Top 5 : Les touche-à-tout
Par Général
dansGrands noms de leur discipline, ils ont décidé d'entamer une seconde vie dans le poker, avec une certaine réussite. D'ElkY à Vikash Dhorasoo, focus sur les meilleurs compétiteurs ayant choisi de débuter une nouvelle carrière autour des tapis verts.
Ces dernières années, la mode est à la reconversion pour de nombreux joueurs de poker professionnels ayant réussi autour des tapis verts. Mais cela marche aussi en sens inverse : plusieurs personnalités ayant vécu une belle carrière dans d’autres domaines se sont tournées vers notre jeu préféré pour commencer une deuxième vie.
S’ils sont issus de secteurs variés, ces joueurs qui s'étaient déjà fait un nom dans leur première spécialité sont le plus souvent originaires du monde du sport ainsi que de certaines disciplines assimilées à des « sports d’esprit », qui possèdent des atomes crochus avec le poker dans plusieurs aspects. Du coup, pas étonnant de voir d’anciens sportifs, gamers ou autres champions d’échecs réussir avec succès la transition vers le Texas Hold’em, certains devenant même des stars dans leur nouvelle vie alors que d'autres ont fini par voguer vers d'autres horizons... C’est ce que nous allons vous raconter dans notre Top 5 des touche-à-tout.
ElkY, de star des "gamers" à roi des "gamblers"
Si ElkY avait connu un destin ordinaire avant de jouer au poker, on l’appellerait peut-être encore Bertrand Grospellier sur tous les articles et coverages de tournois le concernant. Mais le surnom qu’il s’est attribué depuis ses débuts dans le poker est étroitement lié à son passé post-joueur de cartes.
Car les cartes, ou plutôt les maps, c’est plutôt sur les jeux vidéos qu’il en était le spécialiste, et plus particulièrement sur Starcraft : Brood War. En effet, ElkY fut l’un des premiers joueurs français à devenir professionnel du jeu vidéo. Après avoir fait ses armes à la fin des années 90, le joueur originaire de Melun part s’installer en Corée du Sud pour y vivre de sa passion, à vingt ans à peine. Après de nombreuses performances dans les compétitions les plus relevées de la planète, le Français, encore méconnu en France excepté par la communauté du gaming, devient rapidement une idole en Asie sous son pseudo ElkY, inspiré du nom d’un personnage de jeux de rôle. C'est à ce moment qu’il va découvrir un jeu qui va une nouvelle fois changer sa vie...
Car s’il gagne sa croûte grâce au gaming, le surdoué comprend vite qu’il y a bien plus d'argent à se faire au poker. Habitué à prendre des dizaines de décisions par minute à Starcraft, c’est tout naturellement qu’il s’essaie au multitabling sur les sites de poker en ligne, devenant rapidement un emblème des "cliqueurs", ces joueurs grindant des dizaines de parties en simultané. Il devient même en 2006 le premier joueur à obtenir le Statut Supernova Elite, le statut VIP le plus convoité de l'époque chez PokerStars, qui le signera dans la foulée, marquant le début d'une relation propsère qui durera 12 ans.
ElkY débarque donc sur le circuit des tournois live en 2006, avec un premier résultat à six chiffres l'année suivante (runner-up de l'EPT Copenhague). Quatre ans après cette belle entrée en matière, il a déjà accroché une Triple Crown à son palmarès (titres WSOP, EPT et WPT) et devient le premier joueur français à franchir la barre des dix millions de dollars de gains sur le circuit. Online, celui qui est déjà catalogué comme un geek est toujours aussi performant, et s’offre même quelques records, comme celui du plus grand nombre de Sit & Go joués simultanément (62). Par la suite, la reconversion réussie d'EllY inspirera d'autres champions de Starcraft, comme la légende "BoxeR" (plus de 500 000 $ de gains en tournois à l'heure actuelle), Ryan Daut (runner-up du PCA 2007) ou Hevad Khan (finaliste du Main Event WSOP la même année).
