Winamax

La Fiesta Está Buena

- 31 août 2024 - Par Fausto

Après les vacances, la fête ! L'European Poker Tour fait sa rentrée à Barcelone, pour une étape qui sait allier les affluences explosives et l'ambiance festive. Prise de marques entre les ferias de la gare et la plage de la Barceloneta, avant d'attaquer la Day 3 d'un Estrellas Main Event bien bleu.

Feria

Quoi de mieux que de reprendre le boulot un 31 aout à Barcelone. 30 degrés à l’ombre, la plage à quelques mètres du casino, la musique, la fête… Comme un parfum de vacances en pleine rentrée.

En cinq années de coverages, c’est la première fois que je me pose mes bagages dans ce Casino, accueillant chaque année la plus massive des étapes de l’European Poker Tour. Avant de franchir les portes de l’établissement, une petite ballade s’impose pour prendre mes repères, saisir l’atmosphère de la ville, gouter mes premières Escalivadas (tapas locales à base d’aubergines et poivrons grillés) et entendre chanter l’accent catalan dans les rues étroites de la ville de Gaudi.

L’Espagne est un pays de fête. On connait les “ferias”, ces grands rendez-vous populaires, où les gens investissent les rues pour chanter, danser, boire et pourquoi pas lâcher quelques taureaux. Barcelone ne déroge pas à la règle, mais ici, chaque commune a sa propre fête. Tour à tour, chaque quartier de la ville héberge ses ferias et pendant que les tables de l’EPT se montait, les scènes musicales se dressaient autour de la Plaça de Sants.

Feria

Des marées humaines qui dégoulinent dans chaque artère, des torrents de cervezas qui coulent dans les bars éphémères et des litres de sueurs ruisselant sur les fronts du public, qui reprend en chœur les grands classiques de la variété espagnole.

Des pogos, du perreo, des scènes de célébrations populaires pour prendre le pouls de la ville. Ce samedi, nous poursuivons avec une fête d’un autre style, moins tapageuse, moins houblonnée mais tout aussi électrique. De l’autre côté de la cité catalane, longez la plage de la Barceloneta et franchissez les portes du Casino. Des milliers de joueurs venus du monde entier sont déjà là pour la plus massive des étapes de l’European Poker Tour. Une fois n’est pas coutume, ce Barcelone s’annonce historique.

Salle

Des records d’affluence explosés en 2022, cuvée Bendinelli, après une finale d’anthologie animée par l’inimitable Jimmy Guerrero. En 2023, c’est Lucien Cohen qui assurait le One Man Show d’un Estrellas qui restera dans les annales. Une semaine plus tard, nous assistions à l’avènement de Simon Wiciak, le jeune prodige dont on suivait les premiers exploits sur les Winamax Series, quelques mois plus tôt. Cette fois, c’est sur un field de plus de 2 000 joueurs et l’un des tournois les plus relevés du monde que “Luraken” remportait le titre, devenant le 11e français à inscrire son nom dans l’histoire de l’EPT.

Plage

Beaucoup de bons souvenirs, mais il est temps d’en créer d’autres. Le festival a commencé depuis cinq jours et plusieurs français se sont déjà signalés. Thomas Santerne sur les plateaux High Roller, Stéphane Volpato dans la catégorie senior ou encore Jean-Noël Thorel, sur l’énorme Warm-up à 30 000 € de buy-in. Le clan tricolore marque déjà Barcelone de son sceau, alors que le plus gros reste à venir.

Thomas Santerne

Le dénouement du massif Estrellas, avec encore de nombreux français en course. La machine Alexandre Réard, le trublion Mus’ Amaouche, et bien sûr Yu Brécard. Le commentateur joue cette fois les protagonistes, et se retrouvait même dans le Top 10 du chipcount au départ de ce Day 3. Un peu plus de 60 joueurs encore en course au moment où j’écris ces lignes et nous irons très bientôt au cœur de l’action pour suivre nos héros français de plus près.

Yu Brécard

Nous garderons également un œil sur le Super High Roller. 100 000 € de buy-in, qu’on déjà déboursé une quinzaine de joueurs talentueux et/ou fortunés. Dans le lot, deux Français, au background assez différents. Le scientifique Jean-Noël Thorel, déjà sacré hier, et la fusée Thomas Santerne. Nos deux Bleus affrontent un escadron de High Staker américains, venus en nombre sur ce Barcelone.

