Winamax

Sans filet

- 28 août 2019 - Par Gregos

Onze Team Pro Winamax s'attaquent au Jour 2
Un gros contingent de Français les accompagne
Main Event 5 300 € (Jour 2)

Bouton all in
Les plus fidèles viewers de la Winamax TV repèreront sans grande difficulté la référence à l’une des émissions de notre programme cathodique, notamment animé par Benoit Maylin et Julien Varlet. Mais ici, il n’est pas question de tennis et de terre battue, mais bel et bien de cartes et de poker. Car sans filet, nos protagonistes du jour le seront à partir du coup d’envoi du Jour 2 : l’option re-entry fait désormais partie du passé, bien que les inscriptions au Main Event soient encore ouvertes jusqu’au lancement de ce dernier.

A quelle sauce vont être mangés les joueurs ayant composté leur ticket de qualification pour l’étape suivante ? Au regard du programme, elle s’annonce plus douce qu’hier : "seulement" cinq niveaux de 90 minutes attendent le Team Winamax et le contingent tricolore qui l’accompagne, le tout entrecoupé d’une pause de 20 minutes - excepté le dernier break, fixé à 30 minutes - entre chaque level. Ce qui laisse entrevoir une fin de journée aux alentours de 21 heures. 

Croupier-EPT
 Les croupiers sont prêts, les joueurs rejoignent leur table : le Day 2, c'est maintenant et tout de suite.

Avec onze Team Pro Winamax sur la ligne de départ du Day 2, tous les espoirs sont permis. Si certains naviguent dans des eaux troubles et devront faire preuve de pugnacité (et de réussite) pour sortir la tête de l’eau, à l’image du boss Patrick Bruel (28 700), Pierre Calamusa (38 000) ou encore Gaëlle Baumann (51 300), d’autres profiteront de leur confortable tapis pour accroître leur avance. 

Parmi eux, citons Mustapha Kanit (182 000), Bruno Lopes (150 000), Davidi Kitai (142 800) et Leo Margets (134 000). Sans oublier Aladin Reskallah (113 000), Sylvain Loosli (105 000), Adrien Delmas (101 800) et Guillaume Diaz (64 800), tous en embuscade. Pour rappel, les blindes reprendront sur 800 / 1 600, BB ante 1 600. Nous n’oublierons évidemment pas de suivre les aventures des nombreux représentants français. 

Back to 2018 : rappelez-vous, la bulle avait éclaté au nez d’un certain ‘volatile38’, pour le plus grand malheur de notre oiseau préféré. Pourquoi évoquer l’un des points d’orgue du Main Event dès maintenant, me direz-vous ? Car il y a un an, les places payées ont pointé le bout de leur nez dans les derniers instants du Day 2. Va-t-on assister à un épilogue haut en couleurs similaire ? La réponse dans quelques heures, sur ce coverage. 

Le plus grand de tous les temps

- 28 août 2019 - Par Gregos

L'EPT Barcelone bat son propre record d'il y a un an
La barre des 2000 inscriptions n'a cependant pas été franchie
Main Event 5300 € (Day 2)

Affluence Main Event
D'année en année, l'escale barcelonaise de l'European Poker Tour nous étonne. Positivement. Croyez-moi : le poker live est loin de vivre des heures sombres, et traverse même une période marquée par des records à tout-va. L'an passé, l'édtion 2018 demeurait l'étape la plus importante jamais organisée depuis la création du circuit en termes d'affluence : 1931 inscriptions, ni plus, ni moins. Cette donnée depuis rentrée dans les annales de notre jeu préféré a laissé place à un énième record. Car l'EPT Barcelona 2019 a tout bonnement brisé un nouveau plafond de verre avec un total de 1988 entrées (!). 

Depuis 2004, où l'événement avait attiré 229 joueurs, les choses ont bien changé : quinze années plus tard, l'augmentation en pourcentage de l'affluence globale s'élève à 768 %, d'après les savants calculs de mon téléphone portable. Ci-dessous, un tableau récapitulatif vous donnera une idée claire de l'envers du décor. Petite mention spéciale à Jan Boubli, seul tricolore à s'être emparé du Main Event : c'était en 2004, une époque bien lointaine. 

Année Affluence Vainqueur Gain
2004 229 Alexander Stevic (Suède) 80 000 €
2005 327 Jan Boubli (France) 416 000 €
2006 480 Bjorn-Erik Glenne (Norvège) 691 000 €
2007 543 Sander Lyloff (Danemark) 1 170 700 €
2008 619 Sebastian Ruthenberg (Allemagne) 1 361 000 €
2009 479 Carter Phillips (USA) 850 000 €
2010 758 Kent Lundmark (Suède) 825 000 €
2011 811 Martin Schleich (Allemagne) 850 000 €
2012 1 082 Mikalai Pobal (Biélorussie) 1 007 550 €
2013 1 234 Tom Middleton (Royaume-Uni) 942 000 €
2014 1 496 Andre Lettau (Allemagne) 794 058 €
2015 1 694 John Juanda (Indonésie) 1 022 593 €
2016 1 785 Sebastien Malec (Pologne) 1 122 800 €
2017 1 682 Sebastian Sorensson (Suède) 987 043 €
2018 1 931 Piotr Nurzynski (Pologne) 1 037 109 €
2019 1 988 Rendez-vous dimanche Inconnu

