Winamax

85 joueurs franchissent le Day 2

- 5 mai 2022 - Par Flegmatic

Day 1A : 418 inscriptions, re-entries inclus / 121 restants (dont 30 Français) - Chipleader : Merijn van Rooij (Pays-Bas) 253 000
Day 1B : 631 inscriptions, re-entries inclus / 187 restants (dont 52 Français) - Chipleader : Morten Hvam (Danemark) 327 500
Day 2 : 332 joueurs / 85 restants (dont 27 Français) - Chipleader : Niall Farrell (Écosse) 1 175 000

Le classement complet

Ole Schemion

Niall Farrell (Écosse) 1 175 000
Ferenc Deak (Hongrie) 1 137 000
Ole Schemion (Allemagne) 1 046 000
Javier Gomez Zapatero (Espagne) 866 000
Fabien Motte (France) 809 000
Fausto Tantillo (Italie) 802 000
Ramon Colillas (Espagne) 796 000
Francky Magliocco (France) 780 000
Vlado Banicevic (Monténégro) 725 000
Shyngis Satubayev (Kazakhstan) 690 000

Marcelo Simoes (Brésil) 664 000
Dragos Trofimov (Moldavie) 658 000
Éric Sfez (France) 600 000
Claudio Di Giacomo (Italie) 587 000
Daniel Golder (UK) 582 000
Nariman Yaghmai (Iran) 580 000
Nikolai Tulin (Russie) 564 000
Hugo Pingray (France) 540 000
Jussi Nevanlinna (Finlande) 536 000
Danut Chisu (Roumanie) 535 000

Lucas Sfez

Jacques Der Megreditchian (France) 531 000
Jérôme Zerbib (France) 524 000
Jason Wheeler (USA) 511 000
Stefano Ferrara (Italie) 503 000
Lucas Sfez (France) 495 000
Flavien Mullet (France) 474 000
Morten Hvam (Danemark) 465 000
Gaëlle Baumann (France, Team Winamax) 464 000
Marc Foggin (UK) 460 000
Erkan Soenmez (Allemagne) 446 000

Ana Marquez (Espagne) 442 000
Arthur Conan (France) 421 000
Christian Rotundo (Italie) 406 000
Ariel Sebban (France) 388 000
Julien Veyssière (France) 383 000
Justin Saliba (USA) 369 000
Mehdi Chaoui (Maroc) 364 000
Leonard Herrmann (Autriche) 355 000
Marc Cristiani (France) 351 000
Jonas Lauck (Allemagne) 339 000

Christophe Panetti (Suisse) 338 000
Tommaso Briotti (Italie) 332 000
Huy Pham (Vietnam) 323 000
Artem Kasidin (Suisse) 317 000
Charles-Henri Garnero (France) 316 000
Didrik Mantor (Norvège) 312 000
Oliver Bosch (Autriche) 289 000
David Lopez (Espagne) 279 000
Alejandro Romero (Espagne, Team Winamax) 265 000
Franz Bracher (Suisse) 262 000

Sofia Lovgren

Guillaume Diaz (France, Team Winamax) 262 000
Andrian Simone (Italie) 259 000
Boris Kuzmanovic (Croatie) 255 000
Terje Bremseth (Norvège) 255 000
Arnaud Mattern (France) 250 000
Sofia Lovgren (Suède) 244 000
Ramzi Karam (Liban) 234 000
Alexis Nicolai (France) 230 000
Peter Turmezey (Hongrie) 212 000
Sylvain Loosli (France) 205 000

Jaime Cervantes (USA) 204 000
Aram Sargsyan (Arménie) 203 000
Yannick Cardot (France) 193 000
Stephan Salzmann (Suisse) 192 000
Andrea Rasulo (Italie) 192 000
Nicola Grieco (Italie) 181 000
Rintaro Kagawa (Japon) 174 000
Julien Martini (France) 170 000
Nicolas Julien (France) 165 000
Zhong Chen (Pays-Bas) 163 000

Lucien Cohen

Hassan Fares (France) 162 000
Shakhabiddin Muradov (Lettonie) 157 000
Lucien Cohen (France) 150 000
Kamel Atoui (France) 130 000
Pavel Veksler (Ukraine) 123 000
Inigo Naveiro (Espagne) 117 000
Mickaël Guenni (France) 115 000
Josip Simunic (Autriche) 110 000
Demosthenes Kiriopoulos (Canada) 103 000
Laurent Chenet (France) 94 000

