Winamax

Day 1B : le bilan chiffré

- 30 avril 2024 - Par VictorP

239 joueurs franchissent le Day 1B du Main Event, dont nos deux membres du Team Mustapha Kanit et João Vieira.
52 Français ont décroché le précieux sésame pour le Day 2.
Main Event 5 300 € (Day 1B)
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Le Top 10

loosli
740 inscrits sur le Day 1B : les chiffres sont un poil plus élevés que l'an passé où l'on avait compté 40 joueurs de moins. Parmi les 239 qualifiés, les dix plus gros stacks sont...

Nom Pays Jetons
Philipp Wenzelburger Allemagne 283 500
Kayhan Mokri Norvège 253 000
Birger Ohl Allemagne 229 000
Selahaddin Bedir Turquie 223 000
Aram Sargsyan Arménie 222 500
Guillermo Gordo Espagne 222 500
Sergey Lebedev Russie 215 500
Jamel Hassani France 200 000
Sylvain Loosli (photo) France 198 000
Daniyar Aubakirov Kazakhstan 195 500

52 Français

Ticherfatine

Nom Jetons
Jamel Hassani 200 000
Sylvain Loosli 198 000
Yann Pineau 192 000
Enis Rouissi 189 000
Jonathan Pastore 184 000
Benjamin Pitoun 181 500
Fabrice Bigot  161 000
Maxime Parys 147 000
Cécile Ticherfatine (photo) 120 000
Louis Perez 117 500
Mathieu Goncalves 115 000
Sammy Berrehail 113 000
Michael Chetrit 102 500
Jean Peyratoux 101 500
Theo Degrave 99 500
Clement Michaud 97 000
Antonio Pereira 92 000
Dan Djorno 88 500
Mohamed Zamiti 87 500
Philippe Chaboseau 83 500
Cedric Schwaederle 80 000
Simon Wiciak 79 000
Igaal Hanouna 77 000
Dorian Decauche 73 500
Nathan Tetart 71 500
Julien Mariani 65 000
Jeremie Zouari 63 500
Richard Dromzee 57 500
Nicolas Oger 57 500
Deborah Nizard 57 000
Stephane Guelpa 56 000
Emmanuel Rouvet 55 000
Virgile Turchi 54 000
Kamal Jbirane 54 000
Christophe Malaurie 51 000
Ut Tam Vo 47 000
Ouassini Mansouri 45 500
Arnaud Enselme 42 500
Jean-Robert Autran 41 000
Miroslav Alilovic 40 500
Mikael Berrio 40 500
Selim Oulmekki 39 000
Alexandre Amiel 39 000
Mario Sikic 38 500
Bastien May 37 500
Safwane Bahri 35 500
Julien Thome 25 000
Stephane Benadiba 22 000
Florian Guillot 18 000
Sylvain Mazza 14 000
Caroline Galloni 12 000
Quentin Girardet 9 500

Le reste du field (sélection)

Watson

Nom Pays Jetons
Dylan Weisman Etats-Unis 178 500
Viliyan Petleshkov Bulgarie 170 500
Roman Hrabec République Tchèque 166 500
Ana Marquez Espagne 163 000
Omar Lakhdari  Algérie 145 000
Vladimir Troyanovskiy Russie 132 000
Mustapha Kanit (Team Winamax) Italie 130 500
Ankit Ahuja Inde 103 500
Nikita Luther Inde 95 500
Sergio Aguero Argentine 77 500
Vladas Tamasauskas Lituanie 69 500
Joao Vieira (Team Winamax) Portugal 66 000
Mike Watson (photo) Canada 47 000
Benny Glaser Royaume-Uni 37 000
Andre Akkari Brésil 22 500
Leon Sturm Allemand 20 000

Deux et deux qui font quatre

- 30 avril 2024 - Par Rootsah

Le tournoi principal de l'EPT Monte-Carlo bat son record d'affluence avec 1 148 entrées
Mustapha Kanit et João Vieira retrouveront Adrián Mateos et Davidi Kitai au Day 2

52 Français ont également composté leur billet pour mardi
Main Event 5 300 € (Fin du Day 1B)
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Alors qu’on pouvait douter de la possibilité d’aller tutoyer les records de fréquentation sur un Main Event EPT sur le rocher monégasque, l’affluence de ce Day 1B (739 entrées) a permis de dépasser largement les chiffres de l'édition 2023 (1 098 entrées au total) avec pour le moment 1 148 entrées comptabilisées sur cette 17ᵉ édition. Et encore, les joueurs ont la possibilité de s’inscrire – ou de re-entry – jusqu’au début du Day 2 à midi.