Côté Winamax ? Le W rouge vient avec un commando réduit. Leo Margets guidera les troupes à domicile, Gaëlle Baumann tentera d'enchainer après sa victoire sur le High Roller Kill Tilt Series, tandis que Davidi Kitai et Julien Sitbon tenteront d'allonger leur liste de succès barcelonais déjà bien fournie.

Voilà pour les premières tapas. Le festin est déjà servi et se prolongera jusqu’à dimanche prochain. Dans les cuisines du coverage, Tapis_Volant me rejoindra en cours de route pour ajouter son grain de sel. Vous connaissez le menu, le line-up… Que la fête commence !

Thorel avait des ailes

- 31 août 2024 - Par Fausto

Petite séance de rattrapage avec les premières envolées françaises, et notamment du dragon Thorel qui a encore enflammé les tables High Stakes

Delval JNT

Un Fredéric Delval sauvage apparait au bureau des inscriptions. "On joue le 2 200 € ou le 100 00 €" demande-je à l’amateur aixois ? En effet, Fred est certainement le grinder français le plus souple en termes de grand écart de buy-in. "C’est vrai que ça m’est arrivé de jouer un 25 000 € sur le Triton Monte-Carlo et le lendemain, un 50 € Swiss Poker Series à Aix-Les-Bains" valide Delval. Cette semaine, les tournois "Nosebleed", il les laisse à son acolyte et expert en la matière, Jean-Noël Thorel.

"Il a encore fait fort hier, introduit Delval, informant que le copain a tout simplement remporté le 30 000 € Warm-up, pour un peu plus d’un demi-million d’euros. Il faut dire qu’il a eu un rush incroyable, décrit Fred, qui n’a évidemment rien loupé de l’action. De 10 left, jusqu’à la bulle (7 joueurs payés), il a enchainé quinte flush, quinte flopée… Derrière, il sort Petrangelo à la bulle, et juste après, il fait deux Rois contre deux Dames chez Antonius !".

Thorel

Crédits Photos Pokerstars

JNT jouit alors d’un chiplead solide, qu’il ne lâchera pas. Il s’offrira lui-même le scalp de Maher Nouira pour se retrouver en heads-up face à Justin Saliba. Souvent Poulidor, Jean-Noël trouve la faille face à l’Américain pour décrocher son 3e pique rouge. Ce demi-million de gains supplémentaire lui permet par ailleurs de passer la barre des 20 millions de dollars de gains en tournois.

"On s’est couché à 3h50, donc le floor Olivier Franceschi nous a dit “Bon, Monsieur Thorel, vous n’en avez pas besoin tout de suite des 500 000 ? On fera la photo et le pay-out demain" rapporte Delval. Pas le temps de passer par la case photo, voilà JNT déjà en piste sur un tournoi encore un peu plus vertigineux : le fameux Super High Roller à 100 000 €.

Stéphane roi des Seniors, pléthore de High Rollers

Volpato

Un autre vétéran français a également fait parler de lui. Stéphane Volpato ramène lui aussi le pique à la maison en s’adjugeant le 1000 € Seniors. Un tournoi ayant rassemblé 265 quinquagénaires (et plus), permettant à cet amateur d’empocher la coquette somme de 42 245 €, explosant au passage son record de gains acquis l’an dernier… Sur le 1000 € Seniors de Barcelone (51e pour 1 690 €).

Angelov

Crédits Photos Pokerstars

Le début de festival a surtout été animé par la succession de High Roller. Boris Angelov sur le 10 000 € Mystery Bounty, Steve O’Dwyer sur le tout nouveau “Cuatro Knockout”, Kayhan Mokri (sur le 20 000 €) et Byron Kaverman (sur le 25 000 €) ont ainsi ajouté un titre, et quelques centaines de milliers d’euros à leur palmarès. À noter que Thomas Santerne a pris la 3e place du 20 000 €, encaissant ainsi un nouveau gain à six chiffres, une semaine après sa place de runner-up sur le Super High Roller Bowl.

Pour décrocher leur première médaille d’or à domicile, les Espagnols se consolent sur le 1000 € 8-game, remporté par Marc Bora, pour 22 790 €.

Delval JNT

Crédits Photos Pokerstars

La photo du vainqueur est finalement arrivée. Enfin, la photo des vainqueurs.

