Winamax

Un verre à moitié plein

- 27 octobre 2010 - Par Harper

Sur 234 entrants, 117 accèdent au Day 2 !

Le top 10
1. Sergii Baranov (Ukraine) 183,200
2. Ramon Cserei (Roumanie) 168,300
3. Martin Hruby (Républie Tchèque) 159,000
4. Manole Mihai (Roumanie) 138,000
5. Mikhail Olegovich Ryabkov (Russie) 136,800
6. Nikita Malinovskiy (Russie) 126,200
7. Stephen « stevie444 » Chidwick (USA) 124,400
8. Petre Inoescu (Roumanie) 123,600
9. Karonis Dimitrios (Grèce) 122,000
10. Wasi Akhund (Autriche) 121,900

Les 6 français
18. Anthony Roux (Team Winamax) 99,400
22. Nicolas Levi (Team Winamax) 91,400
67. Bruno Launais 50,300
72. Marc Inizan (Team Winamax) 46,600
75. Antony Lellouche (Team Winamax) 42,500
79. Pierre-Elie De Oliveira 40,500

Le reste du field (sélection)
11. Barny Boatman (UK) 121,100
24. Jeff Williams (USA) 87,600
28. Ville Mattila (Finlande) 79,800
31. Jakob « mendieta19 » Karlsson (Suède) 74,900
40. Dominik Nitsche (Allemagne) 66,000
50. Bruce Atkinson (Afrique du Sud) 60,000
64. Fernando Brito (Portugal) 50,700
65. Erik Friberg (Suède) 50,600
71. Georgios Kapalas (Grèce) 47,000
76. Gianni Giaroni (Italie) 42,000
77. Lex Veldhuis (Pays-Bas) 40,800
80. Jan Skampa (République Tchèque) 40,500
104. Pierre Neuville (Belgique) 21,300
111. Jake Cody (UK) 18,300
113. Kenny Hallaert (Belgique) 14,700
116. Kevin Stani (Norvège) 10,000
117. Ruben « RubenRTV » Visser (Pays-Bas) 9,700

Tableau de bord
117 joueurs restants (sur 234 entrants)
Prochaines blindes : 600/1,200 ante 100
Tapis moyen : 60,000

Un premier entracte

- 26 octobre 2010 - Par Harper

Quatre pros Winamax passent le Day 1A

De retour en Autriche après six ans d'absence, les organisateurs de l'EPT peuvent avoir le sourire à l'issue du Day 1A : le charme viennois a opéré et le tournoi est un succès. Avec 234 joueurs ayant déboursé 5,300 euros pour s'inscrire à cette première journée, le prizepool devrait sans trop de difficultés dépasser les 2,5 millions d'euros à l'issue du Day 1B, ce qui assurera un prix supérieur à un demi-million d'euros pour le vainqueur.

Fait intriguant : parmi les 234 joueurs engagés aujourd'hui, on ne dénombrait la présence que d'une seule femme ! Et vous la connaissez bien, il s'agit de la joueuse du Team Winamax Almira Skripchenko. Attrapée sur un énorme bluff, ChessBaby n'aura malheureusement pas la joie de revenir en deuxième journée. Même cas de figure pour Michel Abécassis, qui ne s'est jamais relevé d'une confrontation entre ses deux Dames et deux Rois.

Quatre joueurs du Team Winamax se sont mieux comporté. C'est le cas d'Antony Lellouche. Perdant la moitié de son tapis dès les premières minutes de jeu, Antony a su prendre son mal en patience et gratter une multitude de petits pots. Il sera de retour au Day 2 avec 42,500. La journée fut plus rocambolesque pour Marc Inizan. Monté à 90,000 grâce à une agressivité débordante, LocSta a connu une fin de journée catastrophique où aucune de ses tentatives n'est passée. Il devra se contenter d'un tapis de 46,600 mercredi.

Coverage par Winamax

Les satisfactions proviennent d'Anthony Roux et Nicolas Levi. Montant progressivement leurs tapis tout au long de la journée, les deux compères ont connu une dernière heure prolifique et figureront parmi les plus imposants tapis à l'heure de la reprise, possédant respectivement 99,400 et 91,400.

Côté français, nous avons pu enregistré les éliminations de Guillaume Darcourt, José Da Silva et Arnaud Mattern. Bruno Launais sera en revanche de retour mercredi avec un tapis de 50,000. Sur la scène internationale, Stephen Chidwick, Barny Boatman ou encore Jakob Carlsson ont réussi à monter des tapis intéressants.

Pour suivre la deuxième journée d'introduction de cet EPT Vienne et l'entrée en lice de Ludovic Lacay et de Manuel Bevand, je vous donne rendez-vous ici même mardi à partir de midi. Bonne nuit à tous !

Harper

Sur la pente ascendante

- 26 octobre 2010 - Par Harper

Comme son camarade Anthony Roux, Nicolas Levi figure parmi les plus beaux tapis de cette première journée avec 90,000. Il revient sur les évènements ayant conduit à cette nette augmentation.

Main #1 : « Je paie une relance en position avec As-Dame et trouve un flop A-T-3 avec un tirage couleur. Mon adversaire mise 2,500 et je paie. Même scénario sur le turn 8 pour 4,500. Il checke la rivière, un 2, et je décide de rentabiliser en envoyant 11,000. Il paie et je montre la main gagnante. »

Main #2 : « Avec une paire de Valets, je relance à 2,000. Le bouton place un 3-bet à 5,500. Je fais alors 12,500 et il paie. Le flop est Q-7-4 : j'envoie 10,500 et il paie. On checke alors le turn, une Dame, et la rivière, un 3. Il n'a pas mieux qu'une paire de neufs : je prends à nouveau le pot. »

Du grand Tall

- 26 octobre 2010 - Par Harper

Anthony Roux vient de nous offrir un coup de classe internationale. Je vous laisse apprécier, ça se déguste.

« Nous sommes sur blindes 500/1,000 ante 100. Le Hi-Jack relance à 2,500 et je décide de payer avec une paire de Sept au bouton. La grosse blinde paie aussi. Le flop est TPique5Carreau5Coeur. La BB checke et le relanceur envoie 4,000. C'est marrant car il mise comme si c'était automatique, il ne semble pas réfléchir. Je paie et la blinde passe. Le turn est un JTrèfle sur lequel il mise 7,500. Ici, j'imagine qu'il va envoyer un deuxième barrel avec quelques bluffs comme Roi-Dame, Dame-Neuf ou Huit-Neuf. Je ne suis donc pas convaincu et paie encore. La rivière est un ACoeur, une carte vraiment horrible. Il mise encore : 22,500 ! C'est cher... Je ne comprends pas avec quelle main il peut faire ça s'il veut value, hormis un full s'il pense que j'ai un cinq... Je décide donc de payer avec ma simple paire de sept et il retourne Dame-Neuf : je remporte le pot ! »

Un call exceptionnel qui permet au pro Winamax de grimper à 90,000.

Où sont les femmes ?

- 26 octobre 2010 - Par Harper

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, Almira Skricphenko était l'unique femme engagée dans le tournoi aujourd'hui ! Sur 238 joueurs... Comment expliquer une telle bérézina ? Certains avancent la diffusion de Desperate Housewives sur M6. D'autres le fait qu'il fasse trop froid à Vienne pour qu'elles pointent le bout de leur nez. Frileuses, nos femmes ? On compte sur le Day 1B pour nous prouver le contraire.