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MVPire : le trophée du pire joueur de Ligue 1

Par dans

Qui aura la chance de remporter la récompense ultime ? Cinq nommés pour un seul gagnant, c'est vous qui choisissez le MVPire de la saison de L1 !

Si certains joueurs aveuglés par la gloire se battent pour le Ballon d'Or ou le trophée de meilleur joueur de Ligue 1, d'autres préfèrent se concentrer sur la récompense ultime : le MVPire. Au basket, le MVP (Most Valuable Player) désigne le meilleur joueur de la compétition. En Ligue 1, notre MVPire récompense un joueur qui s'est médiocrement distingué d'une manière ou d'une autre : choix de carrière, éthique, (ab)sens du but... Florian Thauvin, Divock Origi, Ezequiel Lavezzi, Ali Ahamada et Brandao sont les nommés, à vous de choisir votre gagnant selon les critères de votre choix !

Florian Thauvin (Marseille)

Florian Thauvin avait laissé entrevoir son immense potentiel l’an dernier, à Lille, en refusant de s’entraîner un mois durant pour signer à l’OM. Mais en football, le plus dur est de confirmer, car il suffit d’une seule décision intelligente pour faire dérailler une carrière. En se séparant de son mentor Tonton Adil pour s’entourer d’anciens potes de collège revenus à la surface, le milieu offensif a choisi un environnement propice à l’épanouissement d’un jeune footballeur sous pression. Victime du football offensif prôné par son entraîneur, Thauvin a mal démarré sa saison avec deux réalisations et une passe décisive en cinq journées, avant de se reprendre, bien aidé par ses coéquipiers. Son intégration, favorisée par des insultes lancées en février à Dimitri Payet, le meilleur joueur de l’effectif, se déroule pour le mieux, et la seconde partie de saison est la sienne : un seul but, aucune passe décisive puis un geste d’énervement contre son coach protecteur qui lui vaudra une mise à l’écart contre Metz. Quel bilan !

Pourquoi mérite-t-il le trophée du MVPire ?

On est incapable de se souvenir d'un bon dribble.

On parle plus de sa copine que de lui.

Pour valoriser son titre de champion d'automne.

Divock Origi (Lille)

Recruté l’été dernier par le Liverpool de Balotelli pour 14 millions d’euros bonus compris puis prêté à Lille, Divock Origi s’est immédiatement mis au diapason de l’attaquant italien : des approximations, un investissement minimal sur le terrain et un rapport coût/buts marqués prodigieusement scandaleux. Au moins, les fans des Reds ne seront pas déconcertés. Le Belge avait très mal commencé sa saison en marquant dès la deuxième journée à Caen puis contre Nantes (5e journée) et Bastia (8e journée). Comme tous les grands champions, il s’est alors reconcentré sur son objectif de la saison, le MVPire. Aucun but inscrit en six mois, d’octobre à mi-mars : un rythme incroyable, brusquement stoppé par un triplé contre Rennes. « J’ignore ce qu’il s’est passé ce jour-là. Je suis jeune, j’apprends de mes erreurs. J’espère ce que cet accident de parcours ne me privera pas du trophée. » Une déclaration pleine d’humilité.

Pourquoi mérite-t-il le trophée du MVPire ?

Il est le principal artisan du départ de René Girard.

Il a failli ne pas résister à la concurrence de Michael Frey.

14M€ quand même... Qui fait mieux ?

Ezequiel Lavezzi (PSG)

Alors que le football moderne distingue de plus en plus les statistiques individuelles, Ezequiel Lavezzi n’entend jouer que par plaisir. Toute la saison, le Parisien s’est appliqué à manquer des buts tout faits pour ne pas voler la vedette à Zlatan Ibrahimovic. Car un joueur de ce calibre, international argentin passé par Naples, ne peut être volontairement si maladroit. Il faut le voir presser comme un milieu défensif laborieux avant de parfaitement cadrer sa frappe à côté des cages pour apprécier son sens du sacrifice. Titulaire par défaut au PSG, Lavezzi a profité de la blessure de Lucas, des suspensions d’Ibrahimovic et de la concurrence de Bahebeck pour accumuler les matches : trente au total et huit réalisations au compteur, dont trois contre Lille et une face à Metz. Difficile, surtout, de nier son apport dans l’élimination de son club en Ligue des Champions. Pour services rendus, le PSG cherche désormais à lui redonner sa liberté en tentant de le refourguer au premier club italien venu.

Pourquoi mérite-t-il le trophée du MVPire ?

Il saura utiliser la coupe pour une bonne raison : la fabrication de cocktails.

Essayez de jouer bourré, vous verrez comme c'est compliqué.

Il arrive à être plus maladroit que Cavani.

Ali Ahamada (Toulouse)

S'il n'a pas le trophée cette saison, il ne l'aura jamais. Ali Ahamada a tout tenté pour se mettre dans les meilleurs dispositions et remporter le MVPire. Dans une formation avec des joueurs de qualité, le gardien toulousain est parvenu à mettre son équipe en difficulté pour l'aider à descendre en Ligue 2. Conscient que ses performances pourraient faire virer son coach Alain Casanova, pourtant présent sur le banc depuis de nombreuses années, Ali Ahamada n'a pas eu besoin de forcer son talent pour multiplier les erreurs et faire perdre des points à sa formation. En cours de saison, on a eu peur pour lui puisque Zacharie Boucher commençait à prendre sa place mais Ali s'est vite ressaisit pour réintégrer le onze de départ et se remettre dans le bain de la boulette. Il est la preuve incarnée que le travail paie et qu'il ne faut jamais lâcher ! Sauf les ballons sur les sorties aériennes.

Pourquoi mérite-t-il le trophée du MVPire ?

Il est plus décisif que tous les attaquants de Ligue 1.

Si Toulouse n'a jamais fait de 0-0, c'est bien grâce à lui.

Il arrive à être moins bon que Kossi Agassa.

Brandao (Bastia)

Comment peut-on jouer seulement 8 matches dans la saison et postuler pour le MVPire ? Brandao répond à votre question d'un coup de tête, le même que celui asséné à Thiago Motta en novembre dernier. S'il n'a pas eu la possibilité de rater beaucoup de balles de but dans la saison, le Brésilien s'est tout de même rattrapé avec l'action de l'année : une agression sur le joueur du PSG suivie d'une fuite dans les couloirs du Parc qui lui vaut 6 mois de suspension et un mois de prison. Sans lui, tout se passe bien et Bastia parvient même à atteindre la finale de la Coupe de la Ligue ! Un point positif pour un postulant au MVPire. Comme Brandao ne se satisfait pas du minimum, il se permet de revenir et piquer la place de l'icône Djibril Cissé, qui manque au passage la dernière finale de sa carrière. Pour tous ses efforts, l'homme à la Laguna mériterait une récompense.

Pourquoi mérite-t-il le trophée du MVPire ?

Il a lancé l'arbitrage vidéo dans les couloirs des stades. Une belle avancée.

Il a réussi à ne pas se faire virer après le geste.

Sa suspension l'a handicapé. Il n'a pas eu la possibilité de montrer l'étendue de son talent.

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Maxime

Né en 1984 le jour d'une victoire 5-0 de l'équipe de France contre la Belgique, je prends depuis les années les unes après les autres sans me poser de question. Aime l'ASSE mais aussi le football.