Dylan Lambert (Suisse) 94 000
Mikal Blomlie (Norvège) 82 000
Enrico Mosca (Italie) 81 000
Alexandros Kolonias (Grèce) 69 000
Sylvestre Ceccaldi (France) 41 000

Blindes au départ du Day 3 : 3 000 / 6 000, BB ante 6 000
Prix assuré : 11 550 €
Coup d'envoi jeudi à 12h

Un deuxième acte compact

- 5 mai 2022 - Par Fausto

85 joueurs, dont 3 pros du Team Winamax, avancent jusqu'au Day 3
EPT Main Event 5 300 € (Fin du Day 2)​


Monaco by night
C’est une décision de l’organisation qui n’en finit pas d’être commentée par les joueurs, le staff et les journalistes depuis le début de cet EPT Monte Carlo : raccourcir le Main Event d’une journée, en le faisant s’étaler sur six jours, contre sept habituellement. Si l’on n’a pas d’explication officielle à ce rabotage (certains avancent une théorie non vérifiée : les organisateurs craignaient une affluence plus faible que celles observées avant l’ère Covid), ses conséquences sont elles faciles à deviner : des journées plus longues, afin que ce tentaculaire tournoi à 1 073 joueurs puisse se terminer dans le délai imparti, c’est-à-dire d’ici à samedi soir. Résultat : le Day 2 qui s’est tenu ce mercredi a vu se succéder une myriade de phases bien distinctes. La grande réunification des survivants des Day 1A et 1B à midi, puis l’écrémage rapide des short-stacks, la tension qui monte progressivement à mesure que se rapproche la bulle, puis la bulle en elle-même, et derrière quatre longues heures de jeu supplémentaires qui ont vu des dizaines de joueurs collecter un chèque après leur élimination, tandis que d’autres restaient bien accrochés à leur siège, consolidant leur capital à coup de 3-bets préflop et de coin-flips gagnants.

ORLY Alex Romero Guillaume Diaz
O RLY, And1ero, Volatile38 : la triplette W du Day 3


Cet enchaînement de séquences fut observé aussi dans les parcours individuels de chacun. Prenez Gaëlle Baumann : dès la première heure du Day 2, O RLY chutait à sept blindes après une confrontation aussi énorme que terrible entre ses deux Dames et les deux As de Julien Martini. Gaëlle ne le savait pas encore, mais ce coup inévitable représentait le début de quelque chose, et non la fin : douze heures plus tard, la joueuse du Team Winamax emballait un tapis de 464 000, bien au-dessus de la moyenne, et savourait la promesse d’un temps mort bien mérité après avoir bouffé de l’émotion par kilos. « Quand ce coup arrive contre Julien, je ne suis pas dégoutée, pas vraiment. Je me dis juste ‘Next’, je me prépare à passer à la suite. » Sauf que la suite, ça sera un double-up avec les As contre le coéquipier François Pirault, une quinte trouvée pile au moment où un adversaire a cherché à la bluffer, et encore deux autres paires d’As. Derrière, Gaëlle traversera des eaux plus tranquilles, et arrivera à un bon port nommé Day 3. Et elle ne fut pas la seule à passer par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel poker aujourd’hui. À la bulle, Ana Marquez zieutait discrètement sur son tel ses grilles de push-or-fold, en se lamentant sur un tapis qui n’en finissait pas de fondre, tombant aussi bas que quatre blindes alors qu’on allait entamer le « hand for hand ». Mais non : deux heures après être entrée dans l’argent, l’Espagnole revenait bousculer le milieu du classement avec un average stack.

C’est un Guillaume Diaz visiblement excité que nous avons retrouvé au bord des tables vers une heure du matin, débordant d’adrénaline après une journée passée à boxer, à trouver des gutshots, à sortir des joueurs (dont le bubble-boy), et échanger les coups avec d’autres joueurs chauds d’action comme lui. Les 43 blindes qu’il emmène au Day 3 lui laissent espérer la possibilité de danser sur le ring pendant encore un bon moment. Alex Romero, lui, affichait le visage hagard mais satisfait d’un Rocky Balboa resté debout jusqu’au dernier round. Car pour le Top Shark 2022, faire l’argent sur un tournoi à 5 300 euros représentait une proposition inédite, et un réservoir d’EV infinie. Mission accomplie : short-stack toute la journée, ayant trouvé la discipline de folder de nombreuses belles mains pour éviter de tomber sur la case de la bulle avant de trouver un beau double-up juste avant le gong (JJ vs AQ), l’Espagnol réalise son premier ITM d’envergure, trois mois après le lancement de sa carrière de professionnel. Et avec un stack de 45 blindes, l'aventure est peut-être loin d'être finie.