En tout cas, ElkY n'a jamais perdu l'amour des jeux vidéos : après une période moins prolifique en terme de résultats en tournois live entre 2014 et 2015, le Français tente de revenir à ses premiers amours, via le jeu HearthStone pour lequel il intègre la célèbre Team Liquid fin 2015. Celui qui devient alors le premier joueur de poker et de jeux vidéo sponsorisé pour les deux disciplines parviendra même à gagner un tournoi de HS l'année suivante (photo)... avant de décider que le jeu n'en valait pas la chandelle, rester au top niveau demandant un investissement de tous les instants. Bien lui en a pris : après une seconde place à plus de deux millions de dollars sur le Highroller for One Drop des WSOP 2017, ElkY a remis le poker au dessus de tout en 2019. Résultat ? Un second bracelet et près d'un million de dollars de gains...
David Williams, la recette Magic
Runner-up du Main Event WSOP pour une première ligne sur Hendon Mob : voilà qui vous pose un joueur de poker ! En 2004, c’est David Williams qui a réussi cette performance, se classant second du tournoi derrière le champion du monde Greg « Fossilman » Raymer. Le début d’une belle carrière dans un autre jeu de cartes...
Car avant cette énorme performance, David était déjà un champion, dans une discipline se jouant aussi avec un deck : le jeu Magic: The Gathering. Débutant dès ses 12 ans, le Texan y devient un pro reconnu, notamment pour ses qualités de joueur d'équipe, et participant régulièrement sur les gros tournois de la planète. En 2001, cela se concrétise par une belle régularité : Williams termine parmi les huit premiers sur huit Grand Prix différents, dont trois victoires. Mais il sera aussi banni des compétitions pendant un an pour triche...
Suite à cette décision et en parallèle de brillantes études en économie, il s’essaie au poker, et gagne sur le site BodogPoker un package pour aller jouer le Main Event des WSOP à Las Vegas. Devançant plus de 2 500 joueurs, il remporte donc 3,5 millions de dollars pour sa seconde place derrière FossilMan ! Bénéficiant à plein de l’effet Chris Moneymaker, un qualifié online également vainqueur du tournoi le plus important du monde l'année précédente, David Williams est rapidement catalogué comme une figure importante du poker, aucun joueur afro-américain n’ayant jamais atteint ce stade de la compétition lors du Main Event. Il devient rapidement joueur professionnel, et Bodog le sponsorise très vite.
Il rejoint ensuite les stars du jeu chez une room au pique rouge, qu'il représentera durant six ans. À son palmarès ? Plus d'une dizaine de victoires en tournoi, dont un titre WPT, et près de 9 millions de dollars accumulés en tournoi live. Et David Williams est décidément un homme talentueux : en 2019, il a terminé second de la compétition Master Chef aux Etats-Unis. Une troisième carrière se profile t-elle derrière les fourneaux ?
Mais s'il est certainement celui qui a su le mieux tirer parti de sa seconde vie, David Williams n'est pas le seul à avoir effectué la transition du jeu Magic vers le poker : chez Winamax, le Team a aussi compté un ancien joueur de Magic parmi ses membres, en la personne de Manuel Bevand. Avant de signer pour une carrière de joueur de poker pro, ManuB était ainsi devenu vice-champion de France et du monde par équipe en 1998. Point culminant de cette première carrière ? Une quatrième place aux championnats du monde 2004, alors que ManuB exerçait en parallèle la fonction de concepteur de jeux vidéos. Il passera ensuite six ans au sein du Team Winamax avec le succès que l'on connait (730 077 $ de gains accumulés en tournois live, de nombreux titres online). Il sera même élu "Joueur le plus inspirant" aux France Poker Awards en 2014.