Winamax
Pour le Team Winamax en revanche, ce ne sera pas une journée record. Sur les sept joueurs engagés ce lundi, ils ne sont que deux à avoir passé le cut du Day 1 : Mustapha Kanit, et João Vieira, qui jouaient tous les deux leur deuxième bullet sur ce tournoi, après avoir été éliminés lors du Day 1A.

Hansen
Malheureusement, la dernière recrue Gus Hansen n'aura pas tenu plus de trois heures : on vous prépare tout de même un article sur cette grande première (on n'a pas eu le temps avant, car un reporter W a gagné le Media Event ce soir, désolé !). Pierre Calamusa, Julien Sitbon, Romain Lewis et Gaëlle Baumann n'ont pas non plus fait long feu, au contraire de Mustapha donc, qui termine avec un joli stack de 130 500.

L'Italien nous explique que sa journée se résume à des "ups and downs." Après avoir bien commencé, Muss a ainsi perdu trois pots qui lui ont coûté cher, pour redescendre à 40 000. Mais les choses se sont accélérées dans le dernier niveau : "J'ai gagné un gros pot avec top pair sur un tableau 9-3-5-K-5, après avoir payé une relance turn et une mise river. Ensuite, j'ai fait deux paires avec A-J sur un tableau A-Q-6-J. Tout est parti au turn, il y avait As-5 en face." De belles mains bienvenues alors qu'il lui fallait gérer en fin de journée une table avec Nathan Tétart et Benny Glaser. Quant à son coéquipier João Vieira, très pressé de quitter la salle de tournoi, il a doublé son stack de départ, pour bagguer 66 000 jetons qui lui donneront tout de même une bonne quarantaine de blindes à jouer au Day 2. Naza et Mustacchione rejoignent ainsi Davidi Kitai et Adrián Mateos au Day 2, pour un quatuor high-stakes qui pourrait bien faire des étincelles.

52 Français de plus au Day 2

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Tout en haut du chip-count des tricolores, Jamel Hassani, un revenant qu’on avait l’habitude de croiser sur le circuit il y a une dizaine d’années, où il avait notamment terminé runner-up du FPS Lille derrière Bart Lybaert. Il a monté aujourd'hui un stack de 200 000 jetons. Le coup qui l’a propulsé s’est produit quand il s’est fait cold 4-bet à tapis par une joueuse logotée PokerStars alors qu'il avait les Rois. Elle détenait la pointure du dessous et n’a pas trouvé de Dame pour empêcher le Français de monter à 100k. Sur la fin de la journée, il a profité d’un petit coup de pouce du destin pour avaler un stack en poussant un joueur à tapis avec les 10 quand son opposant détenait les As. Un 10 salvateur et voici Jamel Hassani en route vers sa troisième place payée sur un EPT, neuf ans après sa 66ᵉ place sur l’EPT Barcelone.

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Longtemps, on a pensé tenir en Clément Michaut l’homme qui allait porter l’étendard tricolore de ce lundi 29 avril. À quinze minutes de la fin, il avait même récupéré tous les jetons de 100 de la table, faisant son taff de chipleader avant le chip race de fin de journée. Et puis, patatras, il a tenté un gros bluff. Après une relance UTG+1, il 3-bet avec KT depuis la grosse blinde et va envoyer trois gros barrels tout au long d’un board 27277 pour se faire payer après plusieurs minutes par une paire de Valets. Au lieu de finir à plus de 200k, il termine avec 97 000, un stack tout de même très confortable pour demain.

Loosli
Sylvain Loosli a aussi rassemblé les jetons de faible valeur à sa table en fin de journée : le signe d'un stack élevé. Ce sera en effet 198 000 pour le Day 2, ce qui le place dans le top 3 français aujourd'hui. "J'ai redonné des jetons à la fin, notamment à Julien Mariani, qui m'en avait donné. En partant de 30 000 jetons, on ne peut pas se plaindre !"

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Du côté des gros animateurs de la journée, le vainqueur de bracelet WSOP Jonathan Pastore, qui « bag » 184 000 après un Day 1B où il aura vu Justin Bonomo le 3-bet shove 40 blindes avec As-Valet quand il détenait As-Dame. Propulsé à 80 000 après ce coup, le jeune grinder se montrera très actif sur la suite de la journée. Impliqué dans 50% des coups, il en remportera une bonne partie, sans réellement de grosses difficultés. "C’est simple, quand j’avais, j’étais payé, quand je bluffais, ils passaient."

