Top 5 : le cahier de vacances du Team Winamax
dansCalculer des cotes dans le sable, bosser sa pokerface en lunettes de soleil, mater à mort des replays ou tout simplement... ne rien faire : nos W rouges vous ont concocté le programme poker idéal pour cet été.
Nul besoin de vous faire un dessin. Quel que soit son emploi, sa ou ses passions premières, pour beaucoup l'été permet un temps de passer à autre chose, de laisser de côté la routine pour glisser tranquillement vers un rythme différent, plus tranquille. Bref, de faire ce que l'on n'a pas forcément le temps de faire le reste de l'année. Un constat d'autant plus vrai pour ceux qui ont la chance de partir en vacances une ou plusieurs semaines. De notre côté, on le sait : le poker ne fait pas exception à la règle. Il suffit d'observer les chiffres de fréquentation décliner irrémédiablement durant la période estivale... pour remonter aussitôt en flèche à la rentrée, au moment des Winamax Series. Activité d'intérieur par excellence, du moins si l'on veut la pratiquer un minimum sérieusement, le poker cadre donc moyennement avec les longues après-midis ensoleillées où les soirées passées dehors, à profiter de la chaleur et d'un soleil couche-tard. Et s'il existait tout de même un moyen, voire plusieurs, de faire se réconcilier été et poker ? Au coeur de leurs propres vacances, entre deux sessions de bronzette, nous sommes allés déranger quelques uns des membres du Team Winamax pour qu'ils nous concoctent le parfait petit guide du joueur de poker estival. Attention : préparez-vous à tout, n'importe quoi, mais surtout n'importe quoi.
Travaillez autre chose
On l'a évoqué en introduction, par son côté hors du temps et son atmosphère légère, l'été donne envie de se tourner vers de nouveaux horizons, ces petites choses que l'on délaisse habituellement au profit de ce bon vieux train-train quotidien. Pour Ivan Deyra, l'occupation numéro 1 en cette période particulière est vite trouvée. "Alors pour bosser son jeu il faut pratiquer le geste, attaque ValueMerguez. Toujours les mêmes appuis, fixer le verre, se concentrer et viser dans le même pour en enlever trois en face et rejouer. C'est quasi du everyday ici. Ah tu parlais du poker ?" Oops, raté mais vous savez maintenant quoi faire pour remporter le tournoi du camping des flots bleu ou comment arrêter de perdre face à votre beau-frère. Tournons-nous alors plutôt vers l'un des plus gros bosseurs du Team, habitué à travailler une bonne partie de l'année sous des températures tropicales, Aladin Reskallah. "Le poker chinois au bord de la piscine, ça fonctionne plutôt bien, lâche Aladarrrrr en grand spécialiste. Plus sérieusement, cela peut être l'occasion de regarder tranquillement les replays du Stream Gang sur votre transat."
Même son de cloche chez Leo Margets, qui rappelle en même temps l'activité favorite de tout un chacun à la plage : mater. "Devenez un voyeur !, lache carrément la Catalane. Si vous ne vous sentez pas de jouer, vous pouvez toujours apprendre en regardant d'autres personnes jouer. Il y a bien plus à aller chercher que les (excellents) épisodes de Dans la Tête d'un Pro !" Comme les nombreuses et précieuses vidéos de la Poker School Winamax par exemple. Enfin, et parce que l'été est aussi synonyme de montrer son corps sous son meilleur jour, il peut également vous servir à travailler votre posture et votre attitude en attendant une reprise plus globale des tournois live. "C'est le moment de perfectionner votre pokerface avec vos lunettes de soleil !, conseille à son tour Guillaume Diaz. Ou de vous entraîner à galber les pectoraux au bord de l'eau comme Ivan." "Répétez vos phrases d'accroche poursuit Léo Lombardozzi. Face à votre miroir, au lieu des ringards 'Salut, tu veux danser ?' et autres 'Je t'offre un verre ?', pratiquez encore et encore les incontournables 'Tu montres si je me couche ?', 'Si je fais tapis, tu fold ?' ou encore 'Je suis sûr que tu n'as pas la couleur.' Après cela, plus personne ne pourra vous résister." - Flegmatic
Changez d'horaires et de bureau
On le sait : souvent, les sessions de poker se suivent et se ressemblent, que ce soit online ou en live : on s’installe devant son écran ou sa table en fin d’aprem/début de soirée, et on joue jusqu’à une heure plus ou moins avancée de la nuit. Mais les vacances sont faites pour briser la routine ! Alors pourquoi ne pas faire quelques entorses à vos bonnes vieilles habitudes ? Pour Ivan Deyra, c'est par exemple l'occasion de repenser son organisation : "Perso l'été, c'est pas évident, il y a toujours quelque chose qui se monte ou s'organise à côté avec les fratus. J'essaie de travailler mon jeu entre 23h et 2-3h du mat' quand il n'y a pas de soirée. Évidemment rigueur et autodiscipline sont indispensables. Fixez vos jours de grind dans la semaine au préalable. Pour ma part, ça tourne autour de deux fois par semaine en moyenne, avec le dimanche. Profitez quand même de ce magnifique soleil l'après-midi ! Voyez cela comme une récompense au travail fourni et à ces petits objectifs quotidiens réalisés. Et kiffez avant tout !"