Mais si ManuB n'a jamais vraiment gagné sa vie avec des cartes de jeu avant de bifurquer vers le poker et de passer pro (inspirant le titre de son livre, paru en 2005 aux Editions Fantaisium), on ne peut pas en dire autant de Gabriel Nassif. Considéré comme un des meilleurs joueurs de tous les temps dans la discipline, intégrant même le Hall of Fame du jeu en 2010, il se dirige vers le poker en 2003 sur les conseils de ses potes Brock Parker et William Jensen (qui deviendront également pros de poker). Le début d'une carrière longue de dix ans. Comme ses vieux amis, il devient spécialiste de Limit Hold'em, passant à deux reprises à une marche d'un bracelet WSOP dans cette variante. Grâce à un esprit de compétition exacerbé hérité de Magic, "yellowhat" réussira une carrière très honnête en cash-game online sur les tables de Pot Limit Omaha, devenant lui aussi joueur sponsorisé, et accumulera plus d'un million de dollars de gains en tournoi live, dont une victoire lors des FPS Deauville en 2016. Gab a finalement décidé de s'orienter vers le coaching et l'animation, et tente actuellement de redevenir un joueur professionnel de Magic...
On n'oublie pas d'autres joueurs ayant réussi avec succès la transition de Magic vers le poker : Eric Froehlich, Noah Boeken, Scott Seiver, Dario Minieri, Justin Bonomo, Isaac Haxton (vainqueur du PCA 2007 contre un champion de... Starcraft, Ryan Daut - voir plus haut) ou Adam Levy.
Fatima de Melo, des pelouses aux tapis verts
Chez les grands sportifs ayant décidé de taper le carton, on compte des champions olympiques : le plus connu d’entre eux est certainement le nageur Michael Phelps, l’athlète le plus titré de l’histoire des jeux, qui s’adonne à son autre passion aux tables de Las Vegas.
En revanche, si on connait Fatima Moreira de Melo comme une joueuse de poker professionnelle et sponsorisée depuis dix ans maintenant, on sait moins que la Néerlandaise a été championne olympique… de hockey sur gazon ! Car avant d’entamer une nouvelle carrière aux tables de jeux, elle a connu un passé glorieux sur d’autres terrains verts, devenant l’une des joueuses les plus populaires de son pays et comptant plus de 250 sélections en équipe nationale. De quoi gagner trois breloques olympiques, dont cette fameuse médaille d’or à Pékin en 2008, et un titre de championne du monde en 2006, sans oublier d’autres trophées majeurs. La jolie blonde, qui n'a pas hésité à poser sous l'objectif des photographes de mode, fut même élue sportive de l’année pour la ville de Rotterdam en 2008, année où elle mis un terme à sa carrière de hockeyeuse. On n'oubliera pas non plus sa victoire lors d'une version hollandaise de l'émission Koh-Lanta...
Autant dire que la pression inhérente à la compétition, Fatima connait. "Au hockey, il y a une dimension mentale très importante, déclarait-elle à Pokerlistings en 2013. Il faut mettre la pression sur ses adversaires. Et au poker, tout est dans le mental." Ce ne fut donc pas une surprise de la voir performer rapidement dans l’univers ultra-concurrenciel des tournois de poker live, à une époque où le niveau global était encore très hétéroclite. Dès 2009, la joueuse originaire de Rotterdam s’illustre en atteignant la finale du Lido International Dutch Open (le Main Event quoi) lors des Masters Classics of Poker d’Amsterdam, puis réussit plusieurs places payées sur le circuit, dont une seconde place sur un Main Event UKIPT à l’île de Man, qui lui rapporte plus de 95 000 $ - ce qui reste sa meilleure performance à ce jour. Online, ses résultats restent plus confidentiels.
À force d'attirer les objectifs, elle s’impose peu à peu comme une figure indispensable des tournois de poker live organisés par son désormais ex-sponsor (leur collaboration s’est achevée début février après dix ans à représenter la marque), malgré des résultats en dents de scie. Tout les lecteurs des coverages connaissent aujourd'hui le visage de la grande amie de Leo Margets (photo ci-contre)... Fatima, jamais la dernière pour déconner dans l’univers parfois trop sérieux du poker live, reste notamment célèbre pour deux photos : la première pour le cliché final de son titre sur le Women's Event du PokerStars Championship Bahamas en 2017, et aussi pour avoir osé troller Fedor Holz lors du Main Event des WSOP, n'hésitant pas à faire un doigt d'honneur à l'objectif alors que l'Allemand était en plein milieu d'une main de poker. Actuellement, Fatima compte 577 274 $ de gains sur le circuit live et a assuré qu'on allait la revoir bientôt aux tables de poker. Habituée à jouer principalement sur les tournois de son ex-sponsor, la Hollandaise pourrait cependant réduire la voilure...
