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Le kiff du Main Event

- 29 avril 2024 - Par Rootsah

Main Event 5 300 € (Day 1B)
PokerStars European Poker Tour présenté par le Monte-Carlo Casino®️

Elodie
Cet EPT Monte-Carlo n'attire pas que de vieilles connaissances. Il y a aussi des joueurs qui ne viennent que pour la destination. Parce que Monaco, c'est du prestige, et on y est bien pour jouer au poker. C'est par exemple le cas d'Élodie Noel, qu'on a plutôt l'habitude de voir sur des tournois beaucoup moins chers, comme le SISMIX ou la Grande Finale du WiPT par exemple. "Je me suis fait une petite folie avant Vegas, avoue la grindeuse. L'an passé, j'ai aussi fait le High Roller ici..." Résidente à Sainte-Maxime, à une heure trente de route de Monaco, cette comptable de profession joue son premier tournoi sur cette édition 2024, et réussissait en plus un bon début, avec le double du stack de départ peu avant le dinner break.

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Joseph Carlino, lui, se fait aussi un kiff de temps en temps sur un Main Event EPT. Celui qui avait atteint la finale à Deauville en 2011 a réussi à gagner un Silver Pass sur la room au pique rouge, et aussi un autre package pour ce tournoi. "Je suis quasiment en freeroll, explique Joseph. J'ai déjà fait pas mal d'EPT, mais avec le Covid, j'ai un peu lâché l'affaire. Ce matin, je me suis fait le petit déj' avec Kool Shen et Romain Lewis. J'ai aussi vu Antoine Saout sauter avec deux Rois contre deux As [le Français a ensuite re-entry]. Moi, j'ai foldé les Dames sur un 4-bet préflop, mon adversaire m'a dit qu'il avait les Rois. J'ai également fait un bluff hauteur As alors que mon adversaire avait floppé une quinte flush, il m'a montré." S'il n'est pas encore très fourni en jetons, Jojo a en tout cas le verbe fertile, comme d'habitude.

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Sylvain Loosli a déjà une tonne devant lui, à peu près cinq tapis de départ. "J'ai fait quinte floppée contre deux paires au turn, ça facilite la vie."

Girardet
Full contre quinte : voilà le setup dont a bénéficié Quentin Girardet peu avant le dinner break. Avec des montagnes russes émotionnelles en prime... "Le joueur UTG relance 1 200, je trouve deux As, je fais 3 100. Il paye, le flop vient K-10-4, il paye 3 500. Le turn est un A, il check, je fais 6 100, il envoie la boite pour 35 000. Il a Q-J, le 10 arrive à la river... Cela fait du bien d'avoir des rivers dans son sens des fois !" Surtout quant ça arrive sur un tournoi à 5 300 €, pour un habitué des buy-ins moins chers. "Je fais tout entre 1 000 et 2 000 €, comme l'Irish Open, où j'ai fait 49ᵉ cette année, Marrakech... Là, je me suis chauffé juste pour jouer le Main Event. Je suis pro depuis un an et demi, c'est mon plus gros buy-in," termine ce joueur originaire du Doubs, qui était également bien parti au dinner break. "Je trouve que la différence de niveau n'est pas si grande avec les 1 000 €. En fait, le FPS c'est le tournoi où les joueurs du Main Event se chauffent..." On lui souhaite d'aller loin aujourd'hui !