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Découvrez les finalistes de l'EPT Prague 2010

- 17 décembre 2010 - Par Benjo DiMeo

Par ordre décroissant de tapis :

Coverage par Winamax

Marco Leonzio – 38 ans, Pineto, Italie – 5,075 millions de tapis
Marco n'est pas un joueur de poker professionnel. Âgé de 38 ans, il est d'abord agent immobilier sur les bords de la mer Adriatique. S'il joue au poker depuis son adolescence, il a découvert le Texas Hold'em il y a seulement trois ans. Père de deux enfants, Marco joue avant tout des cash games et utilise ses bénéfices pour participer à quelques tournois. La table finale de cet EPT Prague marquera son meilleur résultat après deux places payées (16ème à Vilamoura, 2010, 118ème à San Remo, 2009). S'il remporte l'EPT Prague, Marco confie qu'il réfléchira sérieusement à devenir joueur professionnel. L'italien sera dans des conditions optimales, débutant la partie en position de chipleader après avoir remporté un pot massif en demi-finale : ses Rois avaient vaincu le As-Dame de Peter Skripka et éliminé Mélanie Weisner et son Roi-Dame dans un pot supérieur à trois millions.

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Peter Skripka – 24 ans, St Petersbourg, Russie – 4,01 millions de tapis
Peter joue désormais au poker depuis six ans et est désormais professionnel. Le russe joue régulièrement des tournois en ligne au prix d'entrée compris entre 200$ et 500$. Ayant déjà accumulé plus de 100,000 dollars de gains sur Internet, Peter n'est pas surpris par son accomplissement à Prague. Il confie : « Je vais essayer de jouer un poker de qualité en table finale, et ne vais pas me contenter de passer. » C'est ce qu'il a fait durant l'ensemble demi-finale, profitant de son important tapis pour mettre la pression sur les joueurs voulant à tout prix atteindre la finale. Un joueur qui nous a fait bonne impression, et un favori naturel pour la victoire, vu la hauteur de son tapis.

Coverage par Winamax

Marcin Horecki – 33 ans, Varsovie, Pologne – 3,29 millions de tapis
Né en Pologne, Marcin a fait partie de l'équipe nationale de ski alpin de son pays, mais fut contrainte à une retraite anticipée à la suite d'une blessure. Après avoir obtenu quantité de diplômes, Marcin a ensuite travaillé dans le secteur de la finance, avant de découvrir le jeu de cartes Magic : The Gathering. Parenthèse : c'est marrant, les « couples » que l'on peut observer dans cette finale. On a deux agents immobiliers, deux joueurs de Magic, deux sportifs mis en retraite après une blessure, etc, etc. Bref, revenons à Marcin, la transition entre Magic et le poker était facile et déjà observée à de nombreuses reprises chez d'autres joueurs. La sauce prend, Marcin enchaîne les résultats, et obtient en 2008 son plus beau succès : une troisième place à l'EPT de Londres, pour un prix de plus de 300,000 livres sterling. Et le voilà à la veille de disputer une seconde finale EPT, avec un joli tapis, qui plus est.

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Emilliano Bono – 35 ans, Rome, Italie - 1,530,000 chips
Quand il n'est pas en train de parcourir le monde en tournée avec un célèbre groupe de rock irlandais, Bono joue au poker. Ah, pardon, on me fait signe dans l'oreillette qu'il s'agit d'un autre Bono. Cela fait maintenant trois ans qu'il pratique la discipline, ayant débuté en live avant de se mettre en ligne. Il ne s'agit que d'un hobby, car Bono est lui aussi agent immobilier dans le civil. Papa et père de deux enfants, c'est par un satellite live qu'il a remporté son ticket pour l'EPT de Prague, mais ne voyez aucun rapport entre les deux informations. Cette finale représente de loin son meilleur résultat en live, après une 9ème place à l'Italian Poker Tour de Venice. Bono aime le fitness, voyager, et crier comme un cinglé quand il élimine quelqu'un. Il possède un tapis en dessous de la moyenne, mais les choses semblent encore gérables.