Des changements d'autant plus à propos si vous avez été contraints de modifier vos plans estivaux suite à la pandémie selon Aladin Reskallah : "Utilisez l’argent du voyage annulé à Las Vegas pour rester à Paris, et allez vous broke en cash game dans les cercles qui ont réouverts !" Une excellente idée de notre spécialiste de la gestion de bankroll, qui vous propose cependant d’autres façons moins casse-gueule d’utiliser votre pécule : "Vous pouvez aussi prendre l’argent des vacances annulées pour vous offrir les services d’un coach, ou investir sur des logiciels qui aident à travailler le jeu."
Et si vous n’arrivez vraiment pas à décrocher, autant s’entraîner carrément sur la plage : "Vous n’avez qu’à faire des calculs de cotes dans le sable", conseille notre surfeur Guillaume Diaz, tandis que Léo Lombardozzi est persuadé que la bronzette peut contribuer à remplir votre réservoir de chance : "Pensez à prendre des couleurs pour enfin rentrer vos flush ! Oui, si vous en avez marre de ne jamais compléter vos tirages couleur, rien de tel que passer tout votre été sur le transat ! Attention cependant, pour les peaux blanches, seule la flush à cœur peut être améliorée." Paradis de la glande, la plage permettrait également de "travailler sa dextérité" selon notre Top Shark 2020, grâce à une activité bien répandue pour les fans de bains de soleil : "Faites des mots croisés ! En 4 lettres, provoque du désir…. FISH !" Profitez-en également pour bosser vos skills de joueur live, notamment lorsqu’il s’agira de choisir un partenaire parmi vos potes/votre famille pour faire avancer votre pédalo : "Le profiling, c’est important, confirme Ya 2 ecoles. Si vous n’avez pas envie de pédaler pour deux toute la journée, utilisez votre expérience sur l’analyse du field et sur les prises de note pour choisir le meilleur profil, qui ne se débinera pas au bout de 10 minutes." - Rootsah
Jouez-la tranquille
Bosser son poker, c'est un peu comme entamer un régime. On s'y lance plein de bonne volonté, prêt à donner le meilleur de soi-même pour arriver à une efficacité maximale en un rien de temps. On suit à la lettre des programmes pré-établis qui ont fait leur preuve, sans en dévier et le plus souvent le résultat est là. Du moins à court terme. Car ensuite vient souvent le temps du relâchement. L'effort a été effectué, il fut intense, mais il est déjà derrière nous. On est passé à autre chose et, sans forcément s'en rendre compte, on reproduit les erreurs de ce passé pas si lointain, en oubliant les préceptes qui ont si bien fonctionné les jours et semaines précédentes. Alors pourquoi se lancer à corps perdu dans une mission dont on sait d'avance qu'elle sera éphèmere, d'autant plus en cette période estivale où le même exercice peut nous coûter bien plus d'énergie qu'en temps normal. Arrêtons de faire du mal à notre corps et notre esprit et avançons tranquillement, avec sérénité. À la cool quoi. Et cela étonnamment, ce n'est pas seulement nous qui le disons, mais aussi le bourreau de travail numéro 1 du Team Winamax, Adrien Delmas.
"Pour moi la clef quand c'est compliqué de travailler, notamment l'été, c'est d'injecter du fun dans l'activité, conseille le Périgordin. Par exemple si ton kiff' c'est de bronzer autour de la piscine, tu vas te poser au bord avec ton PC, et tu bosses jusqu'à ce qu'il n'ait plus de batterie (en principe ça s'en va vite) et ensuite tu profites. C'est un petit jeu avec toi-même et tu seras content d'avoir fait quelque chose." Comme souvent, comme pour beaucoup de choses, le plus dur, c'est de s'y mettre. Alors exactement comme ce pote pas frileux pour un sou qui ne cesse de vous répéter "qu'une fois dedans, elle est bonne," Ragnarok235 enfonce le clou. "L'important, c'est juste de commencer, poursuit-il. Si tu as la flemme, tu te dis que tu ne passes en revue qu'une seule main, et si tu ne veux pas continuer tu t'arrêtes. C'est aussi simple que cela et ça peut permettre de lancer la machine." Avant pourquoi pas d'enchaîner avec une deuxième, puis une troisième... jusqu'à analyser l'intégralité du tournoi. Il n'y a pas de petit exercice quand celui-ci est fait sérieusement et que l'on en retire quelque chose. - Flegmatic
Allez-y à fond !
