PS Championship High Roller 10 300 € (Day 1)
La neuvième heure de jeu a débuté il y a peu : c'est l'avant-dernière au programme du premier tour d'une épreuve qui en comportera trois. Faisons un point (pas tout à fait exhaustif) sur les forces tricolores en présence. Avant de trouver un nouveau siège à la gauche de Sylvain Loosli, Romain Lewis a du passer par la case re-entry après un hero call pas si héroïque que cela. "Un joueur moyen ouvre à 1200 en milieu de parole. Le cutoff 3-bet, c'est un bon joueur. J'ai 80,000 effectifs, je flat call deux Dames au bouton. Le relanceur initial paie aussi." Le flop tombe 10-4-3. dépareillés. Romain check/call 5000 et se retrouve en heads-up. Le turn est un J qui ouvre un tirage couleur. Romain paie 15,000 supplémentaires. Rivière : un 2, la couleur est rentrée. "Il fait tapis pour 55,000. J'ai call." La main adverse ? Q9 pour une couleur runner-runner !
Après cette main qui a provoqué moult débats contradictoires au sein du Team ("Tu représentes pas mal JJ/TT, du coup il se level moins", "Vaut mieux hero QQ avec un coeur bb", "Il va plus bluff AQ/KQ avec un coeur à mon avis", etc), Romain a récupéré un stack tout neuf de 50,000, qu'il avait réussi à gonfler à 80,000 avan la dernière pause de la journée.
Pendant ce temps, Sylvain Loosli rigolait à la pause. "Je me suis fait avoir par un amateur ! Il m'a eu à la parlote. Il mise tout petit sur la rivière, et il me dit "Tu devrais passer." Je suis tombé dans le panneau !" Se faire avoir, ici, ça veut dire payer ou passer ? "Payer ! Car les joueurs moyens, quand ils parlent sur ces spots, c'est pour dire la vérité en général." Précision : sur ce spot, Sylvain n'a ni payé, ni passé, mais... relancé ! "J'avais rien. Il m'a payé avec une paire d'As. Ca m'a couté un time bank cette histoire."
Guillaume Diaz a joué son dernier coup peu avant minuit, au terme d'une partie riche en prises de têtes diverses. "J'avais 120,000 avant le dinner break pourtant." Que s'est-il passé ? "Préflop, j'avais des décisions compliquées et post-flop, je ne touchais pas de jeu." Exemple : Guillaume 3-bet 11,000 avec As-Roi après une relance et un call. Le relanceur initial 4-bet à 27,000 ! "Les stacks effectifs sont de 110,000. J'ai payé, et j'ai du abandonner sur 8-7-5." Un autre : "Le même mec, deux mains plus tard : je 3-bet 11,500 après relance du hijack et call du cutoff, la parole revient à lui : il fait 27,000 encore. J'ai du passer."
Volatile38 jouera son dernier coup avec une paire de 10 noire transformée en bluff sur un turn As-J-5-K avec deux piques au flop. "Le cutoff ouvre 3,000, je 3bet 8,600, il paie. Il check/call sur le flop. Je vais tapis sur le turn. Q10 en face... J'avais 42,000 au début du coup."
Ivan Deyra ne décolle pas avec 38,000, mais reste optimiste. "J'étais plus bas, tout à l'heure. Je suis content de mes décisions pour le moment." C'est déjà bien, même si ValueMerguez ne refuserait pas non plus un petit rush de cartes.
En d'autres nouvelles
J'ai recroisé Benjamin Pollak pour la première fois depuis la finale du Main Event des WSOP. Quoi de neuf, Magicdeal ? "Je suis rentré à Londres tout de suite après la finale, j'avais un déménagement prévu depuis longtemps. Après, j'ai vu ma famille en France, et me voilà à Barcelone." Tu as beaucoup joué ? "Très peu. J'ai sauté sur le Day 1A du Main Event, un 25K€, puis ce Highroller. En revanche, j'ai été en table finale de toutes les soirées barcelonaises !" Hi hi. Pollak pointe à 70,000.
Autre finaliste du Main Event 2017 : Antoine Saout. "J'ai 51,000. J'ai perdu un pot de 150,000 avec brelan max contre flush floppée. Le coup était 3-bet préflop..."
Nicolas Cardyn 90 000
Alexandre Réard 40 000