Ça reste en famille

- 28 août 2019 - Par Gregos

Eliminations fratricides au sein du Team Winamax
Quatre membres sont encore en course pour rallier les places payées
Main Event 5 300 € (Day 2)

Loosli, Kitai et Vieira
Avec un poil moins de 800 joueurs présents sur la ligne de départ du Day 2, et un nombre considérable de short stack solidement installés dans la zone rouge, il y avait fort à parier que la cadence des éliminations allait débuter sur les chapeaux de roues. Si, pour certains, ces premières heures de jeu s’apparentent à un long fleuve tranquille, pour d’autres, les espoirs de ramener un petit billet à la maison se sont rapidement éteints. 

Commençons d’ailleurs par cette seconde catégorie de joueurs, tout particulièrement au sein du Team Winamax. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que de l’action il y a eu ! Somme toute logique, me direz-vous, au regard du tirage de table qu’ont bénéficié Davidi Kitai, Sylvain Loosli et Joao Vieira. Un trio assis côte à côte dès le top départ. 

Ce seatdraw a cependant été fatal à Davidi Kitai, fraîchement éliminé de ce Main Event. Comment ? Pourquoi ? Il faut se tourner du côté de son coéquipier portugais pour percer le grand mystère de ces questions. Réduit à dix grosses blindes (24 000 jetons), le génie belge a prononcé les fameux mots "all-in" de petite blinde, muni de Valet-neuf. Situé un cran à sa gauche, de grosse blinde, "Naza114" ne s’est pas fait prier pour payer avec QJ, qui tiendra à l’issue d’un board anodin. De quoi le placer derrière un capital de 129 000 jetons. 

Leo Margets a le sourire
Plus tôt dans la partie, un certain Aladin Reskellah s’est lui aussi frotté à un membre du Team. Ou plutôt une membre : Leo Margets. Absent au moment de l’action, je vous publie ci-dessous le résumé du coup expliqué dans un message twitter : Résultats des courses : la Catalane se porte à merveille avec 240 000 jetons, soit près de cent grosses blindes lors de mon dernier passage. "Mon début de partie a été super : j’ai eu des bons spots pour faire grimper mon stack de 130 000, suivi de ce setup contre Aladin".

Patrick Bruel, Mustapha Kanit et Sylvain Loosli ont eux aussi rejoint le wagon des éliminés : short stack au départ du Day 2, le boss n'est pas parvenu à remonter la pente. "Ce n'est pas la table qui ne va pas, ce sont les cartes", me confiait-il il y a quelques heures. Madame la variance a effectivement fui l'artiste français, dont le As-Dame n'a pas maintenu son avantage face au Roi-Dix adverse après avoir envoyé ses quelques blindes restantes. 

Patrick Bruel, short stack
Le champion italien nous a quant à lui résumé sa sortie en deux mains clés, expliquées sur le tchat Winamax : sa paire de Rois s'est tout d'abord fracassée contre une paire d'As et une paire de Dames adverses, suivi d'une seconde confrontation contre les Flèches, avec As-Roi, sur un board affichant un barbu. Le Toulonnais Sylvain Loosli a lui aussi vécu une journée en enfer, caractérisée par une perte successive de multiples pots. Son resteal à tapis pour 20 blindes, avec A5 est celui de trop : en face, la paire de Huit adverse a tenu le coup. 

Rassurez-vous : les trajectoires descendantes des uns appellent forcement à des trajectoires ascendantes des autres. Penchons-nous donc sur les membres du Team Winamax encore en course : Bruno "KoolShen" Lopes a été comptabilisé à 120 000 jetons à mon dernier passage. "J'oscille entre 130 000 et 150 000 depuis le début. Là, je viens de perdre une main avec les Rois". Coup de mou pour Pierre Calamusa, assis derrière un capital de 110 000 jetons. "J'ai joué un pot de 100 000, que j'ai perdu. UTG ouvre, je défends de grosse blinde avec 62. Flop : Dame-6-7. On check. Sur le turn 6, je bet 1/3 pot, puis shoove deux fois le pot sur la river. Il snap avec une paire de Dames en main". [EDIT : Pierre Calamusa a finalement disparu des radars : As-4 versus Roi-Dame en bataille de blindes pour un pot de 40 BB]. 