On n'oublie pas ShiShi, qui joue pour rappel son premier EPT. Pas très bien stacké pour terminer la journée (40 500), il nous a expliqué avoir trouvé un énorme hero fold avec AK sur un board A-X-X-K avec deux carreaux ! Bien vu, son adversaire détenant un brelan de Rois... "Sinon, j'ai joué beaucoup de mains contre Andras Nemeth [un joueur high-stakes]. J'ai fait du pur grind, en ne partant jamais à tapis. J'ai joué beaucoup de coups de m....." Visiblement pas plus stressé que cela par l'enjeu, Mika va donc tenter de prolonger l'aventure demain.

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52 Français se qualifient au final pour le Day 2. Parmi les gros tapis, Yann Pineau (192 000), Enis Rouissi (189 000), récent 11ᵉ du FPS High-Roller, Benjamin Pitoun (181 500), Fabrice Bigot (161 000, photo) ou Maxime Parys (147 000).

Sont également passés entre les gouttes aujourd’hui Cécile Ticherfatine (120 000), Cédric Schwaederle (80 000), Simon Wiciak (79 000), Dorian Decauche (73 500), Nathan Tétart (71 500), Virgile Turchi (54 000), Arnaud Enselme (42 500), Miroslav Alilovic (40 500) ou Alexandre Amiel (39 000).

Kaverman
Au milieu de tout ça, c'est l'Allemand Philipp Wenzelburger qui a emballé le stack du chiplead (283 500), lors d'une journée où personne n'a donc franchi la barre des 300 000 jetons. En seconde position, on retrouve le high-staker Norvégien Kayhan Mokri (253 000), un nom bien connu des chipcounts EPT, suivi notamment par le Russe Sergey Lebedev (8ᵉ, 215 500), ou encore Byron Kaverman (188 500, photo), Dylan Weisman (178 000), Roman Hrabec (166 000), Ana Marquez (163 000) et Omar Lakhdari (140 000).

Le chipcount complet du Day 1B
Le redraw pour le Day 2

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Même si une infime chance demeure de voir les joueurs de la liste ci-dessous au départ du Day 2 mardi, ils ont tous au moins lâché une bullet sur ce Day 1B, et certains ont dit adieu à leur espoir de deep run cette 17ᵉ édition de l’EPT Monte-Carlo. Nous avons perdu entre autres aujourd’hui Mohamed Aissani, Sonny Franco, Hugo Pingray (photo) (x2), Julien « Nori » Labussière, Philippe Narboni, Fabien et Émilien Claude, Rémy Murcia, Mathieu Di Meglio (x2), Clément Meunier (x2), Jean-Noël Thorel, Pierre Chevalier, Christophe Malaurie, Kalidou Sow, Frédéric Delval (x2), Élodie Noël, Antoine Saout (x2), Nicolas Hamouni, Sami Boujmala, Nicolas Vayssières (x2), Joseph Carlino, Éric Sfez, Jérémy Palvini et Quentin Laugt.

On se retrouve à midi tapantes ce mardi pour le coup d'envoi du Day 2, peu avant de connaître la répartition du prizepool... Et tiens, qui sait si Gus Hansen ne nous ferait pas la bonne surprise d'une deuxième bullet ? Vous le découvrirez dans notre reportage !

Tapis_Volant et Rootsah

Tableau de bord
Le Day 2 débute à 12 heures ce mardi avec 358 joueurs restants (sur 1 148 entrées)
Reprise aux blindes 1 000 / 1 500 / 1 500
Tapis moyen : 94 944 jetons

Le kiff du Main Event

- 29 avril 2024 - Par Rootsah

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Elodie
Cet EPT Monte-Carlo n'attire pas que de vieilles connaissances. Il y a aussi des joueurs qui ne viennent que pour la destination. Parce que Monaco, c'est du prestige, et on y est bien pour jouer au poker. C'est par exemple le cas d'Élodie Noel, qu'on a plutôt l'habitude de voir sur des tournois beaucoup moins chers, comme le SISMIX ou la Grande Finale du WiPT par exemple. "Je me suis fait une petite folie avant Vegas, avoue la grindeuse. L'an passé, j'ai aussi fait le High Roller ici..." Résidente à Sainte-Maxime, à une heure trente de route de Monaco, cette comptable de profession joue son premier tournoi sur cette édition 2024, et réussissait en plus un bon début, avec le double du stack de départ peu avant le dinner break.