Coverage par Winamax

Roberto Romanello – 34 ans, Swansea, Pays de Galles – 1,22 millions de tapis
Romanello est un visage bien connu sur le circuit international. Le gallois a déjà disputé de nombreuses épreuves de l'European Poker Tour et sa meilleure place jusqu'alors est une sixième place obtenue à Copenhague durant la saison 6. Roberto a également terminé 39ème à Barcelone il y a quelques semaines pour 15,000 euros. Joueur professionnel depuis 2005, Roberto possède plus de 900,000 dollars de gains en live. Comme bien d'autres avant lui, il s'est mis au poker après une grave blessure dans le sport qu'il pratiquait à haut niveau, il ne lui a fallu que deux semaines pour se qualifier à un WPT !

Coverage par Winamax

Roberto Nulli – 35 ans, Italie – 745,000 de tapis
Roberto a débuté le poker en ligne en 2005. Il enchaine depuis les bons résultats sur le réseau italien sous le pseudonyme de « nemo33838 ». Son meilleur résultat en dur est une treizième place obtenue lors du dernier EPT Londres pour 30,000£. C'est la deuxième table finale de sa carrière après avoir terminé second d'un tournoi à 1,500 euros organisé à Portomaso. Roberto avait alors remporté 17,900 euros. S'il vient habituellement avec femme et enfants sur le circuit, il ne sera cette fois pas encouragé, sa famille étant resté à la maison. L'italien préfère habituellement les cash games et son jeu préféré est le Pot Limit Omaha, ainsi que le Deuce-To-Seven Low ball. Roberto a été aperçu à plusieurs reprises en train de se laisser mourir sous les six blindes. Il pourrait donc bien tenir un moment dans cette finale malgré son petit tapis.

Coverage par Winamax

Manuel Bevand (Team Winamax) – 34 ans, Paris, France – 615,000 de tapis
Tout vient à point pour qui sait attendre : après six places payées à l'EPT en trois ans, Manuel Bevand va disputer samedi sa première table finale sur le circuit le plus populaire d'Europe. On savait déjà qu'entre Manub et Prague, une histoire d'amour était possible, après une 22ème place en 2008 et une 19ème place en 2009. La troisième tentative a été la bonne ! En presque trois ans passés au sein du Team Winamax, ce passionné de jeux sous toutes ses formes – depuis les jeux vidéos qu'il a contribué à créer jusqu'à Magic : The Gathering en passant par les échecs qu'il pratique avec son amie Almira Skripchenko – aura petit à petit affiné son jeu en compagnie de ses camarades de l'équipe, sous la tutelle avisée des coachs Stéphane Matheu et Pier Gauthier. Manuel aime approcher le poker avec altruisme, en témoignent ses différentes initiatives en dehors de la table, comme son livre « Passer Pro » à l'attention des aspirants joueurs, la création de l'émission à succès « Club Poker Radio » ou ses contributions régulières sur les forums. C'est un joueur accompli, bosseur, jusqu'au boutiste et immensément apprécié de la communauté qui va s'assoir en table finale samedi, pour tenter de remonter un petit tapis. Go Manub !

Coverage par Winamax

Jan Bendik – 46 ans, Popra, Slovaquie – 445,000 de tapis
Jan traite le poker comme un hobby depuis maintenant six ans. Il possède sa propre boîte en Slovaquie dans le secteur de l'électricité, mais joue de plus en plus ces derniers temps. Le pauvre n'a même plus le temps de se consacrer à un autre hobby. Un passe-temps profitable puisque Jan a amassé plus de 600,000 dollars en tournoi jusqu'à présent. C'est la première fois qu'il rentre dans l'argent à l'EPT, mais on l'a déjà vu terminer ITM dans des sides-events, et même remporter un 1,000 euros à Barcelone il y a trois semaines. Jan entamera la finale en position de super short-stack (moins de dix blindes), mais bénéficiera du soutien de quelques amis présents sur place. Concernant son style de jeu, c'est le mystère : on ne l'a vu jouer que très peu de coups en demi-finales.

