Top 5 : Nantes 1996, que sont-ils devenus ?
Par Paris sportifs
dansEn 1996, le FC Nantes affrontait la Juventus en 1/2 finale de Champions League. Rien que ça. 26 ans après, que sont devenus les héros nantais ? Une investigation Winamax.
Nicolas Ouédec
185 matchs et 83 buts pour Nicolas Ouédec, l'enfant du club. On parle donc d'une vraie légende nantaise, de la période bénie de Coco Suaudeau et consorts. Après une très belle carrière qui l'aura vu jouer notamment au PSG, à l'Espanyol Barcelone et même en Chine, Nicolas prend sa retraite sportive en 2004. Il ne souhaite pas rester dans ce milieu et décide de tout plaquer pour devenir exportateur de steaks hachés à Manille, avec sa femme. La phrase est folle, mais tout est vrai. Depuis, il est revenu dans la région et gère un hôtel près de Nantes, toujours avec sa femme. Il avoue retourner de temps en temps à la Beaujoire, quasiment incognito. Un homme connu et apprécié de tous, capable de changer de vie et devenir intraçable : décidemment une spécialité nantaise.
Claude Makélélé
Titulaire lors de la victoire du FCN en match retour de C1 contre la Juventus en 1996, le bon Claudio n'est plus à présenter. Elle fut d'une longueur incroyable, sa carrière. Retraité des terrains depuis 2011, Makélélé s'est un peu cherché professionnellement. D'abord adjoint au PSG, il prend la tête de Bastia en 2014 avec un bilan famélique de 3 victoires, 4 nuls et 6 défaites. Il redevient adjoint à Swansea et retente sa chance en tant que numéro un en Belgique, à Eupen. Ça ne marche pas beaucoup plus qu'à Bastia, et l'ancien Madrilène décide de devenir "conseiller technique" dans son ex-club de Chelsea. Son rôle : "accompagner la progression des jeunes joueurs." Vu l'effectif et la quantité de jeunes joueurs chez les Blues, on souhaite bien du courage à Claude, qui ne doit pas compter ses heures supplémentaires.
Benoît Cauet
Lui aussi titulaire en 1996, Cauet aura moins marqué le club que ses autres camarades de l'époque. Il faut dire que le milieu ne sera resté que deux ans à Nantes, avant d'aller briller à l'Inter Milan notamment. Il termine sa carrière en Suisse et très vite, retourne chez les Nerazzurri pour entrainer les équipes de jeunes. Mais lorsque l'US Concarneau vient le chercher en 2019 pour entrainer l'équipe première, il accepte. Comment refuser une offre de l'US Concarneau, ceci dit ? Mais la mayonnaise ne prend pas et il quitte le club en fin de saison. Il fait une petite pige à Châteauroux pendant quelques semaines, avant de se faire virer quand le club est racheté. Il est remplacé par l'illustre Marco Simone, ce qui est quand même assez vexant, il faut bien le dire. Plus de nouvelles depuis, la méthode Cauet n'est donc pas un franc succès.
Frédéric Da Rocha
Très jeune en 1996, Da Rocha suit l'exploit nantais depuis les tribunes. Il n'y restera pas très longtemps, car son talent explose vite aux yeux de tous. L'ailier droit devient incontournable et cumule plus de 500 matchs en pro avec le club jaune et vert. Une légende. Et comme il le dit lui-même lors du maintien miraculeux de 2005 : "Les légendes ne meurent jamais." Retraité depuis 2011, Da Rocha fait d'abord ses preuves en tant qu'éducateur des U15 de l'USJA Carquefou, puis devient coach principal depuis cet été. En Régional 2 certes, mais coach principal quand même. Avant de prendre la suite de Kombouaré ? Pourquoi pas. Les légendes ne meurent jamais, on vient de vous le dire.
Japhet N'Doram
Buteur en 1996 contre la Juve, l'indéboulonnable Japhet fait encore sourire n'importe quel fan de Nantes à l'évocation de son prénom. Une côte de sympathie intacte pour l'un des plus grands milieux de l'histoire des Canaris. Auteur du 2000e but de l'Histoire du club en L1, il est obligé de se retirer des terrains en 1998 alors qu'il joue à Monaco, à cause d'une vilaine blessure récurrente au genou. Depuis, le Tchadien est devenu un spécialiste du recrutement. D'abord à Monaco, puis à Nantes. Il retourne au Tchad en 2008 pour tenter de développer le foot national. Il quitte ses fonctions en 2012 et part s'occuper de l'équipe U15 de l'ES Haute-Goulaine, un club du coin. Un emploi qui lui laisse pas mal de temps libre, car il est toujours bon d'avoir un Japhet à la maison.
Les pages à suivre