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Joseph Carlino, lui, se fait aussi un kiff de temps en temps sur un Main Event EPT. Celui qui avait atteint la finale à Deauville en 2011 a réussi à gagner un Silver Pass sur la room au pique rouge, et aussi un autre package pour ce tournoi. "Je suis quasiment en freeroll, explique Joseph. J'ai déjà fait pas mal d'EPT, mais avec le Covid, j'ai un peu lâché l'affaire. Ce matin, je me suis fait le petit déj' avec Kool Shen et Romain Lewis. J'ai aussi vu Antoine Saout sauter avec deux Rois contre deux As [le Français a ensuite re-entry]. Moi, j'ai foldé les Dames sur un 4-bet préflop, mon adversaire m'a dit qu'il avait les Rois. J'ai également fait un bluff hauteur As alors que mon adversaire avait floppé une quinte flush, il m'a montré." S'il n'est pas encore très fourni en jetons, Jojo a en tout cas le verbe fertile, comme d'habitude.

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Sylvain Loosli a déjà une tonne devant lui, à peu près cinq tapis de départ. "J'ai fait quinte floppée contre deux paires au turn, ça facilite la vie."

Girardet
Full contre quinte : voilà le setup dont a bénéficié Quentin Girardet peu avant le dinner break. Avec des montagnes russes émotionnelles en prime... "Le joueur UTG relance 1 200, je trouve deux As, je fais 3 100. Il paye, le flop vient K-10-4, il paye 3 500. Le turn est un A, il check, je fais 6 100, il envoie la boite pour 35 000. Il a Q-J, le 10 arrive à la river... Cela fait du bien d'avoir des rivers dans son sens des fois !" Surtout quant ça arrive sur un tournoi à 5 300 €, pour un habitué des buy-ins moins chers. "Je fais tout entre 1 000 et 2 000 €, comme l'Irish Open, où j'ai fait 49ᵉ cette année, Marrakech... Là, je me suis chauffé juste pour jouer le Main Event. Je suis pro depuis un an et demi, c'est mon plus gros buy-in," termine ce joueur originaire du Doubs, qui était également bien parti au dinner break. "Je trouve que la différence de niveau n'est pas si grande avec les 1 000 €. En fait, le FPS c'est le tournoi où les joueurs du Main Event se chauffent..." On lui souhaite d'aller loin aujourd'hui !

Bullet proof

- 29 avril 2024 - Par Tapis_Volant

Trois joueurs ont bust sous nos yeux en milieu de journée.
Ils ont la possibilité de re-entry et seront peut-être ce soir dans les classements.
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Les règles du jeu sont simples sur un Main Event EPT. Tu bust, tu peux retenter ta chance une fois. Et c’est tout. Cette première bullet, c’est la seule sur laquelle tu peux te permettre de bust, si tu comptes gagner le tournoi. Évidemment, parfois, certains joueurs vont jouer différemment sur cette première bullet, ce que certains décrient depuis des années, quand d'autres applaudissent chaudement.

À ce jeu-là, Florian Ribouchon a dit adieu très tôt à sa première bullet sur ce Day 1B. "J’ai payé, j’ai perdu". En développant un peu, le runner-up du Millionnaire Maker des WSOP 2023 nous en dit un peu plus. "Je relance UTG avec Roi-9 de diamants (sic). Marle (Spragg) paye au bouton, ainsi que Tony Kaukua de BB, un joueur très bon et très agressif. Sur le flop 8-5-3 avec deux diamants, on check tous les trois. Je fais 2 000 sur la turn 9 et je me fais check/raise à 8 000. C’est payé. Sur la rivière, il me demande mon stack. 17 000 effectifs. Je ne comprends pas trop ce qu’il a et je finis par payer. Il me montre une paire de 9."

Amusé, Florian ira même plaisanter avec son bourreau sur le fait qu’il avait un bloqueur dans ce spot. Visiblement plus affecté qu'on ne pensait par cette sortie, même s’il se prête sans rechigner au jeu de l’interview, il hésitait sur la marche à suivre pour sa deuxième bullet : rejouer maintenant avec l’affect du busto pas encore digéré, ou chill aujourd’hui pour tenter sa chance demain avec 20 blindes.