Jeff Sarwer, échecs et stacks
Les échecs, on connait chez Winamax : en effet, le Team Pro a compté dans son effectif une championne détenant le statut de Grand Maître International, en la personne d’Almira Skripchenko, championne d’Europe d’échecs en 2002. La Française d’origine moldave fut l’une des premières à rejoindre le Team en 2007, et y resta près de cinq ans, accumulant 261 830 $ en tournois live.
Pas mal, mais pas aussi bien que celui que nous allons vous présenter dans ce paragraphe : Jeff Sarwer. Crack très précoce, il était déjà champion du monde de sa catégorie d’âge à 7 ans. Il devient rapidement une petite star aux Etats-Unis. En 2008, à l’âge de trente ans, il décide de se lancer dans une carrière de joueur de poker. "Jouer au poker pour en vivre est probablement la chose la moins originale que j'ai faite dans ma vie", relativait-il à l’époque dans une interview à Pokernews. S’il a toujours nié se considérer comme un joueur professionnel, Jeff Sarwer joue tout le même la majorité des grands tournois internationaux durant quelques années, réussissant quelques perfs’ d’envergure sur les tournois du circuit EPT notamment : 3e de l’EPT Vilamoura en 2009 pour 156 170 €, runner-up du High Roller de l’EPT Berlin l’année suivante, ou encore vainqueur d’un 5 000 $ du Merit Poker Tour à Chypre en 2016 pour 70 275 $.
Coaché par de grands joueurs professionnels comme Anton Wigg et Michael Tureniec, et très sérieux dans sa façon d’étudier le jeu, l'Américain est également célèbre pour sa prestation à l’EPT Varsovie en 2009 : après avoir éclaboussé le Day 3 de son talent et avoir longtemps possédé le statut de chipleader, il sera finalement éliminé à la dixième place d’un tournoi très relevé. Même si son activité de joueur s’est un peu réduite ces dernières années suite à la naissance de ses enfants, Jeff a tout de même accumulé plus de 850 000 $ en tournois live depuis une bonne dizaine d’années. Pour l'instant, personne n'a fait mieux chez les joueurs d'échecs...
Ces derniers temps, une autre championne d’échecs s’est également illustrée sur le circuit : il s’agit de Jennifer Shahade, vainqueur notamment d’une épreuve Highroller d’Open Face Chinese Poker lors d’un festival à Prague en 2014. En 2015, elle a terminé 204e du Main Event des WSOP et est apparue sur quelques parties télévisées. L'Américaine comptait 346 000 $ de gains en tournois live au 20 février 2020.
Vikash Dhorasoo, une parenthèse enchantée
On ne sait pas trop pourquoi, mais parmi les anciens sportifs de haut niveau, les footballeurs semblent les plus intéressés par le poker. On peut citer par exemple Tony Cascarino (près de 600 000 $ de gains en tournois live) ou le Danois Jan Sorensen, qui a tout de même gagné plus de deux millions de dollars en tournois live (dont deux bracelets WSOP) malgré une carrière de footeux plutôt confidentielle dans son pays natal. Car dans le bus pour aller au stade ou pendant les mises au vert, les traditionnelles belote ou coinche sont parfois remplacées par le Texas Hold’em… Rien d’étonnant donc de voir certains footeux tenter leur chance cartes en mains après avoir terminé leur carrière. Chez Winamax, on a même embauché l’un d’entre eux : Vikash Dhorasoo, qui est resté plus de trois ans au sein du Team Pro, de 2008 à 2011.