Un EPT Barcelone sans Espagnols

- 31 août 2024 - Par Fausto

Tandis que le Super High Roller prend forme, on déplore l’absence des grinders locaux, loin d’être souverains dans leur pays.

100 000 € Super High Roller (Day 1)

Salle

L’EPT Barcelone aurait pu être la grande fête du poker espagnol. Mais pour cela, il eut fallu qu’il y ait des Espagnols. Voyons donc du côté du Super High Roller. Une dizaine de nord-américains, deux Français, deux Norvégiens, un Suédois, un Irlandais… Des représentants du monde entier, mais pas un Espagnol. Une seule question : Porque ?

"C’est à cause de la nouvelle législation, expliquent nos confrères de Poker-Red. Il y a deux ans, le gouvernement a voté une loi assimilant les joueurs de poker à des sportifs professionnels. La nouvelle loi prévoit que les joueurs seront directement prélevés de 20% sur leurs gains en casino".

La règle s’applique théoriquement à tous les joueurs, sans distinction de nationalité. Mais dans les faits, ce prélèvement de 20% n’est pas réellement exécuté par les casinos. "Le gouvernement, qui ne comprend rien au jeu, a fait cette loi en pensant récupérer plus de taxes sur les joueurs de poker. Au contraire, il les a tous fait fuir, affirme notre confrère espagnol. Même si les casinos ne taxent pas les joueurs, beaucoup de joueurs espagnols refusent de venir sur les évènements nationaux. Des joueurs comme Adrian Mateos ou Juan Pardo, qui sont très médiatisés, seraient les premiers à éventuellement subir ces prélèvements. C’est pour cela qu’ils ne sont pas là. Ils auraient même aimé que les tournois High Roller ne se remplissent pas, pour que le boycott fasse plus de bruit".

Casino

Ni Adrian Mateos, ni Sergio Aido, ni Juan Pardo, ni Sergi Reixach… Seul Ramon Colillas est de la partie, légèrement obligé par son statut de Team Pro Pokerstars. Pour le reste, aucun des grands joueurs du pays ne participe au plus grand évènement du circuit espagnol. « Même sur les middle-buy-in ou sur le Main Event, de nombreux Espagnols ne viendront pas » prédit Poker-Red.

Pas d’Espagnols en Espagne, mais bien des Américains ! Déjà venus en nombre à Paris, les grinders des US se sont passés le mot et sont venus en groupe pour jouer les tournois les plus chers de cet EPT. Nick Petrangelo, Mike Watson, Seth Davies, Byron Kaverman,; Jesse Lonis, Justin Saliba, David Coleman, Sean Winter, Sam Greenwood… Près d’une dizaine de nord-américain ont déjà pris place dans le Super High Roller de ce samedi.

Antonius

Vainqueur de ce même tournoi à Monte-Carlo, Patrick Antonius confirme son retour en force sur tous les formats possibles. Face à lui, mentionnons la présence de Vladimir Korzinin, un VIP au look de vieux sage, qui re-entry les buy-in à 100 000 € comme on re-entry le Sunday Surprise. Un grand sourire, même au moment de busto et une énergie solaire comme on en voit rarement aux tables de poker.

JNT Korzinin

Le vétéran estonien a pris place aux côtés… Du vétéran Français. Jean-Noël Thorel est comme toujours le doyen du field, mais aussi le chipleader. Déjà trois stacks pour le vainqueur du Warm-up, qui n’en finit plus de marcher sur les High Stakers, qu’ils viennent d’Espagne ou d’ailleurs.

Un patron et deux invités

- 31 août 2024 - Par Fausto

Trois Français reviendront demain à 19 left du Main Event Estrellas. On ne s’étonnera pas de voir Alex Réard en position pour faire un nouveau coup d’éclat. Un peu plus de la présence du Team Forteresse Guy Madar et de l’amateur en plein rêve Sylvain Berthelot. Le trio reviendra demain pour boxer contre Parker Talbot, Martin Zamani ou encore Ren Lin pour aller chercher une perf à 625 000 €.