Se la couler douce les doigts de pieds en éventails, ça fait toujours du bien. Mais ce n’est pas comme ça que vous augmenterez votre edge sur vos adversaires aux tables de poker. Et l’été, on peut aussi bosser, et pas qu'un peu ! Pierre Calamusa, par exemple, estime que la saison estivale est propice à un travail de mutant : "À première vue, on se dit : 'Enfin les vacances ! Le moment d'aller profiter du sable chaud, du ciel bleu et de boire quelques mojitos en terrasse...' Ou de grinder comme des sales pour monter sa bankroll ! En effet, les vacances vous offrent le luxe du temps. Pourquoi ne pas l'utiliser pour jouer plus régulièrement et faire décoller son capital ?" Pierre, pourtant pas le dernier à prendre du bon temps pendant l’été, a déjà tenté l’expérience lors de périodes où son portefeuille poker était un peu dégarni (on se souvient notamment que ses premiers séjours à Las Vegas pour les WSOP n’avaient pas été couronnés de succès) : "J'ai à maintes reprises utilisé la période estivale pour remettre mes finances dans le vert lorsque ma bankroll était au plus bas, confirme LeVietF0u. Pour cela, et il l’a déjà suffisamment asséné, Pierre favorise le spot EV+ que constituent les MTT de l’après-midi, et plus précisément les tournois où les fields sont moins denses en quantité et en joueurs de qualité : "Je pense notamment au Digestif, au Starter ou au Shooter, pour profiter à fond des fields réduits estivaux et du niveau de jeu très bas."
Alors oui, il peut être judicieux d’éviter de s'enquiller un barbeuc' à 15 heures et d'enchaîner avec une sieste digestive. Ouvrez plutôt le logiciel Winamax, et installez-vous confortablement sur la terrasse (bien que cela ne soit pas vraiment recommandé). Cependant, pas facile de se motiver à garder une routine sérieuse quand vos potes vous tannent pour aller bronzer à la plage ou draguer dans les bars. Pas de panique, Leo Margets a la solution : utiliser ces mêmes potes pour vous motiver. "Vous n’arrivez pas à vous lever de votre chaise ? Faites un propbet avec un ami ! Pariez que vous devez jouer un certain nombre de tournois/Expresso/mains par jour, cela vous donnera de bonnes raisons de continuer à cliquer !" Sur un ton plus léger, Aladin Reskallah est également adepte du betting pour tout donner : "Apprenez à jouer à votre conjoint(e) et faites un HU ! Le perdant fait la vaisselle !" Et qui sait si, entre cuites de mutant, rencards foirés et paris gagnés, vos heures de jeu ne deviendront pas le meilleur souvenir de vos vacances et permettrons de financer tous vos écarts ? C’est bien l’avis de Pierre Calamusa : "Vous aurez peut-être à la fin de l'été le sentiment grisant d'avoir passé de super vacances... en ayant gagné de l'argent !" - Rootsah
Oh et puis vous savez quoi ? Ne faites rien !
Mais en fait, une question me taraude : pourquoi on discute depuis tout à l’heure ? C’est les vacances bordel ! On pense, mange et vit poker tout le reste de l’année, alors pourquoi ne pas faire une cure de désintox… Leo Margets n’en pense pas moins : "Le temps de repos fait partie du poker ! Vous ne pouvez pas être performant à ce jeu si vous ne déconnectez jamais. Profitez des vacances pour passer du temps hors des tables, et surtout ne vous sentez pas coupables de ne rien faire. Rechargez les batteries, et vous reviendrez plus fort." Ou alors, saisissez l’occasion pour bosser d’autres aspects de votre skill plus en rapport avec votre activité estivale, au hasard, boire, manger et lancer une certaine balle dans un certain gobelet (voir plus haut). Et puis bon, au bout d’un moment, ça va bien de picorer healthy et de descendre des boissons (trop ?) légères durant les sessions…
C’est exactement ce que pense Léo Lombardozzi, qui a visiblement été très impressionné par les dernières perfs de ValueMerguez et pense avoir percé le secret de notre spécialiste des barbecues : "Vous aussi vous voulez gagner un bracelet WSOP. Mais rien n’y fait, vous n’avez décidément pas de chance. Eh bien, concentrez-vous sur le BBQ et mangez cinq merguez par jour, ce qui devrait augmenter votre taux de victoire sur les coinflips d’environ 300% ! Bref, mangez plus pour perfer plus !" Et si malgré tous ces conseils, vous ne pensez pas avoir trouvé de réponse à la question de savoir comment bosser votre poker cet été, Aladin Reskallah va vous éviter le mal de crâne : "Faites comme moi : habitez au Cambodge. C’est l’été tout le temps alors on travaille de la même façon toute l’année !" Et si le secret, c’était en fait d’être en vacances 365 jours par an ? - Rootsah
Et vous, quelle est votre méthode préférée pour continuer à travailler votre poker durant l'été ? Réagissez sur nos réseaux !