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Top 5 : les pires pilotes de F1

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Ils ont couru dans la plus grande des disciplines du sport auto, et pourtant ils conduisent probablement encore plus mal que notre Community Manager qui a raté trois fois son permis : voici les 5 pires pilotes de l’histoire de la Formule 1.

Pastor Maldonado

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Alors oui, vous allez me dire « Mais Pastor Maldonado n’est pas un si mauvais pilote ». Oui, c’est tout à fait vrai. La preuve, il a même remporté une course après avoir signé la pole position (après déclassement de Hamilton) en Espagne lors de la saison 2012. Un peu à l’image de Takuma Sato, Pastor Maldonado est un pilote rapide mais avec une très forte tendance à avoir des moments d’absence. Parmi ses plus grands moments, on retiendra surtout une sortie des stands kamikaze à Bahrein qui envoie Esteban Gutierrez dans les cieux pour un tonneau mémorable. Malgré quelques bons résultats, Pastor Maldonado fait partie des grands artistes du sport auto, avec une compilation de crashs sur Youtube qui dépasse les 5 minutes, mais également un remix incroyable de Smooth Criminal en duo avec Romain Grosjean, son coéquipier chez Lotus en 2014.

Yuji Ide

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L’historique des pilotes japonais en F1 n’est pas vraiment glorieux. Certains ont réalisé des carrières discrètes mais plutôt honnêtes, comme Shinji Nakano (33 Grand Prix disputés) ou Kamui Kobayashi (75 Grand Prix disputés), tandis que Takuma Sato, malgré ses nombreux accidents, est quand même parvenu à accrocher un podium en 2004. Au rayon des pilotes moins doués, il y a match entre Taki Inoue, dont la malchance légendaire ira jusqu’à voir un véhicule de secours lui rentrer dedans, mais surtout Yuji Ide. Recruté en 2006 par la nouvelle écurie japonais Super Aguri, Yuji Ide ne parle que japonais, n’a jamais piloté une Formule 1 et n’est clairement pas prêt pour le très haut niveau. Catastrophique en course au volant d’une monoplace pas vraiment meilleure que lui, le Japonais ne disputera que quatre Grands Prix avant d’être suspendu jusqu’à la fin de la saison à la suite d’un accident très violent avec Christijan Albers à Imola. Remplacé par Franck Montagny dans la foulée, Ide n’a depuis plus mis les pieds dans une Formule 1.

Ottorino Volonterio

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Légèrement perdu dans les livres d’histoire, Ottorino Volonterio est probablement l’un des pilotes les moins performants de l’histoire de la F1. Contrairement aux autres noms de ce Top 5, le Suisse était un pilote très propre : Volonterio ne causait que très peu d’accidents, terminait la plupart de ses courses et s'écartait volontiers au passage des cadors. Seul problème : il les terminait loin, très très loin des leaders. En 1956, il termine avec six tours de retard lors du Grand Prix d’Allemagne. Plutôt honnête ? Pas vraiment : la course se déroulait sur le Nürburgring Nordschleife, la version longue de 20,8 km du circuit. Six tours de retard équivalent donc à plus de 120 km de différence avec les leaders. C’est long, 120 kilomètres.

Jean-Denis Délétraz

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Malgré des performances plutôt honnêtes lors de ses débuts, Jean-Denis Délétraz est peut-être le pire pilote de l’histoire de la F1 récente. En 1994, l’écurie Larrousse est en difficulté financières et, comme de nombreuses autres écuries, cherche un « pay driver » pour renflouer ses caisses. Jean-Denis Délétraz hérite donc d’un banquet pour le dernier Grand Prix de la saison. Totalement à la rue en course, Délétraz abandonne après un problème de boite de vitesse, faisant légèrement oublier qu’il avait déjà dix tours de retard sur les leaders. La saison suivante, il obtient un baquet chez Pacific Team Lotus pour les 5 derniers Grands Prix, toujours en échange d’un apport financier. Ses résultats ne sont pas meilleurs : il abandonne au Portugal, pris de crampes après une vingtaine de tours. Sur le Nürburgring, il termine sa seule et unique course de F1 avec 7 tours de retard sur les leaders. Il sera débarqué au bout de deux courses et ne remettra plus les pieds en Formule 1. Son fils Louis Délétraz court actuellement en Formule 2, avec des résultats qui laissent penser que sa carrière sera bien meilleure que celle de son père.

Andrea de Cesaris

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Andrea de Cesaris a disputé 15 saisons de F1. C’est beaucoup, vous me direz, pour un des « pires pilotes » de la Formule 1. Si l’Italien mérite amplement sa place dans ce Top 5, c’est tout simplement qu’il détient le record ultime de la discipline : celui du nombre d’abandons. Sur 208 Grands Prix disputés, De Cesaris a abandonné 147 fois. Plus fort encore : en 13 participations au GP du Brésil, il en termine… zéro. « De Crasharis », comme il est surnommé, a également réalisé la prouesse d’abandonner 16 Grands Prix sur 16 disputés lors de la saison 1987. Avec l’exigence de la F1 moderne et la fiabilité toujours plus poussée des voitures d’aujourd’hui, nul doute que De Cesaris restera pour l’éternité dans le livre des records de la Formule 1.

Bonus : Mahaveer Raghunathan

Mahaveer Raghunathan n’a jamais piloté en F1, mais il mérite amplement sa place dans ce Top 5 tant il est devenu un vrai meme lors de la saison dernière. Engagé en F2 chez MP Motorsport la saison dernière sans trop qu’on comprenne comment ni pourquoi, l’Indien a réalisé une saison 2020 absolument fabuleuse, capable de remplir à elle seule un bêtisier de 3mn30. Raghunathan est devenu petit à petit la coqueluche des fans de sport auto sur les réseaux sociaux, notamment grace à ses manœuvres totalement absurdes. Au Hall of Fame de la saison dernière, cette séquence incroyable en essais libres à Bakou où Raghunathan, parti tout droit dans un virage, ne parvient pas à faire un demi-tour. L’Indien parvient également à décrocher un trophée très rare : celui de la suspension de superlicence FIA, après avoir cramé 9 de ses 12 points sur le seul week-end du Castellet. Mahaveer Raghunathan n’a malheureusement pas récupéré de volant pour la saison 2020, au grand dam de ses fans. Peut-être reviendra-t-il un jour, qui sait ?

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Charly

Kim Källström est mon idole de jeunesse. A part ça, j'ai eu une enfance plutôt heureuse.