Top 5 : départ en retraite
Par Paris sportifs
dansAlors que les adieux de Roger Federer ont bouleversé le monde du tennis, retour sur ces sportifs qui auraient préféré partir en beauté.
Zinedine Zidane
Tout avait été planifié mais il est malgré tout parti sur un coup de tête. Zidane avait décidé de quitter la scène durant la Coupe du Monde 2006. Brillant face au Brésil, en quart, il est le héros malheureux de la finale face à l’Italie. Expulsé pour un geste d’humeur à l’encontre de Marco Materazzi, le meneur de jeu des Bleus laisse ses coéquipiers à 10. Un choc. On préfère se souvenir du huitième de finale contre l’Espagne, à l’occasion duquel Zidane avait mis les Espagnols « à la retraite du Mondial » (Marca).
Kimi Raïkkönen
Il s’était imaginé lever les bras, à défaut rentrer dans les points pour sa dernière course de Formule 1, mais le Finlandais Kimi Raïkkönen est sorti de piste sans gloire. En décembre 2021, l’ancien champion du monde 2007 est victime d’un problème mécanique sur le Grand Prix d’Abu Dhabi. Il aura prolongé sa carrière jusqu’à 42 ans, disputé 350 courses réparties sur 18 saisons au volant de Sauber, McLaren, Lotus, Ferrari et Alfa Romeo. Sa bonne humeur légendaire nous manque.
Robert Pirès
Parfois, on n’ose pas partir. La soirée est finie, l’ambiance est morte et on continue pourtant de danser seul sur la piste. Le 25 février 2016, Robert Pirès annonce – enfin – sa retraite, à 42 ans passés. Il n’avait plus joué depuis un an. En 2012, le champion du monde 98 avait signé en Inde, au FC Goa. Le championnat ayant été reporté, il avait annoncé une première fois sa retraite avant de se laisser tenter par une dizaine de matchs, trois ans plus tard. Pas très glorieux, non ?
Lance Armstrong
En 2005, Lance Armstrong annonce sa retraite avec sept Tour de France à son palmarès. Il change finalement d’avis et revient sur la Grande Boucle en 2009. Sa troisième place est encourageante mais l’Américain fait la tournée de trop l’année suivante. Âgé et victime de la concurrence d’Andy Schleck et d’Alberto Contador, Armstrong termine 23e. « Peut-être le Tour de trop » reconnaîtra-t-il avant d’être banni du cyclisme par l’UCI puis déchu de ses maillots jaunes après ses aveux de dopage.
Sylvain Kastendeuch
Le Stade Saint-Symphorien était en fête. En 2011, Kastendeuch, 700 matchs en pro et pas un carton rouge, dispute son dernier match avec le FC Metz, son club de toujours. Son adversaire bordelais Christophe Dugarry lui remet une bouteille, les tribunes chantent son nom et un bouquet de fleurs lui est remis avant le match. Le match : 5 minutes et 26 secondes. Assommé par un centre de Jérôme Bonnissel, le défenseur lorrain doit sortir sur civière, K.O. À son réveil, à l’hôpital, il ne se souviendra de rien.
Les pages à suivre