Pierre Calamusa, Main Event
"Pas ouf" : une description laconique pour résumer l'état actuel de son tapis. Guillaume Diaz navigue dans le ventre mou du classement avec 70 000 jetons, grâce, notamment, à un hero call hauteur As sur un board qui affichait un Roi en carte haute. Adrien Delmas qualifie son tapis de "correct" : 150 000 au compteur, grâce à une première partie de journée prolifique. "Ragnarok235" a par la suite changé de table, "sans gagner une main". [EDIT : Adrien a depuis pris le chemin de la sortie : resteal 20 BB avec As-Dix après une relance d'un joueur en début de parole, suivi par un second camarade de table. L'open raiseur paye avec les Rois. Pas de miracle]. 

Gaëlle Baumann se bat tant bien que mal avec un maigre tapis de 40 000 jetons. Tout était pourtant parti comme sur des roulettes, après avoir chatouillé les 130 000 jetons grâce à un 70/30 remporté contre un short stack. Puis une période card dead l'a fait chuter dans le bas du classement. 

Gaëlle Baumann, Main Event
Le clan tricolore a subi de lourdes pertes au cours des premières heures de jeu. En témoigne la (très) longue liste des éliminés : Bruno Soutavong, Erwann Pecheux, Clément Genon Catalot, Jonathan Therme, Julien Martini, Clément Richez, Nicolas Cardyn, Olivier Jarny, Jean Koja, Romain Quisora, Arnaud Enselme, Gilles Huet, Florian Ribouchon, Vincent Cavailles, Mesbah Guerfi, Eric Rabut, Jan Boubli, Thomas Eychenne, Rémi Castaignon, Jean René Fontaine, Sarah Herzali, David Jaoui, Rabah Ait Abdelmalek, Mikael Guenni, Kalidou Sow, Jérôme Zerbib, Dan Djorno, Alex Donay, Mathieu Goncalves, Olivier Ferrero, Nabil Chadli, Florian Bordet.

Tableau de bord
400 joueurs restants (sur 1 988 entrées)
Tapis moyen : 149 100
Blindes : 1000 / 2500, BB ante 2500

De la grosse pépète

- 28 août 2019 - Par Gregos

Main Event 5 300 € (Day 2)

Qu'il est beau, qu'il sent bon, ce succulent chèque d'1,659 million d'euros réservé au vainqueur. Les organisateurs de l'événement nous ont communiqué le payout complet du Main Event (5 300 €), dont l'affluence globale a atteint, pour rappel, 1988 inscriptions. Un record. De quoi assouvir la soif financière des nos protagonistes encore en course, qui se battront pour un min-cash de 8 390 €, pour 396 ITM. Notons tout de même un gap pour le moins gargantuesque entre la première et seconde place : 774 600 € de différence. Cher le heads-up ! 

Changement de programme : Thomas Gimie, l'un des directeurs du tournoi, nous a confirmé la nouvelle qui se murmurait en salle de presse. Nous jouerons bel et bien un niveau de 90 minutes suppémentaire, après une pause dîner de 75 minutes. Le Day 2, en toute logique, devrait s'étirer jusqu'à 23h45, de ses dires. 

Place Gain
1 1 659 000 €
2 884 400 €
3 607 400 €
4 436 760 €
5 364 660 €
6 295 520 €
7 226 490 €
8 159 580 €
9 121 760 €
10 101 820 €
11 101 820 €
12-13 90 860 €
14-15 81 130 €
16-17 71 400 €
18-20 61 710 €
21-23 52 070 €
24-27 42 910 €
28-31 36 550 €
32--39 31 040 €
40-55 25 650 €
56-71 20 340 €
72-95 17 160 €
96-119 14 750 €
120-143 12 440 €
144-183 11 090 €
184-223 10 030 €
223-263 9 160 €
264-296 8 390 €

Se sustenter, pour mieux revenir

- 28 août 2019 - Par Gregos

Le diner break a sonné à quatorze places de l'argent
Main Event 5 300 € (Day 2)

Alexis Ibarrola
La pause dîner de 75 minutes a envoyé les 310 joueurs restants du Main Event se rassassier de spécialités culinaires espagnoles aux alentours du complexe casinotier. Un repas que certains vivront le coeur léger - comprenez, les gros tapis -, quand d'autres - les short stack - avaleront leurs croquetas ou patatas bravas avec le ventre noué. Car la bulle approche en effet à grands pas : 296, soit quatorze gladiateurs à sortir avant de goûter aux joies de l'argent. 

Parmi les hommes sereins, citons le Français Alexis Ibarrola (photo), dont la fiche Hendon Mob n'existe plus. Le fait est que l'intéressé pointe à près de 800 000 jetons au moment du gong. Je l'ai notamment vu éliminer son voisin de droite lors d'une bataille de blindes au cours de la dernière main : As-8 contre As-3, de quoi ajouter 70 000 nouveaux jetons à son capital. L'autre bonne nouvelle du jour : la remontada d'une certaine Gaëlle Baumann, que je me presserai d'aller voir à la reprise. La Strasbourgeoise tutoie les 307 000 !

Retours aux affaires à 20h25 ! 

Tableau de bord
310 joueurs restants (sur 1 988 entrées)
Tapis moyen : 191 000
Reprise sur les Blindes : 2000 / 4000, BB ante 4000