Biographies par Mad Harper / PokerStars. Traduction, adaptation et ajout de jeux de mots idiots par Benjo et Harper.

EPT Prague : une finale hétéroclite

- 17 décembre 2010 - Par Benjo DiMeo

Sur le papier, une bonne table finale se doit de rassembler des personnalités et talents variés. Contrat rempli ici à Prague : le casting que nous allons observer samedi mélange amateurs et professionnels, tempéraments calmes et attitudes bouillantes. Et une fois n'est pas coutume, l'âge moyen des finalistes se situe au delà de la trentaine.

Etre chip-leader au début des demi-finales n'assure pas toujours une place autour de la dernière table. On en a encore eu la preuve aujourd'hui avec Kevin MacPhee. Le champion EPT de Berlin a vu ses rêves de doubler s'envoler aux portes de la finale, en neuvième place, après avoir vécu une journée difficile où son tapis s'est lentement érodé. Entre autres tête de séries que l'on ne retrouvera pas non plus en finale, notons Mélanie Weisner et Rob Hollink, champion du premier EPT de Monte Carlo en 2005.

« Wow, quatre italiens. Spaghetti ! » Ainsi plaisantait Marcin Horecki peu avant la conclusion provisoire de la partie. Le solide professionnel polonais disputera samedi sa seocnde finale EPT : il fera en effet face à quatre joueurs azuréens. Enfin, pas tout à fait : l'excellent Roberto Romanello est de nationalité galloise, mais que l'on ne s'y trompe pas : il est bien « de sang italien a 100% ». Ses trois compatriotes, on ne les connaît guère, mais on a eu l'occasion de les entendre cette semaine : Roberto Nulli, Marco Leonzio et Emilliano Bono ne sont pas du genre à rester muets à la table, ce qui ne les a pas forcément mis dans les petits papiers des organisateurs lorsqu'il leur prenait l'envie de parler leur langue au beau milieu d'un gros coup. Aussi, et surtout, les trois compères auront eu l'occasion de faire la démonstration d'un style de jeu imprévisible, pas immunisé contre les craquages avec des mains marginales. Cela a bien fonctionné pour Leonzio, qui peut se targuer d'être chip-leader. Un peu moins pour Nulli, qui a tenté sa chance quelques fois de trop en fin de partie, et démarrera avec l'un des plus petits tapis.

L'unique joueur agé de moins de trente ans de cette finale nous a fait bonne impression. Peter Skripka s'est montré très actif, arrivant à tendre plusieurs jolis pièges pour remporter de gros pots. Le russe dispose d'un gros tapis, et fait figure de favori naturel pour la victoire.

Parmi les huit finalistes, un seul joueur reste un réel mystère pour nous, en raison d'un style aparemment serré : Jan Bendik. Sa biographie nous apprend que le slovaque est un pur amateur depuis maintenant six ans. Pas un pro, donc, mais tout de même 600,000 dollars de gains en tournois au compteur. Son expérience lui permettra t-il de se sortir de la zone rouge ? Bendik ne dispose que de neuf grosses blindes pour débuter la finale.

Avec un tapis à peine supérieur, Manuel Bevand est dans une situation similaire. La première heure de jeu sera déterminante pour lui : on peut s'attendre à ce qu'il fasse tapis rapidement, avec une grosse probabilité d'être payé. Deux issues possibles lui tendront alors les bars : une élimination rapide, ou un « double up » porteur d'espoirs.

