019 - Par Flegmatic

Pierre Calamusa, Gaëlle Baumann et Davidi Kitai franchissent le Day 2
Adrián Mateos, Ivan Deyra et Kool Shen parmi les derniers sortants du jour

Il reste 141 joueurs
Main Event 5 300 € (Fin du Day 2)

Pierre Calamusa - Gaëlle Baumann

Forcément, avec un titre pareil et la photo ci-dessus, vous devez vous demander où peut bien se cacher le troisième larron. Il y aurait-il tromperie sur la marchandise ? Winamax se mettrait donc à propager sciemment de fausses informations ? Abordons donc l'éléphant dans la pièce, à savoir le manque de patience de Pierre Calamusa, retourné dans sa chambre alors que son compère Davidi Kitai était encore empêtré dans ses dernières mains du jour. "Tout le monde jouait à deux à l'heure, c'était affreux," abonde le Belge, qui aura décidément vécu une journée compliquée (voir plus bas).

Difficile cependant d'en vouloir au VietF0u, de nouveau l'un des éléments centraux de l'attention aujourd'hui dans la salle de tournois de l'Atrium et qui a terminé très fort ce Day 2 sur le plateau télévisé. Large chipleader à midi avec 285 blindes, Pierrot a d'abord stagné autour des 400 000 jetons (avec longtemps plus de deux fois la moyenne), avant de retrouver les cîmes du classement, sitôt installé devant les caméras. "Je leur en ai fait voir de toutes les couleurs !, a-t-il lâché ce vendredi soir en sortant de la salle. Il est tellement beau ce tournoi, je n'ai jamais eu plus de deux pros à ma table." Bien armé à l'approche de la bulle, Pierre a pu en profiter pour appliquer un plan qu'il maîtrise à la perfection : marcher sur la table. "J'ai bien joué, je suis très content de moi." Tout cela combiné nous donne un Pierre Calamusa à 601 000 jetons, soit une belle amélioration par rapport à la fin du Day 1, et une place bien au chaud au sein du Top 10.

Constat similaire pour Gaëlle Baumann, qui termine quasiment à son pic de la journée, 343 000. Un Day 2 ultra positif donc, où O RLY n'aura pas eu le temps de s'ennuyer, à une table où l'on a beaucoup parlé français, entre Kalidou Sow (qualifié avec un tapis de 70 000 grâce à un double up sur la toute dernière main), Antonin Teisseire (57 000) et Bart Lybaert (296 000). À l'image de Pierre, l'Alsacienne a connu l'embellie sous les spotlights du streaming, remportant la majorité des coups dans lesquels elle s'est investie. "À part une ou deux mains, je n'ai rien fait d'extraordinaire aujourd'hui, tempère l'intéressée, qui a su calmer les ardeurs d'un Bart Lybaert comme souvent en mode chien fou. Il ouvrait tout mais cela ne m'a pas tant dérangé que cela, j'avais la position."

Le chemin fut bien plus piégeux en revanche pour Davidi Kitai, qui ne termine qu'à un maigre 93 000, soit moins de vingt blindes pour attaquer le Day 3, la faute à une dernière demi-heure qui lui a coûté cher. "La pré-bulle a aussi été un peu difficile," avoue le Génie, qui était pourtant monté au-dessus des 200 000 à l'entame du dernier niveau. Tout reste évidemment possible pour demain.

Adrián Mateos - Giuseppe Zarbo

Une dernière phrase que ne peuvent pas prononcer Adrián Mateos, Ivan Deyra et Kool Shen (respectivement 157e, 154e et 144e pour 8 960 € chacun), tous trois emportés par la traditionnelle tempête d'éliminations qui suit l'entrée dans les places payées. Pourtant loin de la zone rouge, le Madrilène a succombé à un vilain bad beat, perdant avec AK contre AQ suite à l'arrivée impromptue d'une Dame au flop. Pour KS, cela s'est joué sur un classique lancer de pièce, sur l'une des dernières mains du Day, perdu avec As-Roi contre la paire de Valets du Champion du Monde en titre Hossein Ensan, déjà vainqueur de ce même tournoi en 2015.