1 100 € Estrellas Poker Tour Main Event (Fin du Day 3)

Réard

7 138 joueurs sur la ligne de départ, 19 survivants après le troisième tour de piste. Parmi eux, trois représentants tricolores. Alex Réard, Guy Madar et Sylvain Berthelot. Runner-up du 10 000$ 6-max des WSOP il y a un mois, runner-up de l’UDSO Gujan-Mestras il y a quelques jours, le taulier de l’équipe Unibet enchaîne cette fois l'Estrellas de Barcelone. Une machine tout-terrain, qui s'adapte à tout type de buy-in et de profil. Il reviendra demain avec une grosse trentaine de blindes et un avantage certain en expérience et en gestion des dynamique late-game avec si gros montants.

"J’ai eu deux premières heures difficiles ou je suis descendu jusqu’à six blindes. J’ai réussi à remonter autour des 80 left et ça c’est bien passé par la suite, résume Alex. C’est 20 left, il y a beaucoup d’argent à gagner et un niveau très hétérogène. Mais dans l’ensemble, maintenant, les joueurs qu’il reste à ce stade du tournoi sont tous relativement bons. C’est un bon spot, mais on ne se projette pas : le but est de rester dans le moment présent".

Madar

Le double (et presque triple) champion du monde ajoutera demain sa 258e ligne Hendon Mob, avec l’espoir de décrocher une onzième perf à au moins six chiffres… Il sera escorté par deux compatriotes au palmarès légèrement moins ébouriffant. Guy Madar (photo) semi-pro spécialiste de Live, qu'on avait vu atteindre une table finale WSOP cet été sur un gros 600 $ de plus de 5 000 joueurs (pour 22 000 $ de gains).

Berthelot

Et enfin, Sylvain Berthelot, développeur informatique exilé à Lisbonne, jeune papa, amateur complet, déjà assuré de réalisé le deep-run de sa vie.

"Je suis très fatigué, mais très content ! J’étais venu avec dix blindes ce matin, et j’aurai dix blindes demain matin" résume joyeusement Sylvain. Entre ces deux mêmes points, il s’est passé bien des choses. "Il y a eu beaucoup d’émotions. Je suis passé par des hauts, par des bas, j’ai eu un rush de dingue… Par contre, sur le dernier niveau, je crois que j’ai spew. J’ai même un peu fait de la m*****, il faut dire ce qui est. Mais je suis encore vivant !".

Berthelot

Sylvain est parfaitement conscient de son niveau, et de l’écart technique qui le sépare des quelques requins nageant encore dans le field. "C’est mon premier vrai deep run. J’avais fait 30e sur le FPS de Monte-Carlo, mais c’était il y’a sept huit ans. Ça fait presque dix ans que je ne joue plus vraiment. Depuis que je suis papa, c’est plus compliqué de trouver le temps de jouer. Là, je me suis motivé à venir avec un pote, Mickael. Il a deep run aussi ce tournoi et moi, je me retrouve au Day 4 !".

Le voilà désormais à 19 left de 625 000 €. Une situation et des montants qui ne le paralysent en rien. "Les situations de forte pression, je connais. Que ce soit avec mon boulot - je travaille dans l’informatique - ou dans d’autres choses. Le stress, les émotions, je sais gérer" assure Berthelot, cependant moins sûr de lui sur la partie tactique. "Ma stratégie, tu veux que je te dise, c’est d'attendre les belles cartes… Et elles sont venues" rigole le joueur, qui confesse volontiers avoir été plutôt “serré”. "J’ai eu l’impression que c’est les cartes qui m’ont guidé. Je sens que je suis bien aidé. Et ça fait plaisir quand ça arrive !".

Le Marseillais sait la part de good-run, tout à fait nécessaire pour percer un tournoi de plus de 7 000 joueurs. Il sait aussi les qualités de patience dont il a usé pour survivre et traverser les niveaux, d’autant qu’il était coincé entre les deux plus gros stacks, et les deux meilleurs joueurs de la table. "C’était l’enfer. Le Mexicain (Santiago Nadal), il était over-aggro et il touchait des trucs improbables. Et puis, Parker ! Heureusement, il s’est un peu calmé sur la fin. Je pense qu’il était un peu bourré. En même temps, il a bu je ne sais pas combien de Gin Tonic. Le mec, il tient. Je vais peut-être lui offrir un ou deux verres demain" plaisante Sylvain.

Lin

Parker Talbot, mais aussi un certain Claudio Di Giacomo. 4e de ce même tournoi il y a 6 ans, le vétéran italien reviendra avec le 3e plus gros tapis. Enfin, impossible d’oublier ce diablotin de Martin Zamani. Rendu célèbre pour avoir détruit la réputation de Brynn Kenney, le grinder américain reviendra demain avec 30 blindes et sera clairement l’un des outsiders à suivre.

