Winamax

Un fin de tournoi pleine de promesses

- 4 février 2015 - Par Benjo DiMeo



La déception causée par la faible affluence à cet EPT Deauville (qui n’est d’ailleurs que la suite logique d’une tendance baissière constatée depuis deux ans) est en passe d’être oubliée.

En effet, alors que la troisième journée de l’épreuve a pris fin peu après 21 heures en ce mercredi soir, le tournoi atteint enfin une taille humaine (tout juste 36 joueurs restants sur un total de 592 inscriptions), le casting des prétendants au titre est tout à fait réjouissant.

Parmi les nombreux Français en course, on dénombre en effet, pêle-mêle, nombre de pros établis sur le circuit, des jeunes talents en devenir, des vieux briscards habitués des cercles et casinos de France et de Navarre, et quelques amateurs hauts en couleurs à l’affut pour faire la culbute. Jugez plutôt : l’imprévisible Guillaume Darcourt avec un joli stack, le jamais décevant Benjamin Pollak, l’expérimenté David Jaoui, Michel Cohen (l’un des rares joueurs en course pouvant se vanter d’avoir participé à la première édition de l’EPT Deauville en 2005), le jeune loup Bordelais Mathieu Lamagnère, Miroslav Alilovic, impressionnant de régularité sur le circuit depuis deux ans, un Adrien Guyon incroyable de maturité et de volontarisme pour son premier tournoi en tant que Team Pro Winamax, le très rigolo amateur Joseph Carlino, et même ElkY, un ElkY revenant d’entre les morts pour ce que l’on sera bien obligés d’appeler, en cas de deep-run, un come-back, tant les résultats de la superstar depuis dix-huit moins sont loin de ce à quoi il nous a habitués dans le passé. S’ajoutent à cette troupe bien représentative de la diversité du poker Français quelques têtes de série étrangères sur-motivées pour battre les grenouilles sur leur propre terrain de jeu, comme Kevin MacPhee, le Grec Georgios Kapalas avec un énorme tapis, le Hollandais Ruben Visser, le Libanais Joseph El Khoury, ou encore l’Espagnol Sergio Aido.

Sachant que la moyenne sera de 493,000 au moment du coup d’envoi du Day 4 jeudi à midi, voici les hauteurs de tapis des principales têtes de série :

Georgios Kapalas 1,398,000 (chip-leader probable)
Kevin MacPhee 1,313,000
Olivier Piechaczyk 1,099,000
Guillaume Darcourt 801,000
Miroslav Alilovic 654,000
Ruben Visser 589,000
Benjamin Pollak 514,000
David Jaoui 394,000
Joseph Carlino 372,000
Adrien Guyon (Team Winamax) 344,000
Michel Cohen 156,000
Matthieu Lamagnère 155,000
Bertrand "ElkY" Grospellier 120,000

Day 3, comme 3 fois plus d'action

Petit cours de rattrapage pour ceux qui n’ont pu suivre ce passionnant Day 3… A midi, 138 joueurs étaient sur la ligne de départ, tous ayant comme objectif principal du jour l’entrée dans les places payées, au nombre de 87. Les déçus furent forcément nombreux. A commencer par notre très solide WIP Moundir, dont les dix blindes n’ont pas suffi à le porter jusqu’à l’ITM. Même histoire pour les champions EPT Jan Boubli, Dominik Panka, et Rémi Castaignon, ainsi que le Parisien Alexandre Réard et l’Allemand Jan Heitmann.  

La bulle mit longtemps à se décider, avec un compteur restant bloqué de longues minutes à 89 joueurs, motivant les organisateurs à démarrer le main-par-main plus tôt que prévu, histoire de décourager les nombreux petits malins qui ralentissaient l’action pour lui faire atteindre le point mort. Au bout d’une heure, David Jaoui débloqua la situation en éliminant un joueur Norvégien en table TV.



Le rush d’éliminations post-bulle fut des plus frénétiques, encore plus que d’ordinaire. En moins d’une heure, on perdit une trentaine de joueurs, dont Eugene Katchalov, Paul-Francois Tedeschi, notre collègue chez Winamax Jean-Pierre Besancon (photo), Jérome Zerbib, Clément Genon, Gilbert Diaz et le qualifié Winamax Bastien Panciarola.

Un an après sa victoire dans la Top Shark Academy, Guillaume Diaz a fêté la reconduction de son contrat au sein du Team par une place d’honneur, terminant en 54e place après une longue bataille en costume de short-stack. Survivant parmi les survivants, Ronan Monfort allait le rejoindre quelques minutes plus tard, ayant accompli une prestation de survivor remarquable d’une durée de trois jours, franchissant notamment la bulle avec juste une poignée de blindes en guise de tapis.

Le Day 3 allait se terminer comme il avait commencé : à toute vitesse, avec une ultime salve d’attaques signées Guillaume Darcourt, quelques bad-beats (un As-Roi perdu contre As-Valet chez ElkY), et une dernière fournée d’éliminations (Jean-Philippe Rohr, Eric Qu). La partie est maintenant en pause pour une quinzaine d'heures : on retrouvera les survivants jeudi à midi, pour une partie qui a tout le potentiel pour être passionnante.

Le classement complet sera publié dans la soirée. A bientôt, les amis !

Tableau de bord
36 joueurs restants (sur 592 au départ)
Blindes 5,000/10,000, ante 1,000
Tapis moyen 493,000