Koray Aldemir
85 joueurs ont franchi le Day 2, à peine un quart des partants du jour. On vous épargnera donc un interminable listing des éliminés, se contentant de citer Mustapha Kanit et François Pirault (sortis avant l’argent), Davidi Kitai et Leo Margets (en souffrance en table TV, ils ont tout de même collecté un min-cash), ou encore Christoph Vogelsang, gros stack n’ayant pas tenu la distance, Nicolas Vayssieres, Arnaud Peyroles, Antonin Teisseire, et Korai Aldemir – le Champion du Monde en titre était à trente minutes d’aller au Day 3.

Père Fils Sfez
Pas besoin d'aller chercher bien loin pour trouver LA belle histoire de ce Main Event : il est là, sous nos yeux, le duo père-fils formé par Eric et Lucas Sfez. On connaissait déjà le talent atypique mais réél du papa : on découvre le style, peut-être plus mesuré, du rejeton, qui aura causé en toute fin de journée la chute de Pierre Calamusa, sur un coup tout à fait classique - deux Valets contre As-Roi dans un pot de 500 000. Eric Sfez entamera le Day 2 avec 600 000, Lucas sera muni de 480 000.

Ils seront aussi au Day 3 : Fabien Motte (809 000), Jérome Zerbib (524 000), Jason Wheeler (511 000), Arthur Conan (421 000), Mehdi Chaoui (364 000), Christophe Panetti (338 000), Arnaud Mattern (250 000), Sylvain Loosli (205 000), Yannick Cardot (193 000), Hassan Farès (162 000), Lucien Cohen (150 000), Kamel Atoui (130 000) et Alexandros Kolonias (69 000).

Schemion Magliocco
Ole Schemion et Francky Magliocco terminent très fort la journée. Les deux hommes s’étaient boxés à plusieurs reprises en début de Day 2 avant de voir leur table casser. Le Français est allé faire parler son audace en table télévisée, où il a monté près de 800 000 jetons, tandis que le fantasque Allemand a placé l’accélération dans la dernière heure, et notamment sur l’ultime main, avec un full contre quinte qui lui permet de faire partie des trois joueurs à passer la barre du million de jetons.

Niall Farell
Un drapeau écossais flotte tout en haut du chipcount. Niall Farell remporte l’une des mains de la journée dans les dernières minutes du Day pour s’emparer du chiplead. Open CO, payé par son voisin Toru Ida, puis les deux joueurs s’engagent dans une bataille de clics sur le flop A8Q. Check de Niall, 15 000 chez Toru, check-raise 50 000, re-raise 100 000 et payé. 100 000 encore demandé sur la turn K et le tapis 240 000 sur la river 5. Niall paiera avec son AQ, pour une double paire supérieure face au A8 du Japonais et le Britannique devance tout le monde sur le gong, avec 1 175 000 jetons.

Le Day 3 débutera jeudi à midi pétantes. D'ici là, nous aurons publié un classement un peu plus complet et ordonné, où devraient figurer un total de 27 Français. Bonne nuit, les aminches.

Benjo & Fausto

A 100 à l’heure

- 4 mai 2022 - Par Fausto

EPT Main Event 5 300 € (Day 2)​

Comme le veut la coutume, les deux niveaux post-bulle ont provoqué une pluie de bustos. En conséquence, une belle érosion du field qui vient de passer sous la barre des 100 joueurs, à l’entame de la dernière difficulté de la journée.

Volatile

Après une petite pause Ligue des Champions, Volatile revient à ce qu'il sait faire de mieux : Monter des jetons.

Encore trois Team Pro Winamax dans la course au titre EPT. Les deux shortstacks, Leo Margets et Davidi Kitai n’ont pas résisté à la tempête post-bulle, rendant rapidement les armes au retour du diner-break. Côté espagnol, Alex Rormero fait de la résistance. Pour son premier ITM en Main EPT, "And1ero" manie son petit tapis avec adresse pour se maintenir autour des 20BB. Pierre Calamusa n’a presque pas bougé depuis le retour de break, attendant son moment, avec une quarantaine de blindes pour attaquer le niveau 3 000 - 6 000. Guillaume Diaz vibre pour le Real Madrid tout en conservant son stack de 30BB. Enfin, Gaëlle Baumann continue son magnifique numéro monégasque et poussant la remontée près du demi-millions de jetons.