Chicpount

Santiago

Intraitable sur les derniers niveaux, Santiago Nadal reviendra demain avec un tour d'avance sur la conccurence

Nom Pays Jetons
Santiago Nadal Mexicain 36 000 000
Paker Talbot Canada 17 700 000
Claudio Di Giacomo Italie 17 125 000
Guy Madar France 15 725 000
Jean-Pierre Benvenga Suisse 15 175 000
Alexandre Réard France 12 300 000
Martin Zamani USA 12 000 000
Ren Lin Chine 11 000 000
Stanislovas Vinicenka Lituanie 10 575 000
Wissam Ouertani Italie 9 950 000
Johannes Verhagen Pays-Bas 9 850 000
Hugo De Oca Argentine 8 075 000
Francesco Macri Italie 7 500 000
Dorian Machio Espagne 7 000 000
Magnus Persson Suède 6 450 000
Dario Pieruzzini France 4 950 000
Theodoros. Ampelikiotis Grèce 4 350 000
Guy Cicconi USA 4 300 000
Sylvain Berthelot France 4 225 000

Pay-out

Place Gain
1er 625 000 €
2e 430 000 €
3e 302 000 €
4e 227 000 €
5e 173 000 €
6e 136 400 €
7e 104 500 €
8e 79 400 €
9e 61 680 €
10-11e 50 590 €
12-13e 42 130 €
14-15e 35 120 €
16-17e 30 530 €

Les trois font la paire

- 1 septembre 2024 - Par Fausto

Alexandre, Sylvain et Kevin s’accrochent toujours dans ce Main Event Estrellas. Le trio bleu a résisté au passage des premiers niveaux, sans trop prendre de jetons. 13 joueurs sont encore dans la course, toujours menée par l’impitoyable Santiago Nadal.

1 100 € Estrellas Poker Tour Main Event (Day 4)

Estrellas + SHR

Zamani, Talbot et Ren Lin se fendent la poire sur ce Day 4 Estrellas tandis que derrière, Thomas Santerne boxe avec Antonius et consorts sur le Super High Roller

Pas de round d’observation. La première heure de jeu a accouché d’une série d’éliminations permettant de faire le tri parmi le shortstacks. Dario Pieruzzini est le premier à rendre les armes, puis le dernier Espagnol du field quitte à son tour la partie, pris dans les filets de… Sylvain Berthelot.

Berthelot

Le moins connu et le plus petit des trois tapis français s’offre un grand bol d’air suite à ce bras de fer entre shortstack. Open-shove A2 pour ses 8 dernières blindes, payé par KJ chez l’Espagnol et le Français tient sur le bord 334AA. Quelques minutes plus tard, Berthelot tend le piège avec AK avec un limp en bataille de blindes. Theodoros Ampelikiotis saute à pied joint avec son 78 : tapis, snap-call et le Grec ne trouvera aucune carte pour se sortir du guêpier.

Berthelot passe ainsi la barre des dix millions de jetons. Une barre symbolique qu’Alex Réard et Kevin Madar avaient déjà dépassé hier soir. Réunis à la même table depuis le début des demi-finales, les deux hommes sont depuis repassés dans la zone rouge. Le Team Pro Unibet a perdu un coup à tapis inévitable avec 77 contre les deux As du shortstack Stanislovas Vinicienka.

Réard

Kevin lui, ne trouve pas les bons timings. Des open-folds, des petits coups post-flops perdus et le Team Forteresse voit sa muraille transformée en petite palissade. 9 blindes tout de même encore pour Madar, à l’entrée du niveau 300 000 - 600 000.

Madar

Côté étranger, on a perdu le Grec Theodoros Ampelikiotis donc, l’Argentin Hugo De Oca, l'Italien Wissam Ouertani et l’Américain Guy Cicconi. Parker Talbot lui, a frôlé la correctionnelle après avoir perdu plusieurs gros coups d’entrée contre Martin Zamani. Le Canadien vient cependant de doubler à deux reprises pour revenir de 2 à 9 blindes. Avec plus de 60 blindes, Santiago Nadal poursuit de son côté sa croisière dans la cabine de chipleader.

Nadal