Clément Génon-Catalot

À noter également côté tricolore, les sorties dans l'argent de Jonathan Therme (159e) et Clément Génon-Catalot (photo, 152e), aux côtés notamment du dernier vainqueur de l'EPT Barcelone Simon Brandstrom (149e). Quant aux principaux éliminés rentrés bredouille, dont Aladin Reskallah, Adrien Delmas et Leo Margets, on vous renvoie vers cet article pour une liste bien fournie à défaut d'être exhaustive. Sachez en revanche que l'on aura le plaisir de retrouver demain samedi une douzaine de Français dont un loorent bien fourni en jeton (550 000), Mohamed Mokrani (444 000), Roland Chassing (349 000), Erwann Pécheux (184 000), l'ex W rouge Sylvain Loosli (171 000) ou encore le finaliste du SISMIX Costa Bravo Ibrahim Senoussi (28 000).

Dominik Panka

"Panka sera en finale, vous l’avez lu ici en premier." PonceP, aujourd'hui à 14h35. Rendez-vous mardi pour le résultat.

Que vous dire d'autre si ce n'est que l'on retrouvera 141 joueurs au départ du Day 3, soit moins de 40% des 413 qualifiés pour le Day 2 avec, à leur tête, un duo d'inconnus composé de l'Allemand Roman Herold (769 000), finaliste de l'EPT Berlin en 2013 et du Chinois Xiaqing Ji (768 000), qui signe là sa toute première ligne en Europe. Plus bas, on retrouve notamment la terreur des High Rollers, le numéro 1 de la All-Time Money List Bryn Kenney (656 000), Orpen Kisacikoglu (438 000), Dominik Panka (497 000), Gianluca Speranza (417 000), Michael Soyza (411 000), Dario Sammartino (364 000), Timothy Adams (332 000), Martin Finger (118 000) ou encore Juan Pardo (84 000).

On se retrouve maintenant à midi samedi pour une nouvelle journée qui devrait nous permettre d'y voir un peu plus clair. D'ici là dormez bien, et que vos rêves soient aussi doux qu'un brelan floppé.

C'est l'histoire d'une bulle...

- 13 décembre 2019 - Par Flegmatic

La bulle éclate après une petite heure de tension
Pierre, Gaëlle, Ivan, Bruno, Adrián et Davidi sont dans l'argent
Main Event 5 300 € (Day 2)

Il existe des bulles de toutes sortes. Certaines qui marquent par leur longueur, figeant un tournoi dans le marbre parfois pendant des heures entières. D'autres, par leur inexistence, où un recomptage rapide finit par conclure que oui, les places payées ont bel et bien été atteintes, sans même que le main-par-main ne soit déclenché. Et puis il y a une troisième catégorie : les bulles banales, loin d'être interminables mais pas rapides pour autant. Les bulles "standard", histoire de reprendre l'un des termes les plus galvaudés du poker actuel, banni du vocabulaire de certains pros mais qui revient pourtant fréquemment.

Kool Shen Bulle DU

Il est exactement 19h30 quand démarre le dernier niveau de la journée. Il reste alors 169 joueurs pour 167 places payées. Deux joueurs de trop donc, qui vont tout de même mettre un peu de temps à sortir du bois. C'est à 20 heures que les premiers "all-in and call" se font entendre. Avec une paire de Dames, le premier joueur en danger double tranquillement face aux deux 10 adverses. La caravane de la bulle (directeur de tournoi, photographes, cameramen, reporters, quidams un peu trop curieux) se précipite alors vers une deuxième table, celle de Kool Shen, devant lequel trône un petit triangle rouge. Avec une paire de 10, Bruno a décidé d'envoyer sa petite dizaine de blindes au milieu suite à une ouverture de son voisin de droite. Fort heureusement, ce dernier retourne deux 8 et reste derrière.

Quelques minutes plus tard, venu féliciter son poto, Antonin Teisseire se fait reprendre par Caroline Kitai, debout dans le rail juste derrière pour soutenir son Génie de mari. "Dépêche-toi, cours ils viennent de distribuer la nouvelle main !" "Courir ? Pour quoi faire ?, lui rétorque le Sudiste de sa voix rauque. Je passe tout ! Je me demande même pourquoi je ne joue pas depuis ma chambre." Pendant ce temps en table télévisée, fort d'un tapis à même de le placer parmi les leaders, Pierre Calamusa ouvre toutes les mains sans même regarder ses cartes. "I don't like you," lui glisse dans un sourire Simon Brandstrom, qui a dû subir le jeu agressif du Grenoblois toute la journée.