On peut se permettre de rêver, rien qu'un peu. Après tout, Prague réussit bien au Team Winamax. En 2009, Anthony Roux avait livré l'une des meilleures parties de poker de sa carrière pour se hisser jusqu'en quatrième place. Cette année, Manuel Bevand est à son tour en pleine possession de ses moyens. Avec un petit coup de main de Dame Chance, il pourrait bien aller très loin samedi.

Benjo

Vidéo : Manuel Bevand en finale de l'EPT de Prague

- 17 décembre 2010 - Par Benjo DiMeo

Quelques minutes après la fin des demi-finales, le joueur du Team Winamax revient à chaud sur sa journée, son travail de préparation avec le coach Stéphane Matheu, et les scénarios possibles en finale demain.

 Vidéo Winamax - Nécessite Flash Player

Benjo

La table finale de l'EPT Prague

- 17 décembre 2010 - Par Harper

Le pro Winamax Manuel Bevand possède le septième tapis

Siège 1 : Marco Leonzio (Italie) 5,075,000
Siège 2 : Peter Skripka (Russie) 4,010,000
Siège 3 : Roberto Romanello (Pays de Galles) 1,220,000
Siège 4 : Roberto Nulli (Italie) 745,000
Siège 5 : Jan Bendink (Slovaquie) 445,000
Siège 6 : Emilliano Bono (Italie) 1,530,000
Siège 7 : Manuel Bevand (Team Winamax) 615,000
Siège 8 : Marcin Horecki (Pologne) 3,290,000

Tableau de bord
8 joueurs (sur 563 au départ)
Blindes : 25,000/50,000
Tapis moyen : 2,111,250

Les prix

Vainqueur : 640,000 euros
Runner-up : 435,000 €
Troisième : 247,000 €
4/ 163,000 €
5/ 130,000 €
6/ 100,000 €
7/ 71,000 €
8/ 54,550 €

Kevin MacPhee éliminé aux portes de la finale

- 17 décembre 2010 - Par Harper

Le joueur du Team Winamax Manuel Bevand fait partie des derniers « 8 » de l'EPT Prague !

Coverage par Winamax

Avec quatre joueurs sous les quinze blindes, il était évident que la table finale n'allait pas tarder à être constituée. La question était : qui de Roberto Nulli, Jan Bendik, Manuel Bevand ou Kevin MacPhee allait rendre les armes le premier ? Le favori naturel fut Roberto Nulli, qui s'est longtemps amusé à défendre ses blindes alors qu'il n'en possédait que treize... En milieu de parole, c'est finalement Kevin MacPhee qui accepte de pousser son tapis de huit blindes lorsqu'il trouve 3Pique3Trèfle. Roberto décide de payer pour ses sept dernières blindes avec ACarreau8Trèfle et l'issue de ce coin flip risque donc de déterminer qui sera le malheureux « bubble boy » de la finale. Le tableau 7Coeur7TrèfleACoeurTPiqueKCarreau est sans appel : Roberto Nulli double pendant qu'il ne reste qu'une blinde à Kevin MacPhee. Il parvient à tripler la main suivante avec As-Trois contre Valet-Neuf et Roi-Trois.

Il se retrouve alors second de parole avec cinq blindes et découvre QCoeur9Pique. Après avoir bu une gorgée de bière, « Imalucksac » annonce : « I'm all in ». Deux crans à sa gauche, Marco Leonzio s'empresse de payer avec JPiqueJTrèfle. Si la paire de Valets de Marco tient, nous connaitrons nos huit finalistes... A l'issue d'un tableau 7Coeur7Pique5Carreau7TrèfleKCoeur, c'est fait : Kevin MacPhee est éliminé en neuvième place et devra se consoler avec son prix de 40,000 euros, voyant ses rêves de réaliser un doublé EPT repousser à plus tard. Manuel Bevand peut lui laisser exploser sa joie : le pro Winamax atteint la première finale EPT de sa carrière et est d'ores et déjà assuré de remporter le plus gros gain de sa carrière !

Harper