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Top 5 des gestes fous pendant France - Brésil

Par dans

Vous voulez prendre du plaisir ? On va vous en donner avec ce top 5 des moments mémorables des France - Brésil de l'histoire.

Le Joga Bonito - le beau jeu brésilien - serait-il menacé depuis le retour de Dunga, sélectionneur pragmatique, qui alignera deux milieux défensifs ce soir contre la France ? On refuse d'y croire. Le Brésil reste ce pays capable d'illuminer n'importe quel match par la grâce d'un geste technique ou d'un scénario invraisembable. La plupart des France - Brésil de l'histoire ont ainsi apporté leur pierre à l'édifice. Exemples à l'appui.

1. Le coup franc de Roberto Carlos

C'est certainement le coup franc le plus surprenant de tous les temps. Avant la Coupe du monde 1998, Roberto Carlos a décidé de refroidir les esprits et de fermer le bec de la mascotte Footix. Au-delà du but, c'est la trajectoire folle du ballon qui surprend tout le monde. Alors que la frappe se dirige vers le poteau de corner, le latéral gauche fouette tellement son tir que le cuir décide de revenir dans le droit chemin. Comme un mec éméché qui arrive à se souvenir miraculeusement de l'adresse de son appartement. Barthez, lui, s'apprêtait à tirer son six mètres. Non, Coco, elle est dans tes filets !

2. Le penalty de Luis Fernandez

« Allez mon petit bonhomme ! » Au micro, Thierry Rolland s’époumone : si Luis Fernandez transforme son tir au but, l’équipe de France se qualifie pour les demi-finales du Mondial 1986 en éliminant le favori brésilien. Le milieu de terrain du Racing Club Paris semble hésitant dans sa course d’élan. Il paraît même tituber comme un mec éméché qui... enfin vous connaissez la suite… mais il marque ! Le Brésil de Zico, Junior et Socrates, génération dorée, ne remportera jamais de Coupe du monde. Pour la France de Platini, l’ivresse dure seulement quatre nuits : le 25 juin 1986, les Bleus s’inclinent 2-0 contre l’Allemagne de l’Ouest.

3. La sortie de Barthez sur Ronaldo

Finale de la Coupe du Monde 1998 opposant la France au Brésil. Dans le coin gauche, Ronaldo, Ballon d'or 1997, victime d'un malaise quelques heures plus tôt. Dans le coin droit, Fabien Barthez, décidé à apporter le coup de grâce à son adversaire du jour. Le combat est lancé depuis trente minutes quand, quelques secondes après l'ouverture du score de Zizou, Ronaldo est lancé dans la profondeur. La réponse du gardien français ? Un tatouage de ses genoux sur les pectoraux du Brésilien au cours d'une prise aérienne engagée suivie d'un soleil par-dessus l'attaquant vedette. Ronaldo est éteint, les Bleus champions du monde et la France rêve d'embrasser le crâne du Divin chauve.

4. Le grand pont de Bernard Mendy

Parfois, tout fonctionne dans votre vie pendant quelques secondes. Vous réussissez un exercice du premier coup au collège, vous enchaînez trois victoires sur Football Manager, vous arrivez à faire craquer votre cible amoureuse. Bref, ces petits moments du quotidien qui restent gravés. Bernard Mendy, c'est pareil. Un soir, tout était réuni pour que l'Histoire lui offre une petite place. Tenter un grand pont sur Roberto Carlos est déjà insolent, le réussir en devient gênant. Ce jour-là, Bernard Mendy atteint le sommet de sa carrière. Une fois, c'est déjà pas mal.

5. Le coup de pied d'Hernanes


9 février 2011, 21h40. Hernanes s'ennuie royalement au Stade de France au cours d'un match encore plus amical que la partie de belote du dimanche après-midi de la maison de retraite de Chantilly. À tel point que le milieu défensif brésilien, entre un une-deux raté entre M'Vila et Malouda et un tir complètement dévissé de Ménez, se met à rêvasser du nanar maté la veille avec sa petite amie, Piège à Hong Kong, dans lequel joue son acteur favori, Jean-Claude Van Damme. Et le voilà qui se réveille sur le terrain, confondant Benzema avec un tueur à gages de la mafia chinoise. Et vlan ! L'attaquant tricolore est mis K.O. d'un magnifique coup de pied en pleine poitrine à en faire palir Nigel de Jong.

Les pages à suivre

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Eddy Fleck

Community manager sport. Le football est un sport simple, rendu compliqué par l'heure de la collation.

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