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Top 5 : Panic Buy

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Les recrues qui signent le dernier jour du mercato à 23h45 sont rarement les meilleures. La preuve.

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Julien Faubert

En panne d'arrière droit, le Real Madrid de 2009 est dans la sauce. Le temps presse, mais il faut absolument un joueur de complément dans le couloir pour finir la saison. Sauf que le 30 Janvier, compliqué de trouver la perle rare. Alors, le club de la capitale se tourne vers un joueur de West Ham. Le seul, l'unique : Julien Faubert. Contacté par téléphone, le joueur croit à une vanne et raccroche à la gueule des dirigeants madrilènes. Avant de se rendre compte que ce n'est pas un canular. Le sosie de Vin Diesel doit prendre d'urgence un avion pour Madrid et signer le jour même. Il ne jouera que deux matchs, c'est à dire le temps suffisant pour que le club se rende compte qu'ils ont peut-être fait une connerie. L'option d'achat ne sera pas levée, mais peu importe : Faubert aura joué au Real. Et ça, c'est classe. Panic Buy ou pas. 

Papy Djilobodji

6 mois à Chelsea. Et seulement 59 secondes de jeu pour ce bon vieux Papy, sorti tout droit du FC Nantes. Acheté 4 millions le dernier jour du mercato, le défenseur sénégalais n'aura jamais eu la confiance de José Mourinho, même si il aura fait de la résistance jusqu'au bout. Même pas une minute de jeu en 6 mois, c'était bien la peine de paniquer. La plus grande action du joueur lors de son passage à Chelsea n'aura même pas eu lieu sur le terrain : le 1er Décembre,  le compte Twitter officiel du club poste un message et lui souhaite gentiment un "happy birthday". Classique. Sauf que pour troller, des milliers de fans des Blues ont alors répondu "who?". Pas très sympa de pousser Papy dans les orties. 

Kostas Mitroglou

Mitroglou, le Voldemort de la Canebière. Il paraît que prononcer son nom sur le Vieux-Port, c'est très très risqué. Le 31 août 2017, dans les dernières minutes du mercato,  l'Olympique de Marseille arrache la signature du Grec. Quinze millions d'euros pour seulement la moitié des droits du joueur, en plus. Et vu ses performances, c'était pas la bonne moitié. Pourtant buteur lors de son premier match dans le championnat français, Kostas se fait rapidement des ennemis. Plein. Jugé lourd, pataud, imprécis : il devient la risée des fans de l'OM et perd progressivement sa place de titulaire. À juste titre, il faut bien le reconnaitre. Marseille aura eu également bien du mal à s'en débarrasser. D'abord prêté au Galatasaray puis au PSV, il finira par quitter le club libre de tout contrat. En Grec, on appelle ça "fiasco". 

Andy Caroll

41 millions d'euros. 41 millions. 40 millions et un de plus à côté. Un tout petit peu moins que 42 millions. Quarante et un. Millions. La somme du transfert d'Andy Caroll à Liverpool ? Oui, 41 millions. Comment vous savez ? Genre pas 14 millions. L'inverse. 41 millions. Les mecs ont acheté Andy Caroll à Newcastle 41 MILLIONS. Genre plus de 40 millions. Andy Caroll. De Newcastle. Le pire panic buy de l'Histoire ? Probablement. 41 millions. 

Danny Drinkwater

Boire de l'eau, c'est essentiel. Vital même. Surtout que dans 20, 30 ans y'en aura plus. Mais acheter Drinkwater pour 39 millions d'euros le dernier jour du mercato, était-ce bien nécessaire ? Pas sûr. Vraiment pas sûr. A la source, le milieu défensif quitte Leicester vers Chelsea pour marcher sur l'eau. Mais Drinkwater s'est noyé. La marée bleue était trop forte pour lui, et il n'a pas réussi à surnager. Prêté dans la moitié des clubs de Championship, le récupérateur et son flow ne s'imposent nulle part et Danny finit par boire la tasse. Il quitte les Blues dans l'anonymat cet été. La goutte de trop. 

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