Avant cela, Vikash sortait d’une très belle carrière de footballeur, longue de 14 ans : le joueur d’origine mauricienne a gagné tous les trophées nationaux en France (deux titres de Champion, une Coupe de France, deux Coupes de la Ligue notamment), et a atteint la finale de la Ligue des Champions en 2005 sous les couleurs du Milan AC. Le milieu de terrain formé au Havre a également évolué dans d’autres clubs prestigieux, comme Lyon, Bordeaux et le PSG, ce qui lui a permis d’être sélectionné à 18 reprises en équipe de France. Le Normand a également détonné par une personnalité atypique dans le monde du ballon rond : parfois surnommé "l'intello du football", il n'hésitait pas à livrer le fond de sa pensée, s’incrustant dans le mouvement Tatane, qui milite pour un foot "durable et joyeux". Chapeauté par Fred Poulet, artiste multi-cartes et également réalisateur, il filmera même son quotidien de joueur remplaçant durant la Coupe du Monde 2006. Ils en tireront un film : Substitute.
Bref, Vikash fait parler, et pas seulement dans le monde du foot : le "parrain" du Team Winamax Michel Abécassis repère ainsi le talent du footeux en 2006, lui offrant l'occasion de porter le logo Winamax sur quelques beaux tournois, comme les Master Classics of Poker d'Amsterdam en 2007. C’est donc tout naturellement que Winamax, à la recherche de personnalités pour étoffer et médiatiser sa Team Pro naissante, décide de lui faire signer un contrat de joueur professionnel en mai 2008, après une dernière pige ratée et achevée en novembre 2017 au club italien de Livourne. Vikash, qui tâtait le carton depuis 2006 sur Internet, avait déjà réussi une première grosse perf’ en live (vainqueur du Planet 50 au Cercle Gaillon en 2008 pour plus de 21 000 € de gains), et s'attaque alors au circuit des tournois live, avec un succès certain. Bien encadré, il progresse et enchaîne quelques performances d’envergure, comme une demi-finale à l’EPT Deauville début 2009, la 3e place du Grand Prix de Paris en 2011 pour un gain de 157 320 € en compagnie de quelques-uns des meilleurs pros du moment, ou encore le titre de champion lors de la Grande Finale du BPT 2011 à Enghien-les-Bains. Cette victoire lui inspirera d'ailleurs des réflexions sur la solitude de joueur de poker, en contradiction avec les sensations de ses victoires en tant que footballeur. Sa fiche Hendon Mob recense actuellement 527 443 $ de gains, avec une dernière perf' en 2014.
À cette époque, aucun footeux n’a réussi des résultats aussi probants dans le poker, excepté peut-être l’ancien défenseur des Girondins de Bordeaux Jean-Philippe Rohr, qui sera lui sponsorisé par un opérateur de jeu en ligne et accumulera plus de 800 000 $ de gains en tournoi live. Vikash quittera le Team en 2011, ne pouvant plus concilier sa carrière de joueur et ses autres activités. Il se contente depuis d’apparitions sporadiques sur le circuit, et s’est fait un petit kiff lors de la dernière saison des Winamax Live Sessions. Mais pas sûr qu'on le revoit aux tables de sitôt : notre touche-à-tout vient de se lancer en politique...
En tout cas, après cette expérience plutôt réussie, plusieurs footballeurs tenteront sérieusement de percer dans le poker, comme Teddy Sheringham (photo ci-contre) ou Tomas Brolin pour les plus connus. Coté français, Vikash a été récemment imité par Camel Meriem, Sébastien Grax ou encore Jimmy Kebé, tous s’étant déjà illustrés sur de jolis tournois. Les deux joueurs du FC Barcelone Gerard Piqué (33 ans) et Arturo Vidal (32 ans), qui se sont bien débrouillés sur les Highrollers du dernier EPT local et qui s’approchent de leur fin de carrière, pourraient bien leur emboîter le pas. Avant, qui sait, d’être imités par l’une des plus grandes stars de leur sport : leur ancien coéquipier Neymar, passionné de poker devant l’éternel, a déjà annoncé qu’il réfléchissait à devenir joueur pro une fois qu’il aurait raccroché les crampons…
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Crédits photos : Analoglife, Magic Wizards, PokerStars, Neil Stoddart, Carlos Monti, River Tells, WSOP