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Top 5 : les immanquables de la CAN

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Tous les deux ans, elle revient, avec son lot de surprises, mais surtout son lot d'immanquables. Et si la CAN était terriblement prévisible, au final ?

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L'Égypte devient super forte sans qu'on comprenne comment

Palmarès de l'Égypte : on est forts à la CAN. Et c'est tout. Personne n'a encore percé le secret des Pharaons, qui deviennent tous les deux ans la meilleure équipe d'Afrique pendant un mois avant de retomber dans l'oubli dès que les qualifs pour la Coupe du Monde font leur apparition. L'Égypte ne s'est qualifiée que trois fois pour le Mondial : en 1934, 1990 et en 2018. Leur meilleure perf ? Eh bien aucune : les Pharaons n'ont jamais passé le premier tour. À la CAN, l'histoire est tout autre : 9 finales, 7 trophées et un statut de favori logique. L'Égypte à la CAN, c'est un peu comme Bordeaux quand ils reçoivent l'OM, en fait.

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L'arbitrage maison pour le pays hôte

Que serait la CAN sans ses arbitres ? Souvent lunaire de manière générale, l'arbitrage à la CAN touche parfois au sublime quand il concerne le pays hôte. À ce jeu-là, la Tunisie a tout connu. En 2004, les Aigles de Carthage profitent d'un coup de pouce d'Ali Bujsaim, l'arbitre du quart de finale contre le Sénégal, qui "oublie" malencontreusement un penalty sur El-Hadji Diouf et permet dans la foulée aux Tunisiens d'ouvrir la marque (et de remporter la compétition quelques jours plus tard). Retour de karma en 2015, en Guinée Équatoriale. La Tunisie mène 1-0 jusqu'au bout du temps additionnel contre le pays hôte, avant qu'un penalty inexistant à la 93e minute puis un coup-franc en prolongation après une faute invisible ne permettent à la Guinée Équatoriale de se qualifier en demi-finale. Un match grotesque, marqué par 41 fautes sifflées contre la Tunisie (12 contre la Guinée), qui vaudra à l'arbitre Rajindraparsad Seechum une suspension de 6 mois. C'est à ça qu'on reconnait les grands artistes.

Les Camerounais font grève pour des primes

C’est tombé, sans surprise : les joueurs de l’équipe nationale du Cameroun refusent de jouer cette CAN tant qu’ils ne recevront pas une prime de participation, estimée à 30 000 euros. Samuel « le grand frère » Eto’o a été appelé comme médiateur pour éteindre un incendie rallumé avant chaque tournoi. Grève lors de la Coupe du monde 2014, vestiaire en crise en 2002, dirigeants envahissants : le Cameroun est un habitué. Le sujet touche toutes les sélections, du Zimbabwe qui refuse de monter dans un avion à la RD Congo qui ne s’entraîne pas en 2017 en raison de primes promises non-versées. Les Gilets jaunes ont trouvé leurs maîtres.


Hervé Renard gagne le tournoi

2012 : vainqueur avec la Zambie. 2015 : vainqueur avec la Côte d’Ivoire. 2019 : futur vainqueur avec le Maroc. Wikipedia oublie étrangement les trophées soulevés en 2010, 2008, 2006, 2004, 2000, 1986, 1980, 1972, 1965, 1959 et 1957 et affirme que seuls deux sélectionneurs ont remporté davantage de CAN qu’Hervé Renard, à savoir le Ghanéen Charles Kumi Gyamfi et l’Egyptien Hassan Shehata. Que font les modérateurs ? Le Sorcier Blanc est tout simplement abattable en Afrique.

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Une séance de penalty improbable

Impossible de vivre un match à élimination directe de la CAN sans séance interminable ! L’an dernier, en finale, les Ivoiriens avaient souffert pour battre le Ghana (0-0, 9-8). Beaucoup de buts également lors de la finale 2012 Zambie - Cote d’Ivoire (0-0, 8-7) mais surtout lors du quart de finale 2006 Cote d’Ivoire – Cameroun, rencontre où les 22 premiers tirs au but ont été marqués. Défaite 12-11 du Cameroun avec Eto’o qui élimine les siens, sacré scénario !


Charly

Kim Källström est mon idole de jeunesse. A part ça, j'ai eu une enfance plutôt heureuse.