Ce soir, nous en avons terminé avec l'European Poker Tour, pour quelques mois tout du moins. La saison qui s'achève ne fut peut-être pas aussi belle et joyeuse que les précédentes, la plupart des étapes ayant vu leur affluence stagner voire chuter, et les résultats des joueurs français n'ont pas été aussi enthousiasmants que dans le passé. Quant à la conclusion, je pense que tout le monde s'accordera pour dire que Madrid (où plutôt le casino hôte du tournoi, situé à 30 kilomètres du Madrid) n'aura pas réussi à nous faire oublier Monte Carlo comme terre d'accueil du grand final, et je mentirais si je vous disais que tout s'est terminé dans une ambiance de happy ending à l'hollywoodienne, un mois après l'implosion du poker en ligne aux Etats-Unis qui a déjà fait perdre leur emploi à plusieurs de mes plus proches confrères dans cette industrie.
Plus que jamais, nous vivons dans un monde incertain, bizarre et bancal. C'est pour cela que je suis d'autant plus heureux d'avoir eu une année de plus la possibilité de voyager aux quatre coins de l'Europe pour observer le meilleur de ce que le poker professionnel de tournoi peut nous offrir, et vivre nombre de journées et nuits mémorables au beau milieu de gens tout à fait formidables. Presque sept ans après avoir couvert mon premier tournoi de poker, je reste positivement épaté que l'on puisse me payer pour exercer cette excentrique activité. Et je continuerai tant qu'on me laissera faire, et que cela sera un passe temps amusant. Tiens, justement, il y a la finale du France Poker Tour qui débute à Paris dans quelques jours. On m'a dit le plus grand bien de cette épreuve. A très bientôt, les amis, et merci d'être là.
Benjo