Motte

Un autre Français qu’on arrête plus : Fabien Motte (photo) prend les commandes de la délégation bleue. À l’instant, il me raconte un énorme coup contre « ce joueur autrichien » qu’il a en face de lui, sans savoir qu’en vérité, il est allemand et vainqueur du dernier Main Event WSOP. « J’open K8 11 000, il me 3-bet à 37 000, je call et ça vient 8T3. Il C-bet petit 17 000, je call et check-check sur la turn A. River 8, j’envoie 75 000, il tank assez longtemps mais fini par me call-muck ». Un nouveau joli pot ajouté à son stack déjà conséquent et voilà Fabien Motte à plus de 800 000.

Ssaderne

Enfin, on signalera la tentative de record du monde du tank le plus long. Jeremy Saderne s’est essayé à cet exercice, sans succès. Faisant face à un Pot size bet 80 000 de Stefano Ferrara sur un board J58A9, il a pris deux, trois, cinq, sept minutes pour prendre une décision river. Le reste de la salle part en pause et Jeremy poursuit sa réflexion, sans broncher, sans même un mouvement de tête, tandis l’Italien ne demande pas le Time. Trois minutes après la pause, Jeremy pose finalement le jeton du call. Dans la seconde suivante, Stefano retourne son T7, pour une suite, bien valorisée.

Vayssières

A part ça, de nombreux français ont rendu les armes. Voici donc la liste de ces joueurs ITM, qui ne reviendront pas combattre sur cette fin de Day 2 : Massou Cohen, Mickael Chetrit, Alexandre Amiel, Julien Mariani, Alex Réard, Laurent Vauqelin, Philippe Peyratoux, Senol Ardic, Gangzhou Hu, Dan Djorno, Jules Hamidou, Arnaud Peyroles… Et Nicolas Vayssières. Deuxième ITM en deux tentatives sur des Main Event EPT. Le tout après une finale à 137 briques et un premier pique rouge remporté cette semaine. On a pas tous la même vie, ni le même talent, d’ailleurs.

Assemblée de payés

- 4 mai 2022 - Par Benjo DiMeo

EPT Main Event 5 300 € (Day 2)​

EPT
Profitons de l'entrée dans les places payées pour décharger les cartes-mémoire de nos appareils photos, et afficher les visages de quelques-uns des joueurs venant d'atteindre l'argent sur ce Main Event monégasque.

Ah, et puis tiens, avant d'aller à la pizza, les stacks du Team Winamax à la pause-dîner :

Guillaume Diaz 350 000 (58 BB)
Pierre Calamusa 250 000 (42 BB)
Gaëlle Baumann 230 000 (38 BB)
Leo Margets 100 000 (17 BB)
Alex Romero 58 000 (10 BB)
Davidi Kitai : vraiment pas beaucoup
François Pirault : éliminé pas loin de la bulle
Mustapha Kanit : éliminé en milieu d'après-midi

 

Jérémy Saderne
Jérémy Saderne

Massou Michel Cohen
Massou Cohen

Ole Schemion
Ole Schemion

Timothy Adams
Timothy Adams

Alexandre Réard
Alexandre Réard

Ange Besnainou
Ange Besnainou

Niall Farrel
Niall Farrell

Sofia Lovgren
Sofia Lovgren

Gaëlle Baumann François Pirault
En compagnie du confrère PMU Greg Ceran-Maillard, Gaëlle Baumann et François Pirault - photo prise peu avant l'élimination d'On_The_Road, très card dead puis très short stack quand est venue la bulle

Eric Sfez
Dans la famille Sfez je demande le père : Eric

Lucas Sfez
Dans la famille Sfez je demande le fils : Lucas

Tapis Volant
Tapis Volant n'est pas ITM mais notre confrère a vécu plus de bulles à l'EPT que la grande majorité des joueurs ITM aujourd'hui

Pour le suspense, on repassera

- 4 mai 2022 - Par Fausto

La bulle éclate dans un moment de flottement
EPT Main Event 5 300 € (Day 2)​

Inigo

On attendait une atmosphère étouffante, de l’électricité dans l’air de la salle des étoiles, des caméras qui percutent les passants se trouvant sur le chemin du bubble-boy… Il n'en a rien été. Nous avons vécu une bulle lancinante, sans coup du destin particulier, et puis la bulle a sauté dans une étrange indifférence, sans qu’on sache vraiment qui était le réel bubble-boy de ce tournoi.