Busto Bulle

20h14, ça bouge à côté de l'estrade ! Le joueur de grosse blinde est à tapis forcé et montre un 5-3 off qui va avoir besoin d'un peu d'aide face à AQ. Tout content, le short stack voit apparaître un 3 au flop, suivi d'une brique sur le turn. Mustafa Jukovic, puisque tel est son nom, se lève alors de sa chaise pour effectuer une étrange danse les yeux fermés, sans doute pour demander à Dame Chance de l'épargner. Perdu, lorsqu'il rouvre les yeux, cela fait plusieurs secondes que tous les observateurs autour de sa table ont vu atterrir l'As sur la river. Un sortant.

Bubble Boy

Un quart d'heure s'écoule avant qu'un autre joueur ne tente le coup avec une paire d'As, pour doubler sans heurts contre 104. Sauf qu'à la table de Johann Zeitoun, les esprits se sont quelque peu échauffés. Open du joueur UTG, suivi un cran plus loin par le Français, 3-bet d'UTG+2. La parole arrive alors à Sami Shokry (photo, dans le coin inférieur gauche) en grosse blinde, short stack des shorts stacks avec un seul jeton de 1 000 devant lui, après avoir posé l'ante puis la BB. Il lui faut plusieurs minutes pour se résoudre à placer son dernier jeton au milieu. Derrière lui, tout le monde paie. Pour s'assurer de ce débarasser du gêneur ? Un board 625K2 est alors déroulé, sur lequel le 3-betteur préflop envoie deux salves flop et turn, faisant fuir le Français. Les jeux sont retournés : KQ, paire d'As pour le monsieur à la veste jaune fluo flanquée Chikkita Massage (sans doute un régulier du King's Casino de Rozvadoz) et un maigre Valet-6 chez l'ami Sami, qui est donc le bubble boy de ce Main Event.

L'entrée dans les places payées est saluée par quelques timides applaudissements. Tout le monde ici présent s'assure d'un gain minimum de 8 960 € et va devoir batailler encore 55 minutes pour espérer rallier le Day 3. Parmi ceux-là, le Professeur Alalouche a compté une quinzaine de Français, dont LeVietF0u, Gaëlle Baumann, Kool Shen et Ivan Deyra, accompagnés par Davidi Kitai et Adrián Mateos. Cependant, le temps de taper ces quelques lignes, certains ont dû abandonner l'idée de placer quelques pions dans un sac ce soir. On vous raconte tout cela dans le prochain article, en forme de conclusion à ce Day 2 mené tambour battant. 

Na shledanou*

- 13 décembre 2019 - Par Flegmatic

*Ça veut dire "au revoir" dans la langue de Pavel Nedvěd
Main Event 5 300 € (Day 2)

Avant de foncer tête baissée dans le long tunnel qui nous mènera vers la période toujours aussi stressante et/ou excitante de la bulle (tout dépend de la hauteur de votre tapis), jetons brièvement un coup d'oeil dans le rétroviseur pour célébrer les valeureux soldats tombés au combat. Avec plus de la moitié des partants de ce Day 2 portés disparus en presque cinq heures de jeu, la liste est logiquement assez longue.

Rainer Kempe - ElkY

Prenez une longue inspiration, voici tout d'abord une partie des pertes françaises : Aladin Reskallah, Adrien Delmas, Marius Conan, Xavier Mouysset, Alexandre Réard (un brelan trouvé turn qui s'est fracassé contre la couleur de Bart Lybaert), Parham Ahoor, Isabel Baltazar, Pierrick Burban (sorti par Adrián Mateos), Thi Nguyen, Jonathan Fhima, Hugo Pingray, Gillet Huet, Rabah Aït-Abdelmalek, Jérémy Saderne, Jimmy Guerrero (dans un 3-way all-in qui a aussi emporté Andreas Klatt, perdu avec une paire de Rois contre As-Roi), Maxime Chilaud, Renaud Lejal, ElkY (dont le potentiel duel avec Rainer Kempe ne nous a pas enflammé bien longtemps), Grégory Luttke-Grech ou encore Étienne Fortin.