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De son côté, Antoine Saout n’a pas trop tergiversé après son élimination brutale au cours du troisième niveau de la journée et n’a passé qu’une poignée de minutes sans avoir de jetons sur ce Main Event.

Après avoir 3-bet une fois de trop (il avait une image un peu dégueulasse), il se fait 4-bet. Bon timing, puisqu’il détient cette fois les Rois et envoie logiquement son tapis au milieu. Sauf que, malheur, il tombe sur la meilleure main du hold’em en face, deux belles flèches.

Il a depuis retrouvé un stack tout neuf de 30 000 pour continuer son Main Event. Il connaît la route, lui qui a à son actif deux tables finales, dont une deuxième place sur l’EPT Prague en 2022.

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Enfin, c’est du côté du Team Winamax que l’option re-entry va être une nouvelle fois utilisée ce lundi. Pas par Pierre Calamusa, qui a lui abandonné définitivement ses chances de deep run sur le tournoi (on y reviendra plus tard). C’est Julien Sitbon qui a dû passer à la caisse, après une première bullet cauchemar. Pour résumer, le membre du Team Winamax a bien percuté ses flops, mais un peu moins les turns et les rivières. Bilan, il a constamment perdu des jetons, comme sur cette défense T8 où il trouve un flop KJ8 et lâche la moitié de son stack dans l’affaire, avant d’abandonner river.

Le dernier coup est un peu anecdotique, puisqu’avec 14 blindes au départ du coup, il se retrouve à tout mettre au milieu avec QT sur un flop Q86. Il est payé deux fois, par Jason Wheeler, qui a défendu avec 97 et par un joueur qui a trouvé un brelan avec 88 en main. Pas de miracle sur le board et c’est la sortie de route pour Julien, qui devra compter sur sa deuxième bullet pour viser sa 5ᵉ place payée sur un Main Event EPT. Dix minutes plus tard, il est de nouveau in sur le tournoi.

Les Trois Frères

- 29 avril 2024 - Par Tapis_Volant

Ils font partie des meilleurs mondiaux au biathlon et disputent le Main Event.
Fabien et Émilien Claude ont remporté hier leur ticket sur un satellite.
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Fabien Claude aussi à l'aise aux tables que sur la neige ?

Invités par le site organisateur sur l’événement, les frères Claude, Florent, Fabien et Émilien, figures incontournables du biathlon français, ne devaient – a priori – jouer que des « petits » side events. C’est ainsi qu’Émilien, le plus jeune des frères, s’est illustré en allant chercher une 250ᵉ place sur le Main Event FPS pour 1 850 €.

Non content d’avoir vibré sur ce beau side event, les trois frères se sont inscrits sur le satellite à 600 € pour le Main Event de l’EPT… et deux d’entre eux ont décroché leur précieux sésame, Fabien et Émilien.

Heureux comme des gosses de prendre part à un événement dont ils regardaient les retransmissions depuis plus de dix ans, Fabien et Emilien évoluent parmi les prétendants de ce Day 1B. Florence, la coordinatrice médias, me rappelle que ce ne sont pas des novices. « Ils jouent depuis plus de dix ans, des tournois du côté de Divonne pendant leur période d’entraînement. »

En parcourant leur palmarès, force est de constater que les Frères Claude font partie des tout meilleurs de leur discipline au niveau national, et ont des résultats plus que décents en Coupe du Monde, notamment Fabien et Florent.

Evoluant à deux pas de la table télévisée sur laquelle le Super High-Roller à 100K se termine, Fabien Claude a connu un départ difficile, perdant notamment deux gros pots, un avec deux paires contre deux paires supérieures, et l’autre avec As-Valet contre As-Dame sur un board hauteur As. À la mi-journée, son stack affichait 12 500, soit 25 blindes.

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Émilien Claude a connu un bon départ sur ce Day 1B

Du côté de son jeune frère Émilien, c’est plutôt mieux à une table difficile qu’il partage avec le high-staker Andras Nemeth et le vieux briscard du circuit Georgios Karakousis, puisqu'il affiche un tapis de 40 000 jetons.

Après le foot, le rugby, le tennis, les échecs... des biathlètes viennent désormais jouer les trouble-fêtes sur nos tables de poker. Notre jeu est-il un sport comme un autre, finalement ? En tout cas, ce n'est plus à prouver. Les sportifs ont très souvent des aptitudes pour le poker, et une appétence pour cette discipline que nous aimons tous.