La bulle éclate sur l'EPT Paris
Main Event 5 300 € (Day 2)
Au final, le plus déçu des déçus du jour se nomme Pavel Plesuv. Le Moldave était pourtant en bonne position avec 8









Tout le monde (sauf Pavel Plesuv) peut remercier Harry Lodge : le Britannique a délivré la salle après une bonne heure de jeu au ralenti.
L'un des héros de cette bulle se nomme Paul Pires-Trigo. Le vétéran de Winamax a pris tout son temps pour mûrir dans sa tête un hero call splendide à deux places de l'argent. On est bout d'un board 4









Autre bonne affaire de la bulle, celle réalisée par Gaëlle Baumann. Un peu plus facile à conclure, celle-là : alors qu'il reste dix joueurs à bust, O RLY relance UTG. Tout le monde passe jusqu'à la petite blinde qui envoie son tapis. Gaëlle a payé avant d'avoir eu le temps de cligner des yeux, et pour cause : elle a trouvé deux Rois. Face à As-Roi, elle ne tremblera guère, le flop apportant directement le dernier Roi du paquet pour lui offrir un pot de 280 000.
Premier tournoi EPT... en fait, premier tournoi pro tout court pour Maxime Manzone, et essai largement transformé, un mois après sa victoire sur la Top Shark Academy. Le dernier arrivé dans le Team W franchit la bulle avec un stack quelque peu réduit, mais maintenant que le min-cash à 8 400 euros est sécurisé, tous les espoirs sont permis.
Premier ITM EPT pour Alexane Najchaus aussi, après une première tentative à Londres, qui s'était arrêtée bien trop vite. "Je préfère oublier Londres, c'est comme si le tournoi n'avait pas existé. Paris, c'est mon premier vrai EPT", rit-elle.
C'est un Matas Cimbolas quelque peu agacé que l'on a observé durant la période de main par main/. Le Lituanien se plaignait que ses adversaires ne lui laissaient pas assez de temps pour réfléchir à ses décisions. Avec son short-stack, il jouait évidemment le jeu du "stalling", typique de la bulle. Sa bonne humeur est cependant vite revenue.
L'Américain Peter Moore s'est, lui aussi, retrouvé à tapis au flop contre un tirage par les deux bouts. Sauf que ses Deux Dames ont tenu.
On célèbre à chaque fois le bubble boy, mais rarement celui qui l'a précédé vers la sortie. Hommage donc à Javier Zarco, victime à 241 restants du plus classique des classic flips : deux Dames contre As-Roi.
Le sauvetage d'Orpen Kisacikoglu vaut son pesant de cacahouètes : all-in avec A




Possédant le plus gros stack de la table télé, Adrian Mateos a franchi la bulle avec le pilote automatique enclenché. Relance, relance, relance... Il est facile ce jeu, en fait !