À l'international, les têtes d'affiche n'ont pas non plus été épargnées, à l'image de notre W rouge Leo Margets, Ludovic Geilich, Parker Talbot, Matthias Eibinger, Daniel Dvoress (tous entrés en début de Day 2), Sergio Aido, Viktor Blom, Patrik Antonius, Fahredin Mustafov, Maxim Lykov, Steven van Zadelhoff, Sebastian Malec, Juha Helppi, Asi Moshe, Per Linde, Ole Schemion et Will Kassouf. Alors que moins de 25 tables restent en activité, la pré-bulle sera l'occasion parfaite d'un recensement en bonne et due forme des derniers visages connus. Pas d'inquiétude, ils sont encore nombreux.

Il faut de tout pour faire un monde

- 13 décembre 2019 - Par Flegmatic

Fortunes diverses au sein du Team W
Main Event 5 300 € (Day 2)

Nos six chevaliers au W rouge scintillant frappé sur leur poitrine continuent de chevaucher au sein d'un field qui se rétrécit de minute en minute, mais tous n'irradient pas de la même aura. Pour l'heure, celle qui brille de mille feux aujourd'hui a une vue préférentielle sur l'ensemble de la salle de l'Atrium puisqu'elle évolue en table télévisée. Ou plutôt avait puisque sa table sera remplacée par celle de... Pierre Calamusa. Cessons de tourner autour du pot, vous l'avez compris, nous parlons bien de Gaëlle Baumann. Arrivée avec 46 000 jetons ce midi et vite descendue au niveau du seuil fatidique des vingt blindes, l'Alsacienne fait désormais flotter haut sa bannière, à 283 000, pour une moyenne située autour des 160 000.

Table TV

C'est bien simple, dès que mes yeux se sont posés sur le streaming, O RLY était en train de remporter un coup. Ses premières victoires sont on ne peut plus classiques, un coin flip de la survie gagné avec une paire de Valets contre As-Roi pour se redonner de l'air, avant de sortir le Russe Li avec paire de 8 contre deux 6. Et puis est intervenu le dernier en date, un pot de 200 000 en forme de set-up à trois où nous sommes arrivés sur la rivière d'un board KJ7810. Au bouton, après deux checks de Michael O'Grady et Bart Lybaert, la Française mise 75 000 avec le jeu quasi max [EDIT : même carrément les nuts en fait], A9. Avec 77, l'Australien est bien embêté et prend le temps de la réflexion avant d'abandonner. Quant au Belge, il lâche rapidement son... KJ.

Malgré cette bonne forme, le Team Winamax reste mené par un VietF0u qui continue à se maintenir autour des 400 000, malgré trois lancers de pièce et une confrontation couleur contre couleur perdus. Difficile d'être inquiet pour lui cependant quand il possède encore 2,5 fois le tapis moyen. Comme quoi, même dans une journée sans, on peut toujours trouver quelques motifs de satisfaction.

Ces derniers ne semblaient pas bien nombreux en revanche du côté de Davidi Kitai, qui n'aura que quinze blindes devant lui au retour de pause. "J'ai pris une horreur, évacue le Belge avant de préciser. Le bouton ouvre à 6 000 et je 3-bet AQ en small blind pour 17 500. Ensuite, sur As-Roi-9-x-Valet, j'envoie trois petits barrels, quelque chose comme un quart du pot, un tiers puis un quart. Évidemment, je ne suis pas content de la river, j'aurais misé plus cher sur une brique, mais je pense qu'il peut aussi avoir quelques As-10." Finalement, son voisin lui montre la main que Dav' redoutait : As-Valet. "J'aurais quasiment pu doubler sur ce coup, et au final je passe de 120 000 à 60 000. En plus, il a redonné une bonne partie des jetons derrière en faisant un peu n'importe quoi." Autant dire que vingt minutes de break ne seront pas de trop pour aider le Génie à souffler et revenir dans un meilleur état d'esprit.

Pas de quoi célébrer non plus chez Ivan Deyra, pointé à 21 BB et devancé par Kool Shen (environ 100 000) et Adrián Mateos (140 000). La barre des 200 joueurs restants n'est plus très loin et la bulle non plus. Dans moins de quarante éliminations, nous serons dans l'argent !

Il ne fait plus partie du Team Winamax mais cela n'est pas une raison pour ne pas prendre des nouvelles de Sylvain Loosli, dont le tapis ne cesse de progresser aujourd'hui.