De l’intérieur, de nombreux shortstacks ont tout de même sué. Davidi Kitai le premier, forcé de se laisser fondre en table TV dans l'espoir de voir les quelques stacks plus shorts sauter avant lui. Michel Cohen aussi. Massou a vu ses quatre dernières blindes payées par son voisin qui tenait 95. Pas la pire des mains face à son 66, jusqu’à ce flop 958. Une jolie brique sur la turn et pan ! Un miraculeux 7 vient sauver le Français sur la river.

Amiel bulle

Alexandre Amiel a du jouer son tournoi lors de cette bulle indécise et les caméras ont pu capter son double, ma foi assez tranquille

Après lui, plusieurs petits tapis connaîtront le même destin, mais aucune main n’émoustillera réellement les spectateurs et caméras qui s’attarderont sur ces « all-in and call »Inigo Martin trouvera un as tout de suite avec son AK pour doubler face au J3 de Nicola GriecoAlexandre Amiel évitera le bad beat avec ses deux Rois contre le 55 de Marius Levinskas, qui trouvera lui-même un J dès le flop dans un duel KJ contre K6 pour sa survie.

Et puisque les floors n’annoncent toujours pas le main-par-mains, à deux joueurs de l’ITM, les coups continuent de s’enchaîner sur toutes les tables sans que personne ne stoppe l’action ou n’avertisse l’assemblée d’un potentiel éclatement de la bulle.

Pike

Danny Pike stoïque, voyant ses deux valets battus par les deux rois de Sebban à la bulle d'un Main Event EPT

Pour trouver le "bubble-boy", il faut y aller à l’instinct. Un shortstack en BB ? Restons aux aguets voir s’il envoie ses dernières blindes. Un attroupement de l’autre côté de la salle ? Courons voir ce qu’il s'y passe. À ce petit jeu, j’observe l’élimination de Danny Pike, dont les deux valets s’empalent sur les deux Rois d’Ariel Sebban. Problème : un autre joueur est à tapis de l’autre côté de la salle et sort quelques secondes plus tard, sans même que le coup ne soit arrêté pour les caméras du streaming.

Au moment où j’arrive, je vois Guillaume Diaz ramasser les jetons. « C’est moi qui l’ai busté, raconte Volatile. Deux As contre deux 10, pour environ 80 000 jetons et ça vient AJJ sur le flop.
- Tu sais qui c’était ?
- Absolument pas ».

Diaz

Guillaume Diaz offre l'ITM aux 159 survivants de cet EPT Monte Carlo

L’homme a déjà disparu de la salle des étoiles, mais heureusement, un collègue de Pokernews a trouvé le nom du malheureux. Un certain Harpreet Gill, qui n’aura donc pas droit à sa photo de bubble-boy. À moins que ce ne soit plutôt Danny Pike ? Bref, pour prolonger cette atmosphère décousue, les joueurs erreront 15 minutes sans information avant que les floors n’annoncent enfin le traditionnel « Bravo, vous êtes tous dans l’argent » pour les laisser aller diner tranquilles.

bubble boy

La photo officielle du bubble-boy de ce Main Event, assis à droite de la croupière.

Les 159 survivants s’en vont ainsi célébrer leur ITM dans les restaurants monégasques. Parmi eux, certains se sont déjà bien gavés en jetons durant cette bulle indécise. J’ai vu un Javier Zapatero à plus de 600 000, un Jason Wheeler près du demi-million et toujours un Didrik Mantor impérial, à plus de 700 000. Mais surtout, un Eric Sfez en grande forme, lui aussi près des 200BB ! 70 minutes de pause, et on revient pour la traditionnelle valse des bustos.

Zapatero

Un joueur qui s'est bien régalé pendant la bulle, l'Espagnol Javier Zapatero

Marquez Vayssières

Ana Marquez et Nicolas Vayssières ont serré les fesses durant cette bulle. Ils se sont même engueulés quelques instants, l'Espagnole jugeant que Nicolas abusait du tank sur ses décisions. Mais tout est rentré dans l'ordre. Ana et Nico ont fait la paix et partent manger avec un ITM EPT en poche.

Leo Bulle
L'un des folds les plus douloureux de la période de la bulle s'est produit en table TV. Dans cette période où les considérations ICM prennent le pas sur tout le reste, la Catalane n'avait guère d'autre choix face à un adversaire très agressif mais qui aurait probablement joué de la même manière avec un Valet en main...